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28/10/2021

HONNEUR AUX PRÊTRES

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Publié le 

La publication du rapport de la Ciase sur les violences sexuelles et leur dissimulation dans l’Église catholique continue de soulever une immense vague de stupeur, d’indignation et de colère parmi les catholiques.

Dans ces colonnes, nous avons appelé à la démission des évêques, seul acte qui permettrait de rendre compte de la reconnaissance des faits et de l’acceptation par le système institutionnel de sa responsabilité. Nous avons appelé à cette démission à cause du puissant caractère symbolique qu’elle représenterait. Il ne s’agit pas de se débarrasser de tel ou tel, moins encore de tous, mais que soit montré à tous et toutes et en premier lieu aux innombrables victimes qu’est assumée la responsabilité de l’Église à leur égard. Qui d’autre que les responsables institutionnels peuvent le faire ? Ainsi que le disent si justement les victimes, il faut passer « De la parole aux actes ».

Et les prêtres ? Pour l’heure, ce sont les grands absents. Un tout petit nombre d’entre eux sont coupables (environ 3 %). Mais tous les autres ? Aujourd’hui pèse sur eux un insupportable soupçon. Sont-ils les complices d’une organisation à laquelle ils ont promis obéissance ou au contraire en sont-ils d’une certaine façon eux aussi les victimes ? Peu d’entre eux parlent. Mais certains osent dire que, non, ils ne se prennent pas pour Dieu ; non, ils ne veulent pas – ou plus — être des « mis à part ».

À tous, il est utile et nécessaire de dire que les préconisations du rapport Sauvé ne les condamnent pas mais tout au contraire les libèrent. Qu’eux aussi s’en saisissent. Le régime hiérarchique fait d’eux des rouages d’un système qui s’intéresse à leur fonction et fort peu à leur humanité. Pourtant, pour la plupart des catholiques, l’Évangile s’est incarné, au sens plein du terme, dans l’humanité d’un prêtre, pas d’un surhomme, pas d’un demi-dieu, juste d’un être humain qui se laissait traverser, habiter par une Parole vivante et qui nous l’a offerte.

Amies, amis, appelons les prêtres à se joindre au mouvement de libération de la parole, de libération de l’Évangile qui vient parce que nous sommes en train de le faire advenir.

Christine Pedotti Christine_Pedotti-100x100 (2).jpg

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18/10/2021

AUJOURD'HUI, PRÊTRE - PIERRE ALAIN LEJEUNE, prêtre à Bordeaux

6 octobre 2021       Aujourd’hui, prêtre

 
 

En ce mardi gris d’octobre, j’ai continué mon travail comme une bête de somme traçant le labour sous la pluie froide. J’ai poursuivi en essayant de ne pas trop me retourner, de ne pas perdre le rythme du cheval de trait qui sait qu’il ne doit pas s’arrêter au milieu du sillon. Et pourtant, Dieu sait si j’ai eu envie de lâcher l’attelage, accablé par le rapport de la CIASE rendu public ce matin. Dieu sait si j’ai souvent pensé aller, toutes affaires cessantes, me réfugier dans l’église voisine, fermer la porte et pleurer devant Dieu pour tant de misère.

Aujourd’hui j’ai continué mon travail, la honte au front et le cœur brisé ; j’ai continué parce que je ne pouvais pas laisser seul le vieil homme qui attendait de recevoir l’onction des malades, ni renoncer à visiter une famille endeuillée, ni oublier ces fiancés préparant leur mariage. J’ai continué avec toutes ces questions se bousculant en moi : Pourquoi ai-je voulu devenir prêtre ? Pourquoi me suis-je mis au service de cette Église dont j’ignorais tout de la face hideuse qui est révélée au grand jour ? A l’époque, aurais-je répondu de la même manière, si j’avais su ?

