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04/07/2024

CORONAVIRUS : LES GRANDS OUBLIES DU CONFINEMENT

Coronavirus : les sans-abri, grands oubliés du confinement

LA CROIX

Coronavirus : les sans-abri, grands oubliés du confinement
Par Nathalie Birchem, le 18/3/2020 à 06h59

Les personnes qui sont à la rue non seulement n’ont pas la possibilité de se confiner mais elles sont en plus confrontées à la raréfaction des services dont dépend leur survie.

Bien sûr qu’il est toujours là. Où voulez-vous qu’il aille ? Au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron sur l’absolue nécessité de rester chez soi, Romano est assis dehors sur ses matelas, devant le renfoncement d’immeuble du nord-est parisien où il 1 / 3 a installé tout son barda. Le confinement, il en a entendu parler, évidemment. Mais comment faire ? « Moi, pas de maison, j’habite ici », explique dans un français approximatif ce Roumain, qui constate, dépité, que la vie est devenue plus difficile encore depuis ce matin. « Plus rien, plus personne ici pour apporter à manger, moi beaucoup beaucoup besoin d’eau », raconte-t-il. Ce matin-là, en fait de confinement, deux amis sont venus partager une bière. L’un lui a ramené un repas, l’autre, qui s’inquiète de la fermeture de services où il devait finaliser sa demande d’aide médicale d’État, est venu chercher un peu de réconfort. ? EN DIRECT. Coronavirus : la France entre dans son deuxième jour de confinement général Autre décor, un peu plus loin dans Paris, dans le tout nouveau quartier Rosa Parks. Une trentaine de tentes installées près du Décathlon, abritaient jusqu’à la veille quelque 60 à 70 personnes, essentiellement des familles. Lundi soir, indique Julia, coordinatrice de l’association Utopia, « la police est venue pour leur demande d’évacuer, puis il y a eu contre ordre apparemment. Mais ils sont revenus le lendemain à 6 h 30, parfois en donnant parfois des coups de pied dans les tentes, et les familles ont finalement dû partir. »
Si le quotidien de l’ensemble des Français a changé radicalement en quelques jours, pour les sans-abri, la Situation est devenue carrément critique. « C’est comme en 2015, au moment des attentats, on disait aux gens de pas sortir de chez eux mais rien n’est prévu pour ceux qui sont à la rue », constate Christian Page, un ancien sans-abri, aujourd’hui maraudeur pour Féminité sans abri. « Ce qui est en train de se passer, c’est que tout, les accueils de jour, les distributions de nourriture, les services administratifs… est en train de s’arrêter, sans parler de la possibilité de faire la manche.

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TEMOIGNAGE CHRETIEN - LES PIEDS DANS LA JUPE

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COUP DE PIED DE LÂNE    10 octobre 2019

Les pieds dans la jupe

Le 30 septembre, le pape François faisait paraître le motu proprio Aperuit illis (« Alors il ouvrit […] leur intelligence »), instaurant un « Dimanche de la Parole de Dieu » chaque troisième dimanche ordinaire : « Les évêques pourront […] célébrer le rite du lectorat ou confier un ministère similaire, pour rappeler l’importance de la proclamation de la Parole de Dieu dans la liturgie. » (§ 3.) 

Avec ce motu proprio, le pape revient donc sur un sujet qui avait fait trébucher l’un de ses pairs en… 2008. En effet, lorsqu’en novembre 2008 Christine Pedotti et moi-même, accompagnées d’une quinzaine de proches, avions porté plainte devant l’Officialité de Paris pour les paroles du cardinal archevêque de Paris, président de la Conférence des évêques de France, Mgr André Vingt-Trois, celui-ci revenait du synode sur la Parole de Dieu. Sur les ondes de Radio Notre-Dame, un après-midi de novembre, le cardinal avait tenté de se tirer d’un mauvais pas sur la place des femmes autour de la Parole de Dieu par une blague ratée qui allait être promise à un bel avenir : « Le plus difficile, c’est d’avoir des femmes formées ; il ne suffit pas d’avoir une jupe, encore faut-il avoir quelque chose dans la tête. »

D’où venaient-ils ces mots terribles ? De Rome. Mais, surtout, de quelle profondeur de l’inconscient clérical ? Le premier d’abord : comment les évêques avaient-ils pu refuser aux femmes un simple exercice de lecture ? « Ah, mais, avaient dû dire les opposants à un ministère institué, il faut qu’elles soient formées. » Et qui donc, ajoutant la goujaterie à la condescendance, avaient cru bon d’ajouter : « C’est parfois difficile. » La question de savoir si les femmes avaient « quelque chose dans la tête » était donc une question pour toutes ces mâles éminences ? Quant à la jupe… Le cardinal avait-il vu trop de robes à Rome ? Se sentait-il mal dans la sienne au point de craindre que des femmes lui disent : « Monseigneur, il ne suffit pas d’avoir une robe, encore faut-il avoir quelque chose dans la tête » ? Ah, cruauté du sort ! Voilà justement que sa tête se met à lui jouer de mauvais tours, son esprit s’égare et vient la réplique fatale…

François a été plus prudent. Il ne laisse pas ses troupes rentrer chez elles sur un débat non conclu. Il ne tergiverse pas, il décide. Et les femmes dans tout ça ? Elles regardent passer les synodes et les motu proprio en comptant les points, entre ceux qui ne veulent pas leur laisser la moindre miette de responsabilité et ceux qui déploient des ruses de sioux pour y parvenir. Jusques à quand…

Anne Soupa

LA FRATERNITE BAFOUEE - SORTIR DE LA PEUR DU "GRAND REMPLACEMENT"

