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31/12/2022

L'AVENIR :UNE HISTOIRE D'AMOUR

GARRIGUES.GIFL’AVENIR : UNE HISTOIRE D’AMOUR

publie le 31 décembre 2022 par Garrigues et Sentiers

2022 s’achève, l’aube de 2023 pointe…
En ce passage d’une année à l’autre, nous reproduisons cet article de Guy Aurenche, en forme d’écho personnel au débat « Aimer l’avenir en dépit de tout » que Saint-Merry-hors-les-murs avait tenu en décembre dernier et que l’on peut visionner sur la toile : 
https://www.youtube.com/watch?v=pt1cY21g5j0
Car aimer l’avenir, c’est la grâce que nous vous souhaitons pour 2023, amis internautes !
                                                                                                                         G & S

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22/12/2022

VOEUX 2023 -COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE

"Nous devons garder la flamme allumée

la flamme de l'espérance qui nous a été donnée,

et tout faire pour que chacun retrouve la force 

et la certitude de regarder l'avenir avec un esprit ouvert,

un coeur confiant et une intelligence clairvoyante."

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La Communauté MISSION DE FRANCE vous souhaite un joyeux NÖEL,

et vous présente ses meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023

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L'équipe de BOBIGNY se joint à ces voeux et vous remercie pour votre fidélité au blog de notre équipe. N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions 

JOYEUX NOËL !                                 MEILLEURS VOEUX 2023.jpg           vieillardbaron478@gmail.com

 

20/12/2022

PLACES AUX FEMMES DANS L'EGLISE

SAINT MERRY HORS LES MURS

Photo Benjamin Trösch Sur Unsplash 2

Photo Benjamin Trösch sur Unsplash

Un collectif d’associations catholiques a présenté le 19 décembre à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Évêques de France, ses premiers travaux dans le cadre de la Commission d’Étude sur la Place des Femmes dans l’Église (CEPFE).

La Commission d’Étude sur la Place des Femmes dans l’Église (CEPFE) a été créée en juin 2022 avec le triple objectif de constater, proposer et agir :

  • constater, en diffusant un état des  lieux sincère et transparent sur la place des femmes dans l’Église ;
  • proposer et agir, en co-formulant des changements structurants et symboliques.

Les membres  de la CEPFE ont été représentés auprès de Mgr Éric de Moulins-Beaufort par l’historienne Annie Crépin, la sociologue Geneviève Decrop et la théologienne Sylvaine Landrivon. Elles ont exposé les premiers travaux de la CEPFE :

La CEPFE va également proposer un questionnaire en ligne, destiné à celles et ceux qui n’ont pas participé au Synode mais souhaiteraient s’exprimer sur la place des femmes dans l’Église. Mis en ligne le mercredi 21 décembre, les réponses à ce questionnaire viendront alimenter les travaux de la CEPFE.

La CEPFE s’est constituée au début de l’été 2022 sur l’initiative de membres des associations Toutes Apôtres ! et Comité de la Jupe. Depuis, elles ont été rejointes par plusieurs associations : Croyants En Liberté Yvelines(CELY) ; le Carrefour Chrétiens Inclusifs (CCI) ; David &Jonathan ; Femmes et Hommes Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société (FHEDLES) ; Les 7 pour faire du 9 ; Mouvement Chrétiens des Cadres (MCC) ; Oh My Goddess ! ; Saint-Merry Hors-les-Murs ; Les Réseaux du Parvis.

Ensemble, ces associations partenaires forment un collectif de croyant·es aux profils multiples femmes et hommes, laïc·ques et clercs, jeunes et seniors, etc. D’autres organisations et associations catholiques devraient bientôt se joindre à cette démarche.

La CEPFE a été créée dans le sillage de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église(CIASE). Dans son rapport, la CIASE estime « qu’ il faut, au regard du principe d’égale dignité, grandement renforcer la présence des laïcs en général et des femmes en particulier dans les sphères décisionnelles de l’Église catholique »[4]

Le fonctionnement de la CEPFE se veut collégial ; chaque représentant·e des associations prend part aux décisions. Elle est placée sous le contrôle d’un comité de sages.

Pour Annie Crépin, présidente de l’association FHEDLES et membre de la CEPFE, il s’agit de « discerner ce qui fonctionne bien et ce qui nécessite d’être transformé par des actions ajustées et inclusives ». Avec la CEPFE, elle espère que « l’invention de pratiques nouvelles permettra un renouveau profond de l’Église au service de l’Évangile ».

La CEPFE est une réponse laïque au scandale de la discrimination des femmes dans l ’Église catholique, alors que cette dernière traverse une série de crises : abus sexuels, abus de pouvoir, abus spirituels, polarisation des fidèles, vieillissement des prêtres, désertion des paroisses et des séminaires.

La CEPFE compte des clercs en son sein et espère pouvoir collaborer au plus près de l’institution catholique afin de remplir la mission qu’elle s’est fixée, pour le bien  commun de l’ensemble des baptisé·es. Pour cela, et soucieuse de refléter la diversité de l’Église catholique française, la CEPFE est ouverte à toutes les bonnes volontés.


