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30/04/2020

HERVE GIRAUD, PRELAT DE LA MISSION DE FRANCE PREND LA PAROLE POUR LE 1ER MAI

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A TOUS LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE

Bonne fête du travail dans les circonstances exceptionnelles actuelles.

«Travailler pour la nourriture qui demeure … jusque dans la vie éternelle » (Jn 6,27) 1er mai 2020

En ce temps de confinement, qui est venu bouleverser le cours ordinaire de nos activités, cette fête du travail prend évidemment un accent particulier. Par l’absence de travail, certains ont pu expérimenter l’importance de celui-ci pour vivre en société. D’autres, par un surcroît de travail, ont vécu l’épuisement, le stress ou le découragement : travailler pour quoi ? travailler pour qui ? travailler jusqu’où ? Nous pourrions reprendre autrement une formule de Jésus sur le sabbat : « le travail a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le travail. » En effet, le travail n’est pas qu’un droit universellement reconnu : il constitue un des éléments fondamentaux de la personne humaine comme de la société. Devant les nécessités sanitaires, les impératifs économiques ont su s’effacer, montrant qu’ils n’étaient jamais mieux ordonnés qu’au service de l’Homme. Le travail et ce qu’il produit permettent de vivre et de faire vivre son prochain, sa famille et la société tout entière. 

Lire ... Prise de parole Hervé Giraud 1er mai 2020[23353].pdf

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CCFD - COMITE CATHOLIQUE CONTRE LA FAIM ET POUR LE DEVELOPPEMENT

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CCFD-TERRE SOLIDAIRE
1er mai : « plus jamais ça ! »

https://ccfd-terresolidaire.org/actualites/1er-mai-plus-j...

La pandémie qui se répand dans le monde entier révèle de manière tragique les dérèglements du capitalisme néolibéral et productiviste ainsi que les dysfonctionnements de l’actuelle gouvernance mondiale.

La situation nécessite d’affronter ensemble les urgences écologiquessociales et démocratiques. Les impératifs de santé publique seront à l’honneur de ce 1er mai.

Nos organisations appellent à manifester la solidarité avec les travailleurs.ses, en France et dans tous les pays, dont les activités continuent, souvent sans même le matériel de protection nécessaire.

La solidarité aussi avec les « invisibles » que la crise a pourtant révélé.e.s comme indispensables, ainsi qu’avec les précaires et les « sans », dont la situation s’est dramatiquement aggravée pendant la crise.

Pour tout cela, nous exigeons :

• que la santé de toutes et tous soit une priorité, maintenant et après le 11 mai, date annoncée de sortie du confinement alors même que les conditions sanitaires ne sont pas réunies.

• que toutes les mesures d’urgence soient prises pour lutter contre les inégalités sociales et pour préserver les droits de chacun.e durant cette période, dont celui d’un travail, d’une alimentation, d’un logement de qualité.

• que la protection sociale des jeunes soit refondée afin de les faire rentrer dans le droit commun. Les jeunes ne peuvent être ni la variable d’ajustement, ni les oublié.e.s de l’après.

• que la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité soient des priorités pour le plan de relance de l’économie, à la mesure de l’urgence climatique.

• une solidarité avec les populations des pays pauvres, premières victimes des dérèglements climatiques, touchés par la crise sanitaire alors que leurs systèmes de santé et leurs services publics sont encore moins préparés que le nôtre à faire face à cette pandémie, sous la menace de crises alimentaires émergentes, passant en premier lieu par l’annulation de leur dette extérieure et le versement de financements additionnels d’urgence.

• que les multinationales s’assurent du respect des droits humains et de conditions de travail décentes pour les travailleuses et travailleurs employé.e.s par leurs filiales, fournisseurs et sous-traitants à travers le monde plutôt que de les laisser sans revenus, aides ou protections sociales, les rendant plus vulnérables aux risques d’exploitation plutôt que de verser des dividendes à leurs actionnaires.

Le monde d’après doit enfin appliquer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ce sont souvent des femmes, dans l’ensemble du secteur de la santé et du social, dans les services publics, dans les commerces, dans l’agroalimentaire, qui ont sauvé des vies, ont permis de nous alimenter, ont assuré des missions de protection de la population et ont permis à notre pays de tenir alors qu’elles sont toujours bien moins payées que les hommes : il est temps de reconnaître leur investissement.

Le monde d’après ne doit pas non plus se solder par de nouvelles régressions des droits démocratiques. De ce point de vue, en France comme ailleurs conscient.e.s de la nécessité de respecter toutes les mesures de confinement nécessaires, nous ne sommes pas moins indigné.e.s des violences policières, des contrôles abusifs, des atteintes à la protection des données personnelles et de la vie privée, de la violation des droits des migrant.e.s

Lors de ce 1er mai, nous manifesterons aussi pour exiger un plan de relocalisation solidaire et écologique des activités de l’industrie, de l’agriculture et des services :

• « plus jamais » des travailleur-ses mis.e.s en concurrence et appauvri.e.s !
• « plus jamais » la dépendance aux marchés internationaux comme le manque de masques, de surblouses et de médicaments,
• « plus jamais » les produits qui font le tour de la planète engendrant pollutions et émissions de gaz à effet de serre !
• Et « plus jamais » la captation des ressources naturelles du Sud au seul profit des transnationales des pays riches.

