Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/01/2019

LES PLUS PAUVRES OUBLIES : ATD QUART MONDE S'INQUIETE DES ANNONCES PRESIDENTIELLES

ATD QUART MONDE.png

ATD QUART MONDE S’INQUIÈTE DES ANNONCES PRÉSIDENTIELLES
En réponse aux mobilisations des gilets jaunes, le Président de la République a annoncé une série de mesures répondant partiellement aux inquiétudes, légitimes, des salariés et retraités modestes. ATD Quart Monde déplore cependant que le Président de la République n’ait fait aucune annonce à destination des plus pauvres dans son allocution du 10 décembre, oubliant de fait ceux qui sont déjà les plus exclus..
Dans le discours tenu par Emmanuel Macron en réponse aux mouvements sociaux qui traversent la France depuis plusieurs semaines, aucune mention n’a été faite des plus pauvres : pas de revalorisation du RSA, rien pour les chômeurs, si ce n’est le risque qu’ils restent sur le bord du chemin à la faveur des annonces faites sur les heures supplémentaires défiscalisées. ATD Quart Monde regrette et condamne cet oubli de celles et ceux pour qui « l’état d’urgence économique et social » dure depuis de longues années.... Lire   LES PLUS PAUVRES OUBLIÉS.pdf 

18/01/2019

SEMAINE DE PRIERE POUR L'UNITE DES CHRETIENS 18 AU 25 JANVIER 2019

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens -

Notre mission à tous

UNITE DES CHRETIENS.jpg

Du 18 au 25 janvier, les églises et les temples résonneront de ces paroles : « Justice et paix s’embrassent. » Dans un monde en pleine convulsion, ce verset peut sonner comme une utopie. Pourtant, en aucun cas, les chrétiens ne peuvent se résigner. D’abord et pour reprendre les mots du pasteur Tullio Vinay, « L’utopie ce n’est pas l’irréalisable mais ce qui n’est pas encore réalisé » ! Ensuite et surtout, pour nous chrétiens, appelés à être « artisans de paix », la construction d’un monde juste et pacifié n’est pas une option : c’est un appel, une exigence.

Comment imaginer en effet que nous, disciples d’un homme, le Christ, qui n’a cessé de proclamer l’égal amour de Dieu pour tous ses enfants et leur égale dignité, puissions tolérer un monde fondé sur la loi du plus fort qui écrase et oppresse ? Comment imaginer que nous, disciples d’un homme supplicié et condamné à mort à l’issue d’un procès sans justice, nous puissions tolérer l’oppression de ceux qui crient pour un monde plus juste ?

La paix, dans la perspective chrétienne, ne saurait exister sans la justice : le livre du Deutéronome – probablement écrit au 6esiècle av. J.C – préconise la nomination de juges, qui ont une mission divine, au même titre que les prêtres : « Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donne, et ils jugeront le peuple avec justice. »

Mais la quête de la justice ne revient pas aux seuls juges : elle est notre mission à tous. Desmond Tutu, archevêque anglican sud-africain le rappelait par ces mots : « Notre dieu dit : dans la mesure où vous l’avez fait à un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. C’est parce que Dieu a dit cela que notre foi en Dieu commande l’obéissance de tout notre être dans le combat contre l’injustice. Combattre l’injustice (…) est un acte profondément religieux. Peux-tu imaginer le sens que prend l’évangile pour des gens dont la dignité est piétinée quotidiennement, pour ceux qui ont le nez collé à la poussière comme s’ils ne comptaient pour rien ? »

Notre famille humaine
Défendre ces personnes qui ne comptent pour rien : voilà la mission de l’ACAT, organisation chrétienne de défense des droits de l’homme depuis plus de quarante ans. Elle puise son inspiration dans deux textes, l’Évangile et la Déclaration universelle des droits de l’homme, textes qui ont en commun de nous exhorter à protéger les plus vulnérables en affirmant l’interdépendance de tous les hommes de la terre comme appartenant à la même famille humaine¹. Cette famille humaine, c’est celle dont parlait Fayçal, prisonnier au Liban depuis sa cellule, en évoquant les militants de l’ACAT qui le soutenaient :

« Ils ne me connaissent pas, ne sont pas du même pays, ni même de la même religion que moi. Mais ils ont fait de moi un membre de leur famille. J’attends les lettres chaque semaine comme une bouffée d’oxygène ; j’utilise un dictionnaire pour comprendre ce qu’ils disent. Certains m’envoient des photos, de belles cartes postales. Je ne pensais pas qu’il y avait des gens aussi humains sur la terre. Personne ne se soucie de moi autant qu’eux. »