[1] Les chemins du Synode : que veut l’Église de France ? Rapport de dépouillement et analyse des synthèses du synode sur la synodalité 2021/2022, 25/10/2022.
[2] Cf. Collecte des synthèses synodales et Document d’accompagnement de la collecte des synthèses synodales, CEF, 09/06/2022.
[3] Des femmes dans la Bible mais en marge de l’institution, 10/2022.
[4] Recommandation n° 36, Les violences sexuelles dans l’Église catholique, France 1950-2020, Rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, Octobre 2021, p. 62.

04/12/2022

NOËL : UNE LUMIERE DANS LA NUIT

 
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Jacques Gaillot, Evêque de Partenia, Paris, 4 décembre 2022
Noël : une lumière dans la nuit
Les évènements qui entourent la naissance de Jésus évoquent ce que beaucoup de familles vivent aujourd’hui : des gens obligés de prendre la route, une femme qui ne trouve pas de place pour mettre son enfant au monde, le refuge dans des pays voisins, des enfants victimes de la cruauté de la guerre…
Noël est la folie de Dieu qui se fait homme. Jésus naît pauvre : il a comme berceau, une mangeoire d’animaux.
L’Enfant de Bethléem ne vient pas pour dominer. Son humble et fragile présence laisse pressentir qu’il est là pour les autres et que la vraie grandeur est de se donner.
Sous le métro aérien, des migrants africains sont entassés. Ils se lèvent et s’approchent pour prendre la nourriture qui leur est distribuée. Un homme fort sert une louche de lentilles puis chacun prend : une banane et un morceau de pain.
Y aura-t-il assez de lentilles pour tout le monde ? Je m’approche de la grande bassine pour m’en assurer. Hélas ! elle sera bientôt vide.
 
Je m’adresse à l’homme qui sert et que je ne connais pas : « Il faudrait faire un miracle ». Surpris, il me regarde : « Ce serait plutôt à vous de le faire ». Il ajoute : « Quand il n’y en a plus, il n’y en a plus ». Et prenant sa lourde bassine, il la charge dans sa camionnette et s’en va.
Les Africains qui n’ont rien eu, ne protestent pas. Ils ont l’habitude d’attendre en vain. Mais voici que le miracle se produit, dans la simplicité et la discrétion. Spontanément, ceux qui ont commencé à manger tendent leur assiette de lentilles ou une banane ou un morceau de pain à ceux qui n’ont rien reçu. Tous ont pu manger.
Ces migrants ont ouvert leurs cœurs et leurs mains à l’amitié et au partage. Des pauvres ont aidé des pauvres.
Une lumière a brillé dans la nuit.
Joyeux Noël .
Jacque Gaillot, , Evêque de Partenia, Paris, 4 décembre 2022

01/12/2022

PEUT-ON GOUVERNER CONTRE LES PEUPLES

TC.GIF

 

Oui, bien sûr, il suffit de manier efficacement la force, d’emprisonner les protestataires, de tirer sur la foule… Mais combien de temps cela peut-il durer ? En Iran, le mouvement des femmes, et désormais des hommes et des femmes, montre que le temps joue contre les autocraties. C’est peut-être aussi ce qui se passe actuellement en Chine, où les populations confrontées à la violence et l’arbitraire des confinements liés à la politique « Zéro Covid » commencent à se rebiffer.

On se prend à espérer que les familles des mobilisés russes envoyés sur le front d’Ukraine auront, elles aussi, le courage de faire entendre leur voix pour sauver leurs hommes. L’histoire regorge hélas de protestations écrasées dans le sang. Mais elle n’abonde pas moins en tyrans démis, en dictatures renversées. On peut même affirmer sans erreur, au regard de l’histoire longue, que, au bout du compte, le peuple est toujours vainqueur… mais au prix de combien de souffrances, de combien de sacrifices ? Quels sont les ressorts de ces révoltes ?

D’abord, le blocage ou l’inexistence du processus démocratique. Pourquoi risquer sa vie si le changement peut venir du dépôt d’un bulletin dans une urne ? Cette simple observation devrait nous faire chérir nos régimes démocratiques, quels que soient les défauts que nous leur trouvons. Un autre grand ressort est lié à la perte de l’équilibre entre la liberté et la sécurité. En effet, le principal argument déployé par les régimes autoritaires est celui de la sécurité. Certes, laissent-ils entendre, les libertés publiques sont bafouées, mais la paix civile est assurée. La Chine, par exemple, promeut un modèle – dit d’« harmonie » – au nom duquel la population est supposée accepter des mesures de surveillance étroites. Le gouvernement chinois semble pourtant avoir mal évalué la soumission de sa population. Lorsque les mesures de protection mettent en péril la sécurité et la vie des personnes, elles ne sont plus supportables. En Iran, c’est la violence et l’immobilisme du régime qui le font vaciller. Le sursaut populaire sera-t-il suffisant ? Peut-être pas cette fois… mais, sinon, la prochaine ?

La grande leçon est celle de la résilience des démocraties : une leçon que la monarchie catholique romaine devrait peut-être méditer…

Publié le