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30/10/2013

PALESTINIENS ET ISRAELIENS ONT TELLEMENT DE CHOSES EN COMMUN ...

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Le blog de François SOULAGE – françois soulage.jpg

 

 


Des chemins de fraternité –Le Secours catholique dans le Service du frère

publié le 23/10/2013 à 10:45

Pourquoi n'arrivent-ils pas à s'entendre ?

Je suis à Jérusalem depuis cinq jours. Et depuis cinq jours, j'ai chaque matin sous les yeux, le mur qui sépare Israël des territoires palestiniens. Il serpente au milieu de champs d'oliviers mais aussi au milieu de maisons qui autrefois appartenaient au même village et était peuplé à la fois d'Israéliens et de Palestiniens. Je réside à la maison d'Abraham, lieu d'accueil confié au Secours catholique par le pape Paul VI pour accueillir des pèlerins pauvres.

Lire la suite ... Palestiniens et Israéliens ....pdf

26/10/2013

MIGRANTS & ROMS : COUP DE PROJECTEUR

Dans un courrier conjoint avec le CCFD-Terre Solidaire et le Service jésuite aux réfugiés (JRS), adressé à la Commission européenne et aux ministres français compétents, la Revue Projet, prenant appui sur son dernier numéro, insiste sur l'urgence qu'il y a à repenser la politique migratoire européenne.

Lire la lettre à François Hollande

SOCIETE:LES CHÔMEURS SONT-ILS COUPABLES ?

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Paresseux, profiteurs, inadaptés... à en croire le discours ambiant, les personnes exclues de l'emploi seraient coupables. Qu'en disent-elles au juste ?

Gérard Marle, (Fils de la Charité et curé de LA COURNEUVE 93), revient sur l'épopée du Mouvement national des chômeurs et des précaires pour constater que le débat public ne veut pas l'entendre, parce que ces questions dérangent.

Lire l'article de Gérard Marle : Gérard MARLE Chômeur, la parole niée.pdf

 

25/10/2013

PARUTION DANS LA REVUE "ETUDES" DE L'INTERWIEW DU PAPE FRANCOIS A CIVILITA CATTOLICA

Cette interview a été conduite par le P. Antonio Spadaro, sj, directeur de la revue jésuite italienne La Civiltà Cattolica, en trois rencontres échelonnées du 19 au 29 août derniers.

Les questions avaientpape françois !.jpg été préparées par les responsables de ces revues.

Le pape François n’accorde pas en général d’interview à la presse. C’est dire le caractère exceptionnel de ce document.

Dans ce long entretien, le pape raconte son itinéraire de jésuite. Il présente sa manière de gouverner en insistant sur la consultation, la réflexion en commun et la collégialité. Il donne sa vision de l’Église comme « peuple de Dieu » en marche. Il insiste sur l’accueil de toutes les personnes, à commencer par les « blessés sociaux », divorcés remariés, homosexuels, femmes ayant connu un avortement. Il dévoile ses goûts artistiques (littérature, musique, cinéma) et donne sa vision de Dieu et de l’homme.

« (...) Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui c’est la capacité de soigner les blessure et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité. Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol ou si son taux de sucre est trop haut ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons aborder le reste. Soigner les blessures, soigner les blessures... Il faut commencer par le bas. (...) » 

- Lire ...  REVUE ETUDES INTERWIEW DU PAPE FRANCOIS.p

05/10/2013

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI N° 359 OCTOBRE 2013

Dieu m’a schtroumpfé   

 Interceptée à la terrasse d’un café, je ne résiste pas à vous livrer cette conversation entre jeunes.

L’ai-je grappillé en Bretagne, au festival des vieilles charrues, ou en Auvergne, au festival du théâtre de rue d’Aurillac, peu importe ...

- Le langage d’Eglise, c’est pas super fun . - Le curé peut le chanter sur tous les tons, pour moi c’est toujours « Dieu m’a schtroumpfé » ! De la cour d’école à la tribune politique, du tweet à la thèse, du verdict médical à la dispute conjugale, l’art de l’incompréhension reste l’un des grands mystères universels les plus difficiles à élucider.

Certains se comprennent à demi-mot tandis que d’autres n’arriveront jamais à s’entendre. Même en usant de la même langue, nous ne mettons pas la même réalité sous les mêmes mots. Qu’il suffise d’évoquer le mot « mariage » pour voir apparaître les clivages ! L’argument n’est pas toujours la meilleure arme du dialogue, et l’art de convaincre n’est le plus souvent qu’une manière de défendre sa propre cause. Le langage crée la confusion, et Babel est sans cesse revisité.

Malgré le verbiage abscons des célèbres petits lutins bleus, la communication fonctionne « schtroumpfement » bien. Il subsiste finalement assez d’informations pour que la phrase soit comprise. Sans doute que les ressources contextuelles du dessin le favorisent. Faut-il penser que le langage de la tribu reste le meilleur atout pour se comprendre, voire se défendre ?

On sait bien que les métiers ont besoin d’un jargon spécifique. Du langage codé d’une discipline au langage crypté il n’y a qu’un pas qu’il est plus aisé à franchir qu’à éviter.

L’une d’entre nous, qui enseigne dans un lycée de sourds et malentendants, me confiait l’aridité du chemin de communication avec certains élèves, et sa joie quand elle avait pu désamorcer ce qui du langage crée la défiance ou la rupture. Depuis ses origines l’Eglise est appelé à vivre ce déplacement exigeant de la rencontre et du dialogue : entendre l’autre s’exprimer dans sa langue maternelle.

Arnaud Favart

Vicaire général de la Mission de France

N° de Octobre 2013: Dieu m'a schtroumpfé
21Télécharger la LDI n° 359 (Fichier PDF-Zip)