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10/05/2018

LES CHAMPS DE BOOZ ET LES DEMANDEUSES D'ASILE VULNERABLES EN ILE DE FRANCE

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A partir de la G : Sr. Nicole Robion, Francine Sosson et Sr. Eliane Loiseau (Photo : E Auvillain)

Miriam (prénom changé) était infirmière dans un hôpital au Congo. Elle a critiqué en privé la façon dont certains médecins maltraitaient les patients. Quelqu'un l'a dénoncée aux autorités. Elle a été emprisonnée et torturée.
Un jour, elle a été amenée avec un groupe de détenus à un endroit près d'une rivière. Les détenus savaient qu'ils allaient être ligotés et jetés dans la rivière pour mourir.
Un garde s’est approché : « Courez, courez », lui murmura-t-il.
Elle l'a fait pendant des jours, s'échappant à travers la jungle. Les amis et la famille ont rassemblé de l'argent pour pouvoir fuir en France.
Des fonctionnaires de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), qui décide qui peut obtenir l'asile en France, n'ont pas cru à son histoire et ont rejeté sa demande d'asile.
Mais avec l'aide de sœurs et de bénévoles travaillant pour Les Champs de Booz, elle a fait appel et a gagné. Elle est à Paris maintenant, espérant que sa fille la rejoindra bientôt.
En 2003, 23 congrégations religieuses se sont unies pour créer Les Champs de Booz afin d'aider les réfugiés les plus vulnérables en France : des femmes célibataires qui arrivent seules, fuyant un pays où elles sont en danger. Souvent, elles ne parlent pas français, ont vendu la plupart de leurs biens pour payer les trafiquants qui les emmènent en Europe, et ne connaissent que quelques immigrés originaires de leur pays d'origine, qui ne sont pas toujours désireux de les aider.
Elles ont besoin d'un endroit pour se poser, apprendre la langue et faire une formation professionnelle dans un pays où le chômage oscille autour de 10%, ce qu'elles ne pouvaient souvent pas imaginer en quittant leur pays d'origine. Certaines d'entre elles arrivent en France et ne savent pas dans quel pays elles se trouvent. Ce sont les trafiquants qui décident leur lieu d’arrivée.

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