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28/12/2018

ECHOS D'UN VOYAGE EN PALESTINE

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CHOISIS LA VIE : une terre en attente de paix.

Martine COOL, communauté Mission de France

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Du 18 au 27 novembre j’ai sillonné la Palestine, dans le cadre d’un voyage organisé par l’hebdomadaire La Vie, à la rencontre d’acteurs de la paix : tous nous ont dit : racontez ce qui se passe ici, ne nous laissez pas seuls, l’opinion publique internationale est notre dernière planche de salut ! Ce texte tente humblement de répondre à ce cri … on dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières….
Vendredi 23 novembre – Camp de réfugiés Al Rowwad, à Bethléem, créé en 1948.
6400 réfugiés – dont 66% ont moins de 18 ans – vivent sur un terrain de 4 hectares. L’un d’entre eux, né dans ce camp, qui a réussi à en sortir pour faire des études en France, a décidé d’y revenir pour fonder en 1996 un centre culturel appelé « Belle résistance ». Une démarche non-violente pour inviter les jeunes à vivre pour la Palestine, plutôt que de mourir pour la Palestine. Par le théâtre, la danse, la musique, des tournées organisées dans le monde, des enfants sortent de l’enfermement, découvrent « un monde libre, normal ». L’initiative a reçu un prix international d’entreprenariat social.
« On ne peut pas se permettre le luxe du désespoir… toute résistance est légitime, armée ou non armée ; notre but est de donner de l’espoir aux enfants en leur permettant de créer leur avenir ; ce n’est pas un projet, c’est une mission de vie ! » LIRE LA SUITE ... 
Choisis la vie. Echos d'un voyage en Palestine.pdf

27/12/2018

2019 : TENIR, RESISTER, COMBATTRE

TC BOUGIE 2019.JPG

« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ! » Puissions-nous méditer ce vers d’Edmond Rostand (Chantecler) tandis que s’achève l’année

Publié le 27 décembre 2018, par Temoignage Chretien 

Plus que jamais, il nous faut cultiver l’optimisme, et même l’espérance, tant le monde montre un visage brouillé. L’égoïsme tient le haut du pavé, la puissance s’affirme dans sa brutalité. Poutine, Trump, Erdogan et maintenant Bolsonaro au Brésil font assaut de déclarations viriles. Bachar est toujours là ; Netanyahou aussi, même si des affaires de corruption sont en passe de le rattraper.

Dans la vieille Europe, les démocraties chancellent, y compris là où elles semblaient le mieux assurées. Au Royaume-Uni, le Brexit divise toujours autant, jusqu’à ses partisans. La Belgique vient encore de perdre son gouvernement, et nul ne peut dire quand elle en aura un nouveau. En Allemagne, Angela Merkel, qui a annoncé son départ, gouverne prudemment de peur de faire vaciller la fragile coalition qui la soutient. Au sud, si l’Espagne montre une certaine stabilité malgré un gouvernement franchement minoritaire, l’Italie, elle, se vautre avec une sorte de joie mauvaise dans le populisme de Salvini et consorts. Et ne parlons pas de la Pologne ou de la Hongrie, où les droits fondamentaux sont foulés aux pieds par des leaders droitiers et populistes. Quant à la France, une violente fièvre jaune y ébranle non seulement le gouvernement mais aussi le monde politique et syndical.

Au cœur de ce déferlement d’égoïsmes nationaux, la COP24 s’achève sur un échec et le monde fonce dans le mur du réchauffement climatique dans une indifférence quasiment générale. 2019 s’annonce et tout peut aller vers le pire, il semble même que ce soit la pente naturelle des choses.

C’est là qu’il faut « croire à la lumière ». C’est dans ces moments de l’histoire que parfois des hommes et des femmes se lèvent et s’opposent à un cours des évènements qui paraissait irrésistible. C’est le moment d’engager les bons combats en gardant la tête froide. Pour la démocratie, d’abord, en nous opposant à tous les dérapages démagogiques. Pour l’Europe ensuite, qui est la bonne dimension pour influencer le cours de l’histoire. La France peut peser en Europe, et l’Europe peut peser dans le monde. En 2019, TC fera entendre cette voix. Elle est certes petite, mais, avec vous, nous comptons bien la faire résonner haut et fort.

TC 

16/12/2018

COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - EDITO -

favart.JPGNe rien lâcher

Maintes fois, ce commentaire convenu meuble l’attente à la mi-temps d’un match dont l’issue reste incertaine. On l’a retrouvé inscrit sur les gilets jaunes. Que faut-il ne rien lâcher au plus fort de la lutte ? Une revendication, un territoire, un chiffre, un os à ronger ?

Plusieurs médias ont sollicité nos propres commentaires : « vous qui êtes sur le terrain, vous qu’on devine présents sur les ronds-points, que pensez-vous des gilets jaunes ? »

Maintes et maintes fois, j’ai tempêté contre la métropolisation, la relégation des territoires ruraux, la disparition des services publics de proximité, le court-circuit jusqu’au mépris des corps intermédiaires, la financiarisation de l’économie aux dépens des travailleurs, la confiscation des leviers du pouvoir par une élite sociale formatée et convoitée par de grandes écoles.

