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12/09/2011

DIX ANS APRES LE 11 SEPTEMBRE

Ch.ROUCOU.pngLETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE
SEPTEMBRE 2011
 
 
EDITO 

En ce début septembre 2011, dix ans après S'attentât  contre les Twin Towers à New-York, les esprits restent marqués par cette tragédie. Symbole dramatique de ce que la folie du terrorisme provoque hélas de manière moins spectaculaire mais quotidiennement dans plusieurs pays de notre monde, aujourd'hui encore. Dans les relations internationales, il y a un avant et un après le 11 septembre 2001. Qu'on le veuille ou non, le regard porté sur les musulmans et l'islam dans notre monde est marqué par cette date.

Pourtant, nous ne pouvons pas rester dans la fascination de ce terrible événement ni en faire porter la responsabilité à chacun des musulmans de notre planète, à commencer par nos voisins.

C'est pourquoi, dès janvier 2002, Jean-Paul II renouvelait l'invitation faite en 1986 aux religions du monde à se retrouver à Assise pour prier pour la paix et à inviter les responsables politiques à signer le Décalogue pour la paix.

A son tour, 25 ans après la première rencontre, les 26 et 27 octobre prochains, Benoît XVI invite des représentants de toutes les religions et des personnes de bonne volonté à reprendre le chemin d'Assise en « pè­lerins de la vérité, pèlerins de la paix » pour « renouveler solennellement l'engagement des croyants de chaque religion à vivre leur foi religieuse comme service pour la cause de la paix. »

Dans « l'esprit d'Assise », de multiples initiatives sont prises, dans le monde entier. En France, des marches, des veillées de prière dont celle proposée par la Communauté Mission de France et d'autres mouvements à Paris, le 26 octobre, à l'église St Merry.

Disciples du Christ dont Paul écrit que « dans sa chair, il a détruit le mur de séparation : la haine » (Eph 4), nous ne pouvons pas prendre notre parti des murs d'incompréhensions, de refus de l'autre ou de haine qui s'élèvent dans notre pays. Il y a là pour les croyants un défi à relever ensemble : que le dialogue interreligieux soit au service de la paix. Le chemin sera sans doute long, encore faut-il s'y engager résolument, avec !a grâce de Dieu !

Christophe ROUCOU, Prêtre de la Mission de France

Directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam, SRI

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