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29/08/2016

LA MISSION DE FRANCE A TENU SON UNIVERSITE D'ETE A LYON, DU 14 AU 17 JUILLET 2016

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250 participants se sont retrouvés autour du thème

 « CORPS DU CHRIST POUR LA MULTITUDE »

Qu’est-ce qui nous fait tenir ensemble pour « faire société » ? Que deviennent les corps intermédiaires quand on a mis la primauté sur les droits de l’individu et les réseaux ?

Le corps social renvoie au commun, à ce qui nous fait vivre ensemble avec nos différences.

L’autonomie est une belle conquête, mais sans prise de conscience de nos liens d’interdépendances avec l’environnement, la famille, la société, on ne fait plus corps. On n’est rien sans les autres, sans l’autre...... 

« Il s’agit de passer du monde vécu par chacun au monde commun », explique Elena Lasida.

« Etre prêtre avec les mains pleines d’humanité », Pierre Laurent, prêtre de la Mission de France au Cambodge, accompagnateur du comité de pastorale ouvrière (ouvrières en usine textile)

« En quelle table fraternelle désigner Jésus-Christ qui est pour nous à la racine de la fraternité expérimentée ? », Jean Toussaint, prêtre de la Mission de France, Algérie.

La fragilité institutionnelle de l’Eglise peut être une chance de renouvellement. Elle permet de sortir de l’esprit d’installation et de conquête. L’Eglise reprend son bâton de marche pour vivre la rencontre et le dialogue avec la multitude, avec les périphéries, comme aime dire le pape François.

Nous vivons comme une chance d’aller à la rencontre plutôt que d’amener à soi. Avec l’Evangile, nous sommes dans une logique du signe donné, notre efficacité est dans la gratuité. La parole de Dieu sans cesse revisitée ensemble est souvent plus ajustée qu’une vérité déversée !

............ Suivi d'une  RELECTURE DU PRELAT DE LA MISSION DE FRANCE 

 Il m’a été demandé de proposer une relecture personnelle de l’Université d’été : comment l’ai-je vécue ? Comment ai-je perçu les enjeux de la société et de l’Église, les enjeux théologiques ?

 J’ai donc essayé de me situer non seulement comme évêque, mais comme Hervé Giraud, prélat. Lors d’une Université d’été, l’évêque doit la boucler… non pas se taire, non pas tout boucler, non pas tout introduire, ni tout conclure, mais effectuer comme une « grande boucle » dont l’arrivée n’est autre que la fin des temps ! Avec la Mission de France, j’ai donc appris à avoir une autre posture d’évêque : j’apprécie que le prélat soit un évêque autrement situé. On n’attend pas tout de lui ; tout ne passe pas par lui ; on ne l’ignore pas non plus, notamment dans sa sacramentalité fondamentale, signe de la donation de l’Esprit. J’ai donc bien vécu la manière dont vous m’avez accueilli ici mais aussi depuis 15 mois lors du lavement des pieds à Pontigny. L’enjeu est important car ma place spécifique signifie aussi votre place dans la responsabilité apostolique confiée à la Mission de France. Le signe en a été donné par les multiples prises de paroles : il est loin le temps où seul l’évêque prêchait ! Des mots me viennent ici : réception – écoute mutuelle ; dialogue – réciprocité.

Ensemble, nous avons donc tissé un peu plus la communauté Mission de France. Je ne vais ni coudre ni en découdre, même si la culture de la confrontation reste un bon moteur MDF !

lire l'intégralité du texte .... La Mission de France a tenu son Université 2016 d.pdf

 source : http://missiondefrance.fr/ 

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