 Unis dans la persévérance
Paix. Justice. Si ces mots ont un sens, nous nous devons de les convertir en des actions concrètes. Devant ces combats qui nous dépassent, comment ne pas baisser les bras ? La réponse tient dans notre confiance en Dieu, source inépuisable d’espérance. Nous pouvons compter sur nos propres forces, mais aussi sur le Seigneur, agissant

unitez.JPG

« comme si nous faisions tout et priant comme si Dieu faisait tout », comme le disait une militante acatienne. Ce que nous pouvons faire, nous, ce sont des actes simples : nous informer, alerter, écrire, manifester, sensibiliser…

Mis bout à bout, ils changent la situation de personnes qui n’ont plus d’espoir. Alors que le monde vient de célébrer le 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme qui proclame, comme le fait l’Évangile, la dignité de tout homme, nous lançons un appel : nous tous, chrétiens, mettons toutes nos forces à secourir les plus faibles, à protéger les droits de chacun afin que, partout, « justice et paix s’embrassent » et qu’ensemble, en faisant cela, nous réalisions un chemin d’unité.

1. Le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 va dans le même sens : « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde… »

Source Acat France
©mcr-janvier 2019 

17/01/2019

GRAND DEBAT NATIONAL, TEMOIGNAGE CHRETIEN

Grand débat national, TC participe

C’est parti ! TC s’associe pleinement au grand débat national, et entend formuler, avec vous, des propositions constructives.

Temoignage Chretien Publié le 

Quatre thèmes sont portés à la réflexion et la créativité des citoyens : Comment mieux accompagner les Français dans leur vie quotidienne pour se loger, se déplacer, se chauffer ? / Comment rendre notre fiscalité plus juste, plus efficace, plus compétitive et plus lisible ? / Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ? / Comment faire évoluer l’organisation de l’État et des services publics pour les rendre plus proches des Français et plus efficaces ?

Sur cette base, Emmanuel Macron suggère une trentaine de questions. Mais, bien sûr, chacun est libre de formuler les siennes.

Nous pensons qu’une telle circonstance ne peut être comptée pour rien. La démocratie est un bien précieux qu’il faut faire vivre avec les moyens et les possibilités, les contraintes et les circonstances qui sont celles de notre temps. Il y a quatre années déjà, Témoignage chrétien, constatant l’épuisement de notre cadre constitutionnel, avait rédigé une proposition de nouvelle Constitution. Le texte en est de nouveau disponible sur notre site et il peut être téléchargé en PDF en cliquant ici. Nous y avions introduit une part assez importante de processus participatif. C’est dire que nous ne nous trompions guère dans l’analyse des symptômes qui minaient la République et notre vie politique. Cette proposition peut servir de cadre à la réflexion institutionnelle.

Sur les autres sujets, nous allons vous proposer plusieurs lettres doubles qui vous permettront d’avoir un état des lieux sur chacune des grandes thématiques.

La première portera sur la fiscalité, et rappellera précisément quels sont les différents types d’impôts, comment ils sont prélevés, sur quelle assiette, et à quoi ils sont attribués.

Ces informations factuelles seront enrichies d’éclairages, d’analyses et de propositions.

Parallèlement, nous allons ouvrir un espace de discussion sur le site, afin de recueillir vos idées et vos suggestions. Vous pouvez aussi participer en nous écrivant directement, par courrier postal (28, rue Raymond Losserand – 75014 Paris) ou électronique (redac@temoignagechretien.fr).

Nous verserons alors au débat public les contributions de nos lecteurs et lectrices selon les modalités qui seront définies par la CNDP.

TC

16/01/2019

BEATIFIFICATION DES MARTYRS D'ALGERIE -TEMOIGNAGE DE L'ONCE DE CHRISTIAN DE CHERGE

Je vous envoie un texte écrit par Hubert de Chergé (mon père), en réaction à la Béatification des Martyrs d’Algérie, début décembre 2018, à Oran; 

Parmi lesquels les 7 moines de Tibhirine, dont Christian de Chergé (frère aîné de mon père et mon oncle) était le Prieur… Charles de CHERGE, (oncle de Christian de CHERGE)

Hubert de Chergé 24 décembre 2018

HUBERT DE CHERGE.jpgPhoto HUBERT DE CHERGE

Une béatification pour Aujourd’hui placée sous « le signe d’Oran », celui de la rencontre.
Comment oublier le merveilleux accueil de l’Algérie ?
Comment ne pas être bouleversés par cette célébration du 8 décembre 2018 unissant nos 19 martyrs aux 200000 victimes algériennes de la décennie noire ?
Comment être porteurs de ce message de fraternité sans frontières ?
Ces martyrs sont des témoins d’une Espérance à vivre aujourd’hui.
Le drame traversé par l’Eglise d’Algérie mêlant son sang à un peuple meurtri et qui l’aime a pris des dimensions planétaires.