Mais je n’avais pas imaginé les modalités d’une colère hors cadre, d’une révolte hors délégation représentative. Les réseaux sociaux ont-ils rendu caduques les formes traditionnelles de députation ? Combien de manifestations, comme la loi travail par exemple, se sont heurtées à un mur, se sont vu brisées par un dialogue de sourds ?

Alors, que faut-il ne pas lâcher ?

Plus je lis les commentaires de cette révolte, plus je crois que c’est la dette mutuelle qu’il ne faut pas lâcher. Qu’on l’appelle impôts ou taxes, la dette c’est ce qui nous fait tenir ensemble, à cause même de la pluralité des milieux sociaux, des appartenances, des opinions, des modes de vie.

La dette est au cœur de la question du bien commun, à condition qu’elle soit socialement juste, qu’elle soit portée équitablement, et qu’elle permette la redistribution effective non seulement des richesses, mais aussi celle du pouvoir d’agir et de décider.

Oui, il ne faut pas lâcher ceux qui font violence en prenant la tangente de l’évasion fiscale, en trichant avec l’intérêt général, en moissonnant à court terme sans semer pour l’avenir. L’utilisation de droits sans devoirs correspondants se révèlent mortifère pour le tissu social. Encore faut-il faire la différence entre le profit et le bénéfice (ce qui fait du bien à la société). Et n’être point sourd à ce que représente spirituellement le devoir mutuel.

« Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent ».

La dette entre générations, la dette envers la terre et ceux qui la cultivent, la dette envers les élus de terrain, la dette envers les mouvements d’éducation populaire, la dette envers tous les militants du monde syndical, les bénévoles du monde associatif. La dette envers ceux qui ont faim, qui collectent nos déchets, qui soignent ou prient jour et nuit, qui n’ont pas de place dans la maison commune.

Et toi, là-haut ou là-bas, sais-tu à qui tu dois d’être là ?

 Arnaud Favart

Vicaire général de la Mission de France

05/12/2018

LES ACTUALITES DE LA MISSION DE FRANCE

Béatification des 19 martyrs de l'Eglise d'Algérie

Toute la communauté de la Mission de France s'associe dans l'amitié et la prière à ceux et celles qui sont réunis à Oran, à l'occasion de la béatification des 19 martyrs de l'Eglise d'Algérie.

Depuis près de 70 ans, des prêtres et des laïcs de la Mission de France ont partagé et partagent aujourd’hui encore la vie des populations d’Algérie. Cette communauté de destin s’est vécue dans les heures de joies comme dans les moments de drame et de souffrances. Communauté de destin qui les a conduits à rester aux côtés du peuple algérien au moment de l’indépendance comme durant « la décennie noire ». Avec les sœurs et frères béatifiés, et avec tant d’autres, ils ont partagé le même engagement et vécu les mêmes risques.

Aujourd’hui, avec l’Eglise qui vit en Algérie, nous voulons rendre grâces à Dieu pour ces 19 martyrs, hommes et femmes, qui ont vécu jusqu’au bout l’amitié et la solidarité avec le peuple algérien et ont donné leur vie par amour, à la suite de Jésus. Si leur témoignage nous invite à rendre grâces à Dieu, il nous trace aussi une route et nous engage à inventer, aujourd’hui, entre les deux rives de la Méditerranée et là où nous vivons en France, des chemins de rencontre et de fraternité. Que Dieu nous en donne la grâce et l’audace !

Hervé Giraud, prélat de de la Mission de France,

L'équipe épiscopale,

Jean Toussaint, Jean-Marie Lassausse, Christophe Roucou

Retransmission dimanche 9 décembre sur KTO : >>>

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Fred Ozanne sur le site aletia.org

"Père Fred, un maçon pour le Très-Haut" :

Lire l'article : >>>

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 Samedi 8, dimanche 9 décembre 2018, à Paris

L'association Jean Debruynne "En Blanc Dans le Texte" est partenaire du spectacle.

Le scénario a été écrit à partir du recueil de témoignages de réfugiés. Ils seront sur scène avec 50 autres acteurs bénévoles. On y découvre leur histoire, leur culture, leurs espoirs et leurs rêves, leurs questions. Des textes de Jean y sont repris.

Auditorium Saint Germain - 75006 Paris

 >>> En savoir plus

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NOEL DANS LE METRO,

Samedi 22 décembre de 14h à 19h, Paris métro Opéra , "Vivre et faire vivre Noël dans le métro" 

Espace inattendu pour faire une pause là où tout le monde court, s’exprimer sur les murs et se rencontrer là où personne ne se parle, vivre un moment gratuit plutôt que l’hyperconsommation, faire la fête ensemble plutôt que chacun chez soi… S’ouvrir à autre chose, à un autre qui se manifeste de façon inattendue !

Suivi d’un repas partagé et d’une veillée pour relire et célébrer à partir de 20h au 13 rue Paul Bert à Ivry sur Seine. 

Répétitions: Au 13 rue Paul Bert à Ivry sur Seine, M°14, 7; Olympiades, Porte d’Ivry, Mairie d’Ivry Jeudi 22 novembre 19h30-22h30

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