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31/08/2024

SEPTEMBRE UN MOISPOUR LA CREATION

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Le 1er septembre s’ouvre jusqu’au 4 octobre pour l’Église un Temps pour la Création. Le père Arnaud Alibert nous y introduit par une relecture d’un passage-clé de l’encyclique du pape François, Laudato Si’.

  • Arnaud Alibert , Lecture en 2 min.
Septembre, un mois pour la Création

Du dimanche 1er septembre au vendredi 4 octobre 2024, fête de saint François, nous sommes appelés à placer notre existence sous le signe de la Création. Envisager le monde où nous sommes comme un bien précieux. Ne plus dire ce monde dans lequel nous vivons, mais ce monde duquel nous tirons les moyens de notre existence. Dire ensuite un immense merci au monde et à son divin Créateur et, dans l’élan de cette gratitude, nous mobiliser pour lui assurer un avenir. Telle est la feuille de route, autant intellectuelle que spirituelle, dont le sens se retrouve dans son encyclique source, Laudato Si’, de 2015. Je vous propose de relire le paragraphe 13, pas à pas.

« Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. » Il n’y a aucun défaitisme à se pencher avec sérieux et réalisme sur l’état de notre maison commune. Nous sommes une grande famille humaine, largement capable de relever le défi.

« Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. » Pour qui en douterait, cet engagement écologique de notre existence a une dimension spirituelle qui en fait un rendez-vous personnel possible avec Dieu.

« L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune, poursuit le pape. Je souhaite saluer, encourager et remercier tous ceux qui, dans les secteurs les plus variés de l’activité humaine, travaillent pour assurer la sauvegarde de la maison que nous partageons. Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale. » Ici se laisse entrevoir combien action et contemplation sont liées. Les mains de l’homme sont disposées autant pour empoigner les outils du travail que pour se joindre en une prière.

« Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus. J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. » À l’échelle du monde, l’aventure de l’humanité est récente. Tout être humain est jeune et en quête d’avenir. L’engagement écologique n’a donc aucune raison d’être une ligne de fracture entre les générations.

« Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. » Le mot qui doit barrer l’horizon de nos actions est dit : Conversion. Une conversion à l’ambition élargie : au-delà de nous-mêmes, elle participe du salut de tous.

Nous avons un mois pour en prendre conscience.

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