Pour que le jour d’après ne soit plus comme le jour d’avant, tout soutien public aux entreprises doit d’ores et déjà être conditionné à une reconversion écologique et sociale, qui nous permettra de créer des centaines de milliers d’emplois de qualité en France.

Le gouvernement ne doit pas remettre en cause, sous l’influence des industries polluantes, les engagements et les objectifs environnementaux, déjà très en dessous du niveau exigé par l’urgence climatique.

Il doit aussi suspendre les ventes d’armes qui alimentent les conflits et le terrorisme, et réfléchir à abandonner la dissuasion nucléaire coûteuse et plus dangereuse qu’efficace.

Nous exigeons que la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité soient des priorités pour le plan de relance de l’économie, et qu’elles soient à la mesure de l’urgence climatique.

Lors de ce 1er mai, nous manifesterons encore pour obtenir un plan de développement de tous les services publics et une revalorisation des métiers d’utilité publique :

• « plus jamais » les hôpitaux débordés du fait des fermetures de lits et du manque de soignant.e.s,
• « plus jamais » d’une recherche publique manquant de crédits,
• « plus jamais » des services publics exsangues,
• « plus jamais » des Ehpad délaissés,
• « plus jamais » des personnes sans revenu et en précarité alimentaire.
• « plus jamais » de fausses excuses quant au manque de budget public pour les financer, alors qu’une fiscalité plus juste (y compris sur la fortune / le patrimoine), une véritable lutte contre l’évasion fiscale et la transformation de la dette publique en dette perpétuelle à taux zéro par la BCE en donneraient les moyens.

Même confiné.e.s, manifestons toutes et tous le 1er mai, depuis chez soi, avec des pancartesbanderoles ou en envahissant les réseaux sociaux.

Rendons visibles, exprimons ce que nous voulons en France comme ailleurs : un changement de cap, pour un futur écologiquesocialféministe et démocratique !

- Covid-19 : plus jamais ça, signons pour le jour d’après !

Vingt-cinq organisations, dont le CCFD-Terre Solidaire, appellent à participer aux mobilisations syndicales pour donner au 1er mai 2020, journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs, un écho tout particulier dans le contexte de crise sanitaire.

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28/04/2020

ÊTRE CHRETIEN C'EST AVOIR LA PASSION DE L'HOMME -MGR JACQUES GAILLOT -

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Au cours d’un repas, mon voisin de table qui est prêtre m’informe qu’il a reçu une pétition pour signature :
« On demande d’anticiper l’ouverture des lieux de culte. Qu’en penses-tu ?»
Ce genre de demande provoque en moi un réflexe d’agacement. Je supporte mal que l’Eglise pense à elle, se préoccupe d’elle.
L’urgence est ailleurs. Ce serait un comble que les lieux de culte puissent ouvrir avant les bars et les restaurants !

Ce n’est pas le culte qui est premier. Ni la pratique religieuse.
Ce qui intéresse le plus l’homme de Nazareth, ce n’est pas la religion, c’est un monde plus humain, plus solidaire, plus juste.
Son bonheur c’est de nous voir heureux tous, en commençant par les derniers. Il est venu pour libérer les opprimés. Sa mission est de libérer pas de restaurer.

Être chrétien c’est avoir la passion de l’homme.
Aujourd’hui, avec la pandémie, tant de gens sont au chômage, tant de familles ne peuvent plus payer leur loyer,
tant de gens et leurs enfants connaissent la faim, tant de gens connaissent la maladie et la solitude…

Le beau risque de l’Eglise est d’être à leur côté. Sans hésiter. Sans attendre. L’Eglise n’est jamais elle-même sans les pauvres.

Mon voisin attend ma réponse : « Moi je ne signerai sûrement pas une telle demande. L’important n’est pas de repartir comme avant. L’important est d’aller vers les blessés de la vie. L’humain d’abord. »

Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
28 avril 2020//

TROIS MILLIARDS DE MARINS - TEXTE D'ARNAUD DE BOISSIEU , PRÊTRE DE LA MISSION DE FRANCE A CASABLANCA

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Clic sur photo ou Trois milliards de marins

23/04/2020

- BENEDICTION -

Christine PedottiEDITO Bénédiction

Publié le par Christine Pedotti

La crise dans laquelle nous plonge le coronavirus est un extraordinaire révélateur. Oh, certes, tout n’est pas dit, loin de là, et bien téméraire celui ou celle qui pourrait, avec assurance, dire quel sera le monde demain, meilleur ou pire. En revanche, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir ce qu’il est aujourd’hui. Et, paradoxalement, les valeurs qui président aujourd’hui aux choix des divers gouvernements et que valident les peuples sont celles dont on annonçait le discrédit depuis des années.

