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04/01/2024

UN JOUR DE PLUS POUR MIEUX FAIRE

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Publié le 

 

À contempler l’an neuf en ce début 2024, la désespérance pourrait nous gagner. Une nouvelle séquence du conflit israélo-palestinien se poursuit depuis octobre et nul ne sait encore quand ni comment la violence pourrait cesser. Aux portes de l’Union européenne, l’Ukraine résiste héroïquement mais risque à tout moment de perdre pied face à la machine de guerre poutinienne. Le réchauffement climatique, son lot de dérèglements et la faiblesse de nos sociétés pour changer de modèle provoquent à raison chez certains de l’anxiété et pourraient nous pousser à l’« à-quoi-bonnisme ».

Pour ajouter une touche de noir à ce paysage déjà désolé, Xi Jinping, en présentant ses vœux à la nation, a agité la perspective de la guerre en promettant une Chine « réunifiée », c’est-à-dire englobant Taïwan… Il va sans dire que l’ouverture d’un tel front entraînerait un embrassement géopolitique sans précédent depuis longtemps. Une paix en lambeau, une gouvernance globale du monde défaillante pour la raccommoder et la nécessité de réinventer notre développement technique et social : l’humanité est aux prises à des défis d’une ampleur sans pareille.

Mais peut-on renoncer à l’espérance en cette période de Nativité ? Il n’est d’ailleurs pas certain que, voilà 2023 ans, la Terre ait été moins désolée… Le concert des Anges, près de la crèche, ne chantait-il pas : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et, sur la terre, paix aux hommes et femmes de bonne volonté » (Lc 2, 14) ? C’est dans cette « bonne volonté » que se trouve peut-être la clé. Dans notre capacité à construire des réponses là où nous sommes avec nos moyens propres et avec les charges qui sont les nôtres. D’ailleurs, si nous pouvons nous révolter de certaines situations, c’est aussi parce que nous avons de réelles libertés !

On sait déjà que 2024 ne sera pas une année comme une autre. Année d’olympiade d’été et année d’élection présidentielle américaine, il s’agit aussi d’une année bissextile, qui donne un jour de plus, le 29 février, pour faire mieux ! Chères lectrices et chers lecteurs, avec nos modestes moyens, nous garderons la volonté de vous accompagner sur ces 366 jours pour faire naître des liens de fraternité et résister spirituellement aux sirènes du découragement et aux solutions faussement faciles.

Anthony Favier

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