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09/06/2014

ABBAS,PERES ET LE PAPE : TROIS SUPPLICATIONS POUR LA PAIX

Radio Vatican

Après le temps de prière et l'invocation pour la paix, le Pape François, puis les présidents d'Israël et de Palestine ont pris la parole. Premier à prononcer un discours, le Pape a affirmé qu'il faut du courage pour faire la paix, « bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité » a martelé le Pape. 

Ensuite, le président israélien Shimon Peres a voulu se présenter d’emblée comme un homme venu de la Cité Sainte, Jérusalem, le cœur battant du peuple juif. « En hébreu, a-t-il souligné, le mot Jérusalem et le mot paix ont la même racine ». Citant à plusieurs reprises l’Ecriture Sainte, Shimon Peres s’est dit convaincu qu’Israéliens et Palestiniens peuvent apporter la paix à leurs enfants, le bien-être et la prospérité. 

« Nous avons tous besoin de la paix »

« Deux peuples désirent encore ardemment la paix, a-t-il affirmé. Les larmes des mères sur leurs fils sont gravées dans nos cœurs. Nous devons mettre fin aux cris, à la violence, au conflit. Nous tous, avons besoin de la paix. Paix entre égaux. Nous devons employer toutes nos forces pour l’atteindre rapidement. Même si cela demande des sacrifices et des compromis ». le président israélien a conclu son intervention par une prière : « que celui qui fait la paix dans les hauteurs fasse aussi la paix sur nous, et sur tout Israël, et sur le monde entier, et nous disons, amen ».

Enfin, le président palestinien Mahmoud Abbas s’est exprimé au nom d’Allah, « suprêmement clément, suprêmement miséricordieux ». Il a prié Dieu de sauver Jérusalem en l’appelant « notre Cité bénie : la première Kiblah, la deuxième sainte mosquée, avec tout ce qui l’entoure ». Il a prié au nom du peuple de Palestine, - musulmans, chrétiens et samaritains -, qui « désire ardemment une paix juste, une vie digne et la liberté, dans un Etat souverain et indépendant ». 

« Une terre sûre pour les croyants »

Citant Jean-Paul II, il a souligné que « si la paix se réalise à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier. Nous te demandons, a-t-il alors prié, de rendre la Palestine, et Jérusalem en particulier, une terre sûre pour tous les croyants, et un lieu de prière et de culte pour les adeptes des trois religions monothéistes, judaïsme, christianisme, et islam, et pour tous ceux qui désirent la visiter, comme il est décidé dans le Saint Coran ». Mahmoud Abbas a enfin souhaité une paix juste, la stabilité et la coexistence pour tous les peuples du Moyen-Orient.

le compte-rendu de Romilda Ferrauto 
Photo le président israélien Shimon Peres serre la main du président palestinien Mahmoud Abbas sous l'œil du Pape François

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