Aujourd’hui j’ai continué à poser les gestes du ministère en faisant le dos rond, portant dans ma prière douloureuse les milliers de vies brisées et les silences complices : les victimes et les bourreaux. J’ai fait le dos rond, sentant autour de moi, la suspicion portée sur mon habit de prêtre et l’état de vie que j’ai choisi : le célibat. Ce célibat qui depuis 25 ans, je dois le dire, m’a procuré bien plus de joies que de peines.

Aujourd’hui j’ai continué tant bien que mal à rejoindre des personnes en attente d’une parole ou d’un geste, j’ai continué à faire mon métier de prêtre. Et si ce n’était qu’un métier, je pourrais au moins démissionner et chercher à gagner autrement ma vie. Mais voilà… on devient prêtre par amour du Christ et de son Église. Et l’on ne quitte pas celle que l’on aime simplement parce qu’un matin ténébreux, elle nous apparaît laide. On ne la quitte pas même si l’on se découvre soudainement éclaboussé par sa laideur.

Aujourd’hui, j’ai continué à répondre au téléphone et aux nombreux messages quotidiens de celles et ceux qui cherchent un peu de lumière dans l’ordinaire de leur vie ou dans les drames profonds qui les traversent ; j’ai continué en me demandant pourquoi il me fallait porter le poids d’un péché commis par d’autres, porter au front la honte de ce que je n’ai pas commis. Sans doute cette douleur nous rapproche t-elle un peu des victimes d’abus sexuels qui, plus que tout autre, payent pour un crime qu’elles n’ont pas commis. Peut-être nous rapproche t-elle un peu de notre Seigneur Jésus Christ qui, d’une manière unique, a payé pour les péchés qu’il n’a jamais commis.

J’ai continué en priant de tout mon cœur pour les innombrables victimes de ces prêtres prédateurs qui ont usé d’une si belle vocation comme d’un filet de chasseur pour mieux capter leurs proies. J’ai continué en priant aussi pour tous ceux qui seront pris par l’envie de quitter le navire de l’Eglise. Bruyamment ou sur la pointe des pieds. J’ai continué pour résister à l’illusion qu’en nous éloignant des bourreaux nous serions innocentés de tout mal. J’ai continué en m’efforçant de ne pas déserter le champ de bataille. Or le champ de bataille, ce n’est pas seulement l’Église salie par la faute de ses membres ; le champ de bataille est en chacun de nos cœurs. Le mal n’est pas seulement chez l’autre ou chez les autres ; le mal est en chacun de nous, sous des formes diverses certes, mais il est là, tapi comme une bête sauvage qu’il nous faut dominer. J’ai continué en essayant de ne pas déserter mon cœur meurtri.

Christian de Chergé, moine de Tibhrine en Algérie, assassiné en 1995, écrivait quelques mois avant sa mort : « J’ai suffisamment vécu pour me savoir complice moi aussi, du mal qui semble, hélas, prévaloir dans le monde ». Lui le saint ! Lui, l’homme de paix, se reconnaissait complice du mal qui allait pousser ses propres bourreaux à le tuer. Et il priait pour eux… C’est peut-être cela la sainteté : ne pas se croire innocent d’un mal reconnu chez les autres, même le pire ; savoir que le vrai combat se joue à la porte de notre cœur.

Aujourd’hui j’ai continué à pédaler sous la pluie et dans le vent froid d’automne pour aller célébrer la messe avec quelques fidèles aussi blessés que moi par cette dure réalité. Ensemble nous avons célébré le mystère du Christ mort pour nos péchés ; lui l’innocent, mort pour sauver le criminel. Et ensemble nous avons crié vers Dieu : « délivre-nous du mal» !

Aujourd’hui, en ce sombre mardi d’octobre, j’ai continué à être prêtre parce que je sais que cette mission est plus grande que moi et que je n’en serai jamais digne ; j’ai continué à donner Dieu aux gens que je rencontrais, ce Dieu que je ne possède pas mais qui, un jour, s’est saisi de mes pauvres mains d’homme pour se donner au monde. Aujourd’hui, j’ai continué à être prêtre par amour du Christ et des hommes qu’il aime.