On disait que l’économie et la finance dirigeaient tout et que, face à ces puissances, les vies humaines étaient comptées pour peu, voire pour rien. Et que voit-on ? Au nom du risque que le virus fait peser sur le système sanitaire, c’est-à-dire sur notre capacité de soigner des malades et de sauver des vies, on a tout simplement mis l’économie à l’arrêt. Certains, d’ailleurs, murmurent – contre le sentiment général – que ce n’est pas un choix rationnel ; non parce que l’argent vaut plus que la vie mais parce que le risque économique et social pour l’après se révélera plus destructeur de vies que le virus. Ils murmurent car ils savent que, même si ce qu’ils disent procède non du cynisme mais de la logique, ils sont inaudibles. « Sauvons les vies d’abord, pour l’économie, on verra ensuite », voilà ce que pense la majorité. Et c’est d’ailleurs ce que disent la plupart des autorités partout dans le monde : les vies d’abord.

Certes, les grincheux observeront que le souci de la vie s’arrête en gros au territoire national, et il est vrai que le chapelet égrené chaque soir des « performances » de tel ou tel pays en nombre de décès et d’hospitalisation est irritant. Mais n’oublions pas que les régions limitrophes du Grand Est, allemande et suisse, ont accueilli des patients français ; une vie est une vie, italienne, française ou anglaise.

Observons aussi l’inventivité des uns et des autres, la générosité, la fraternité qui s’expriment par tant de moyens, petits ou grands. L’aurions-nous parié il y a quelques mois ? Alors, pour quelques instants, oublions nos peurs et nos angoisses et osons admirer et nous émerveiller : il y a du bon dans notre humanité.

Christine Pedotti

L'EGLISE CATHOLIQUE DE FRANCE SOUHAITE BON RAMADAN AUX MUSULMANS

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L’Eglise catholique de France souhaite bon Ramadan aux musulmans

20 avril 2020

En cette fin du mois d’avril 2020, la communauté musulmane va entrer dans le temps du Ramadan. Comme précédemment pour la communauté juive à l’occasion de Pessah et de la communauté chrétienne à l’occasion de Pâques, la communauté musulmane se trouve dans une situation totalement inédite et unique. A cause de la pandémie du coronavirus […]en savoir plus ...

 

MISSION DE FRANCE- POUR MEDITER

Confinement et espaces intérieurs
En ce temps de confinement tu n’as peut-être qu’un petit espace comme lieu de vie. C’est peut-être l’occasion d’explorer des espaces plus intérieurs par exemple en méditant. (clic sur image)

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16/04/2020

MON INCROYABLE 93 - LA SEINE SAINT DENIS

J'habite le 93, c'est pour cette raison que je vous partage ce documentaire.

On critique souvent la SEINE SAINT-DENIS, vous pourrez découvrir le Département tel qu'il est et tel qu'on le montre si rarement ...

Mon Incroyable 93, c’est le voyage caméra à la main de Wael Sghaier, Une plongée dans le quotidien d’habitants tout simples et extraordinaires, du berger de Bagnolet, de l’ingénieur du son qui travaille au pied des immeubles du Clos Saint Lazare de Stains à un brasseur bio de Montreuil... Découvrez tous ces visages, ces paysages du coin de nos rues qui font la richesse et la beauté de la Seine-Saint-Denis.

Le documentaire est disponible gratuitement sur internet jusqu’à la fin du mois. Découvez-le ici !


15/04/2020

"CHACUN CHEZ SOI, OUI, CHACUN POUR SOI, NON"

SIGNEZ APPEL.GIF

Bonjour, Je viens juste de prendre part à l'action: “Chacun chez soi, oui, chacun pour soi, non”

Pour y participer, cliquez ici :

 https://missiondefrance.fr/appel-solidaire-au-presi...

De quoi s’agit-il ?

**Face à la crise sanitaire, nous sommes tous vulnérables. Et tous solidaires. Heureusement, cette solidarité est déjà à l’œuvre pour sauver des vies, comme pour éviter le naufrage de notre économie. Cette solidarité doit aussi nous permettre d’éviter un naufrage social. C’est le sens de l’appel que nous lançons au chef de l’État et que nous vous invitons à signer et partager. Afin que les plus fragiles puissent bénéficier d'une prime de solidarité de 250 euros par mois et par personne jusqu'à la fin de la crise.**

**Un appel lancé par** le Secours Catholique-Caritas France

**en partenariat avec** la CFDT, Emmaüs France, l'UNIOPSS, APF – France handicap, FAS(Fédération des Acteurs de la Solidarité), FAP (Fondation Abbé Pierre), Collectif ALERTE, ATD Quart Monde, Fapil, l'Ansa, Semaines Sociales de France, Mission de France, Apprentis d'Auteuil 

 

MISSION DE FRANCE - MESSAGES DE PÂQUES DE NOS AMIS A L'ETRANGER

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Message de Pâques de nos amis à l'étranger : Témoignages de Chine, du Cambodge et de l'Algérie