Le signe d’Oran, ce sont les extraordinaires rencontres vécues au long de ces trois journées entre Oran, Tibhirine et Alger. Témoignages tout simples, du coin de la rue, avec des anonymes qui tous ont eu des proches tués ou disparus, sont heureux de trouver en nous des croyants et qui rêvent d’un monde où ensemble nous puissions être, contre les fondamentalismes à l’origine de tant de violence, des artisans de paix et de justice. Le signe d’Oran, ce sont, parmi d’autres, deux images inoubliables. Celle des mains étroitement liées l’une à l’autre de la sœur de Mgr Claverie et de la mère de Mohamed Bouchiki, qui revivent dans ce lien d’âme à âme, l’amitié de Pierre et Mohamed tués ensemble le 1er août 1996. L’autre image de rêve, c’est aussi celle de Tayeb, le fils de Mohamed, au milieu de la famille de Christian, renouant ainsi une amitié vécue jusqu’au don de sa vie par l'« l’ami parti devant » le 8 novembre 1959 et retrouvé grâce à Fadila Semai. Le signe d’Oran, ce sont ces retrouvailles à Tibhirine entre le Père Jean-Pierre, dernier survivant des moines et les hommes du village. Etreintes longues et lumineuses : « Nous attendions ce jour depuis 20 ans, nous l’avons revu et il nous a revus ! … » Puis, moments comme suspendus : Youssef et Samir conduisant avec tant de respect et de tendresse JeanPierre sur les tombes et s’arrêtant sur chacune pour redonner vie à chaque frère à travers leurs silences habités et leurs quelques mots et anecdotes échangés. Cette béatification extraordinaire, célébrée dans l’émotion et la simplicité, nous a donné à voir un signe plein d’A-venir sur les belles pages à écrire entre la France et l’Algérie, par-delà les drames du passé, dans l’esprit de ces amitiés qui sont allées de part et d’autre jusqu’au don
de leur vie. De même cette béatification inédite en terre d‘islam donne un éclairage saisissant sur l’émulation spirituelle vécue dans le respect mutuel entre l’Eglise d’Algérie et le peuple algérien et sur une relation placée si naturellement dans un esprit de service. Plus globalement, cette béatification de la rencontre donne un message plein d’espoir à tous « les frères en humanité » croyants ou incroyants : quand les murs tombent, les bâtisseurs de paix peuvent construire des ponts.

15/01/2019

PARTICIPATION : EFFET DE MODE OU REVOLUTION

Logo du site
Par : Aurore Chaillou L'ÉQUIPE DE RÉDACTION 

PROJET PARTICIPATION.JPG

Clic sur photo pour lire l'article ou voir ci-dessous

Participation : effet de mode ou révolution ?

Associer les habitants, les bénéficiaires ou les usagers aux actions qui les concernent : le principe semble acquis pour nombre de collectivités, d’associations, de bailleurs. Mais est-ce au point de partager le pouvoir ? Quelles formes doit prendre la participation pour bousculer l’ordre établi ?

« Participer » pour secouer le pouvoir


« Enfin, nous avions le droit de donner notre avis. Enfin, nous étions des êtres humains à part entière. » Gilberte Brossolette, femme politique et résistante, se remémore ainsi le 29 avril 1945, ce jour où les femmes françaises purent voter pour la première fois. Aujourd’hui, le droit de vote n’est plus synonyme ni de reconnaissance des individus ni de vigueur démocratique. Abstention, vote blanc, méfiance à l’égard des élus, la démocratie représentative est en crise. Comment, alors, réconcilier les citoyens avec la chose publique ? C’est le défi de la démocratie participative. Mais pourquoi « participative » ? La démocratie n’est-elle pas le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln, 1809-1865) ? C’est qu’un gouvernement « par le peuple » et « pour le peuple » n’est jamais acquis. lire ...  https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/participa...