Pierre Alain LEJEUNE, prêtre  PA LEJEUNE.GIF

SYNODE ... QUEL CHEMIN A VIVRE ENSEMBLE ?

Synode... Quel chemin à vivre ensemble ?

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Publié le par Garrigues et Sentiers

La démarche dite "synodale", telle que présentée par François et/ou le document préparatoire au Synode romain, riche de questions très intéressantes, apparaît malgré tout très centrée sur l'Église.

Il s'agit de rénover sa réalité comme son image, de permettre de fantasmer, d'imaginer, d'expérimenter une Église renouvelée, plus belle, parlante pour le monde, et évangélisatrice. Mais l'objectif est toujours l'Église ! Et au rythme que voudra l'Église.

Et cette Église, elle est invitée à se rénover grâce à la parole et à la participation de tous certes, animée par un leadership plus horizontal, mais, malgré tout, ayant l'autorité, car l'Église ce n'est pas une démocratie, précise le document romain.

Personnellement il me semble que nous sommes en présence d'une erreur de regard : l'Église est prise pour centre, pour une entité, celle qui garde les commandes et le tempo, une réalité à sauver, une quasi personne, alors que l'Église, à mon avis, n'est que la résultante, l'expression du peuple en marche, seule réalité fondamentale, espace d'action de l'Esprit qui, comme le vent, souffle où il veut... "et tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va " !

Et ce peuple en marche ne comprend ni supérieurs, ni inférieurs : il est un peuple d'hommes et de femmes investis dans la même réalité qu'est notre monde au quotidien, ėventuellement plongés dans le même baptême, dans le même compagnonnage avec Jésus et voulant en vivre au cœur de l'aujourd'hui.

Ce qui est merveilleux c'est de vouloir marcher ensemble.

Mais je n'ai pas envie de marcher pour refaire l'Église. Marcher ensemble, oui ! Mais pour être au cœur du monde, simplement riches de Jésus et de sa parole.

"Être en chemin avec" pour vivre et rencontrer les hommes et les femmes de notre temps aux prises avec la vie et les problèmes d'aujourd'hui : immigration, covid, sexualité et l'ensemble des questions autour de la vie,  affrontement de la mort, égalité femmes/hommes, modifications culturelles et religieuses, changement climatique, guerre et brutalité de toutes sortes, etc...etc...

C'est cela notre monde, c'est là que Jésus nous appelle à marcher ensemble, à inventer, à être avec : ce n'est pas de refaire ou d'améliorer l'Église. Pardonnez-moi ! Mais, pour moi, ce ne sont que des questions d'"intendance", même si elles peuvent apparaître capitales et urgentes à affronter. On y consomme temps et énergie, et c'est parfois – mais pas toujours –indispensable, toutefois cela ne doit pas faire oublier l'appel radical : non pas l'Église, mais le monde dans lequel nous vivons. En fait, L'Église, aux yeux de l'observateur, comme à ceux du croyant j'ose l'espérer, c'est comme le "film descriptif émerveillé, attristé et/ou rejoui" de ce peuple de marcheurs, la vie et la manifestation de gens animés d'une passion fondamentale pour les enfants, les femmes et les hommes aux prises avec toutes les interpellations de leur temps.

La seule grande question me semble-t-il, pour nous croyants : comment allons-nous pouvoir rester animés par ce Jésus et sa parole au cœur de ce monde pour lequel nos paroles, nos rites, nos envolées sur Dieu, ou nos discours théologiques ne parlent plus ?

Comment allons-nous pouvoir nous ressourcer pour être entièrement centrés sur cette marche au cœur du monde ?

Là, il y a un chemin à inventer et vivre ensemble : les autres croyants me sont indispensables pour partager la parole et me nourrir du pain. C'est cela mon nécessaire si je veux rester sur les traces de Jésus. Et j'en ai besoin, non pas pour m'occuper des problèmes d'Église (à moins qu'il ne s'agisse de problèmes existentiels immédiats d'hommes, de femmes, d'enfants), mais pour vivre l'urgence que sont la terre et tous les humains.

