13/05/2014
LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI n° 366 MAI 2014
Editorial
Mai 2014
Regarder l'arbre pour trouver son chemin, sa vocation
Quand on veut parler d’amour en étant sérieux, on bute à chaque fois sur un mystère. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? On peut bien se débattre comme un lion sûr de lui-même, la question reste toujours ouverte.
Quand on cherche où donner sa vie pour en faire un truc qui ait la pêche, c’est un peu déstabilisant.
Les bûcherons disent qu’un arbre tombe toujours du côté où il penche. Pour trouver sa place, il faudrait alors juste savoir de quel côté l’arbre penche. Même là ce n’est pas simple : ça se joue souvent au millimètre. Tourner autour de l’arbre tranquillement, en prenant le temps, en prenant du recul, en regardant avec d’autres... comme une manière de regarder à distance de quel côté l’arbre penche.
Quand l’Evangile dit “viens et vois », il ne dit pas “vois et viens”. A un moment que chacun connait au fond de lui-même, il faut se rapprocher, venir, faire un pas... pour mieux voir. C’est parfois lent, parfois rapide. A partir de là, trouver sa place, c’est trouver son chemin car on n’en finit pas de venir et de voir...
Trouver sa place c’est bien Le grand défi. Avons-nous une place définie, celle qu’il ne faut pas rater ? Pas sûr. C’est pourtant une question fréquente chez des jeunes.
Le 27 avril dernier, Julie lors de ses voeux au Carmel de Mazille nous le rappelait avec son sourire rayonnant. Les mariages qui se profilent en ce printemps disent la même chose : trouver sa place, c’est vivre une rencontre qui orientera toute sa vie.
Il y a besoin de toutes les branches et de toutes les feuilles pour faire l’arbre : de toutes les professions, de tous les choix de vie, de toutes les allures. Avec les couples, les religieuses et les religieux, les célibataires, il y a aussi besoin de prêtres pour dire que le monde est extraordinaire, qu’il est aimé de Dieu et que l’amour est à portée de vie, à hauteur d’hommes.
Prêtre, pourquoi pas ? On n’en parle pas tant que ça mine de rien. La question est banale et s’adresse à beaucoup. La réponse est sérieuse : il est ici aussi question d’amour, il est aussi ici question de don de sa vie.
Frédéric OZANNE
Prêtre accompagnateur du service des vocations de la Mission de France.
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