Oui ! En route ! Lâchons nos questionnements et nos visions auto-centrées d'Église, et osons cheminer ensemble en plein monde de 2021.

"Celui qui met la main à la charrue et qui regarde en arrière n'est pas digne de moi" dit Jésus. 

Jean-Luc Lecat

16/10/2021

HOMÉLIE DE JEAN-MARC AVELINE, ARCHEVÊQUE DE MARSEILLE, LORS DU CONGRÈS MISSION

 Chers amis,

Au terme de ce Congrès, j’aimerais ne pas vous laisser quitter Marseille sans vous remettre une petite boussole pour vous orienter sur les chemins de la mission. Cette boussole, comme toutes les boussoles, a quatre points cardinaux, qui sont comme quatre conseils que je voudrais vous partager pour qu’ils vous aident dans votre vie de disciples appelés à prendre part à la mission de l’Église. 

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Le premier conseil est celui-ci : attachez-vous au Christ ! C’est lui le Fils de Dieu, le Sauveur du monde. Vous l’avez gravé sur vos tee-shirt, inscrit sur vos sacs, et sur tout ce que vous ramènerez chez vous après ce week-end : c’est Jésus qui sauve ! Ne cherchez pas à sauver à sa place. Ne vous prenez pas pour des sauveurs ! Nous ne sommes que des serviteurs, et même des « serviteurs inutiles » (Lc 17, 10) ! Inutiles parce que Dieu, qui est tout puissant, n’a pas besoin de nous pour sauver le monde ; mais serviteurs, parce que Dieu, qui est tout puissant, a cependant voulu compter sur nous en nous confiant une mission, et en nous demandant, nous ses serviteurs, de devenir ses amis. « Je ne vous appelle plus serviteurs, a dit Jésus, je vous appelle mes amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande, et ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15). ... Chers amis Mgr JM AVELINE.pdf

08/10/2021

LA VERITE VOUS RENDRA LIBRES - MGR GAILLOT

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La vérité vous rendra libres
 
L’Eglise catholique qui est en France se découvre blessée et humiliée. Elle n’a pas su voir et entendre ce qui se passait. 
Le rapport sur les abus sexuels a provoqué la stupeur et la honte. 
Que des dizaines et des dizaines de milliers de mineurs aient été abusés sexuellement par des prêtres, nous laisse sans voix!
 
Des victimes ont pris la parole, une parole qui a du prix et du poids. Une parole qui a été entendue. D’autres victimes continueront de se faire entendre. Grâce à elles, plus rien ne sera comme avant.
 
Après le pardon de l’Eglise institution, l’indemnisation des victimes, les modifications du droit canonique…, il restera le plus difficile à réaliser: l’égalité des droits entre hommes et femmes. Nous allons nous heurter à la domination masculine qui structure l’Eglise dans son histoire et sa culture.
Il s’agit que les femmes aient un droit d’accès à toutes les instances de l’Eglise et participent pleinement aux décisions. 
 
Que les femmes puissent accéder aux ministères ordonnés.
Que l’obligation du célibat ecclésiastique soit supprimée pour ouvrir la possibilité d’ordonner des hommes ou des femmes, marié(e)s ou non.
 
L’Eglise catholique qui est en France a eu le courage de créer une commission indépendante pour faire la vérité.
Aura-t-elle ce même courage pour mettre en œuvre, avec l’ensemble des baptisés, le suivi de cette commission ? Fera-t-elle confiance à la parole de Jésus ? 
« La vérité vous rendra libres » Jn 8,32
 
Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
Paris 7/10/2021
(Photo:Pascal Deloche/Godong)

07/10/2021

APRES LA PUBLICATION DU RAPPORT DE LA CIASE ...

Christine_Pedotti-100x100 (2).jpgANNE SOUPA.jpgUn appel de Christiane Pedotti et Anne Soupa pour la tenue d'une Convention des baptisés et baptisées

Publié le par Garrigues et Sentiers

Le bilan est là, effroyable : plusieurs centaines de milliers d’enfants blessés dans leur chair et leur âme, empêchés de croire et d’aimer pour de longues années, des centaines de milliers de vies brisées, abîmées.

En effet, le nombre des abus, comme les mécanismes qui ont concouru à ignorer ou dissimuler les exactions des coupables, à faire taire les victimes et négliger leur souffrance, démontrent avec une terrible précision la responsabilité de ceux dont la charge était précisément de surveiller et protéger.

Il est vrai que, dans bien des cas, les com­mu­nautés, paroisses, aumôneries, etc. et les parents eux-mêmes n’ont pas su non plus reconnaître la gravité des actes et mettre en œuvre des moyens de protection. Mais ce fait même montre que le poids de l’autorité hiérarchique et l’usage abusif de la notion d’obéissance ont largement contribué au désastre qui est désormais dévoilé.

Le poison de cette violence, de ces secrets atroces, de ces dissimulations permises et garanties par les plus hautes autorités catholiques parcourt aujourd’hui encore le corps de l’Église, jetant le doute et la suspicion sur toute parole, celles des petits comme celles des savants, alors même que la mission première, fondamentale, celle qui justifie l’existence de l’Église, est de porter « la Parole », celle que Dieu lui confie. Parole de vérité, de confiance, de justice à laquelle a été substitué le mensonge, la dissimulation, l’iniquité. Quelle Bonne Nouvelle peut désormais annoncer l’Église ?

Que ce constat soit terrible ne le rend pas sans appel ! Et même, il avive et stimule nos consciences : il faut que le remède soit résolument à la hauteur du mal.

Nous devons prendre des décisions adaptées à la catastrophe que nous découvrons. Les règles actuelles d’exercice de l’autorité, du pouvoir et des responsabilités qui ont permis ce désastre ne permettront pas d’y remédier. Le temps des bonnes résolutions est terminé. Il faut agir, vite et bien. Disparaître ou renaître, il faut choisir. Déjà les catholiques d’Allemagne, face à la même catastrophe, explorent les contours d’une « Église d’après » au travers d’un chemin synodal.

À nous aussi d’imaginer une nouvelle organisation, de nouvelles règles qui soient de véritables garanties que plus jamais, dans la maison Église, de tels abus ne puissent se reproduire.

Pour ce faire, nous devons nous asseoir à la même table et nous atteler à ce travail. Sommes-nous légitimes ? Mais qui d’autre que nous le serait ? Oui, c’est notre mission de baptisés, hommes et femmes, religieux et religieuses, prêtres, diacres, évêques, et il s’agit de notre maison commune.

Laissons donc au vestiaire les hésitations et les scrupules ; laissons-y aussi titres, crosses, mitres, et cols romains. Et ensemble, frères et sœurs, dans l’humilité qui convient face au drame des victimes, revêtons notre seul vêtement de travail, le vêtement blanc de notre baptême, et ouvrons une « Convention des baptisés et baptisées ».

Ensemble, faisons de l’Église une maison fiable, une maison où les enfants et les femmes sont en sécurité, où les consciences sont respectées, où la liberté est protégée.

Christine Pedotti et Anne Soupa

Si vous désirez

06/10/2021

RECEPTION DU RAPPORT DE LA CIASE -VICTIMES D'ABUS SEXUELS-

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Réception du rapport de la CIASE

1/ Intervention de Sœur Véronique Margron Présidente de la Conférence des Religieux et Religieuses de France (CORREF), au sujet du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans …

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2/ Intervention de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort Président de la Conférence des Évêques de France (CEF), au sujet du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), …

Lire ... https://missiondefrance.fr/reception-du-rapport-de-la-cia...