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La fraternité bafouée Sortir de la peur du «grand remplacement »
Véronique Albanel

La théorie du « grand remplacement » gagne de plus en plus de terrain dans nos sociétés européennes. Peurs collectives, débats sur l’identité, clivages sur les « bons » et les « mauvais » migrants nourrissent une idéologie mensongère. Malgré de nombreuses expériences heureuses de rencontre de l’étranger qui témoignent du contraire, la France a peur. À travers cet ouvrage, Véronique Albanel nous invite à mieux nous informer et à démasquer les peurs et les idéologies. Elle rappelle que nous faisons partie d’une même famille humaine et nous incite à ouvrir notre porte et notre cœur avec intelligence et discernement. Le chemin proposé est celui de l’hospitalité, cette loi du cœur fondamentale, inscrite dans notre ADN social, mais qui semble avoir été oubliée. La manière adéquate de questionner notre identité est de la mesurer à l’aune d’une hospitalité juste et cohérente. La règle humaine de l’hospitalité pourra nous apprendre à bâtir une culture de la rencontre pour apprivoiser nos différences et aimer nos métissages. Véronique Albanel, femme de parole et d’action, nous appelle ainsi à prendre le risque de l’accueil et de redécouvrir un des trois principes de notre République : la fraternité. Une fraternité enthousiaste, capable de fédérer et de mobiliser la société en l’ouvrant à d’autres possibles. Une fraternité inscrite dans une relation dans la durée permettant une réciprocité. Une fraternité universelle et citoyenne envers les migrants pour signifier notre même humanité. Ce chemin de fraternité avec les migrants est proposé de manière réelle, lucide, mûre et équilibrée. Une réflexion enracinée dans l’expérience de l’auteure au sein de JRS France (le service jésuite des réfugiés, dont elle est la présidente en France), qui invite à goûter à notre tour une expérience de rencontre et à développer des liens collectifs grâce auxquels chacun apporte quelque chose.

Marcela Villalobos Cid/ 21 février 2019
Véronique Albanel
Les éditions de l’Atelier, 2018, 144 p., 16 €

 

CMDF - LES SESSIONS DU SERVICE JEUNES POUR L'ETE 2018

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Chaque été, le service jeunes de la Mission de France propose des sessions pour vivre des vacances autrement, prendre le temps de se rencontrer en groupe, de se mettre au service des autres et de vivre sa foi dans des lieux inattendus!

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Consulter le calendrier ... CMDF VACANCES DES JEUNES 2018.pdf

RENCONTRES PRÊTRES-IMAMS - DIOCESE DE SAINT-DENIS

ISLAM.jpgRencontre prêtres-imams, la confiance s'installe

Comme chaque année, une rencontre prêtres-imams étaient organisées samedi 23 avril au Raincy pour développer les relations entre les communautés catholiques et musulmanes. Le père Jean Courtaudière, délégué diocésain aux relations avec les musulmans, raconte.

Nous étions moins nombreux que l'an passé à la mosquée du Bourget pour vivre notre rencontre annuelle imams/prêtres ; il faut dire qu'on avait tardé à en trouver la date et qu'elle avait été mal choisie en pleine vacances scolaires : les imams ou les responsables de mosquées ont des enfants alors que les prêtres n'ont pas de contrainte familiale pour les vacances !!

Notre rencontre a été marquée par un très bon climat entre nous. Peu à peu, nous nous connaissons mieux et la confiance s'installe, qui permet d'aborder des questions habituellement délicates.
Nous avons fait un tour de table pour écouter les différentes initiatives de rencontres chrétiens-musulmans dans nos villes : à Gagny, les familles se rencontrent avec les enfants ; au Bourget, avec les bouddhistes, ils abordent un thème de partage; tout comme à Aulnay ou à l'Ile-Saint-Denis; à la Courneuve, les communautés se rencontrent à l'initiative du maire ; au Raincy-Clichy, une association interreligieuse intervient dans les écoles privées; à Saint-Denis, c'est même des collégiens d'une école laïque qui ont fait venir des responsables juif, catholique et musulman, après les attentats de 2015 ; à Montreuil, les contacts se prennent ; à Sevran, ces rencontres se font depuis de longues années mais sont un peu en panne ces temps-ci...

Ensuite, nous avons abordé, dans le désordre, des questions venues dans l'échange : comment accueillir un jeune qui veut se convertir (dans les 2 sens) ? comment évoquer les "sujets qui fâchent" ou plus exactement les sujets où il y a une réelle divergence de vue ? La question des couples mixtes...  Nous n'avons pas, les uns et les autres, la même approche de ces réalités, mais il semble que nous étions d'accord pour dire qu'il nous faut avancer dans le dialogue sans avoir peur, car nous vivons les uns avec les autres dans nos quartiers et la rencontre est devenue maintenant une réalité de nos communautés respectives. Pour autant, nous avons reconnu que bien des membres de ces communautés, catholiques ou musulmanes, n'y sont pas prêts et certains y restent hostiles, y compris parmi les responsables religieux. Notre rôle est de toujours proposer les chemins réalistes et pratiques de ce dialogue, pour faire tomber les a priori, les clichés, les peurs.
Par sa seule présence extérieure, une journaliste du Parisien qui était parmi nous a provoqué notre groupe à préciser tel ou tel point. Et nous avons pu, avec elle, redire la place incontournable des médias sur toutes ces questions, même si elle a reçu bien des critiques justement sur le travail des journalistes !!

Avant le traditionnel pot de l'amitié qui permet de prolonger les échanges, nous avons pris une décision : l'an prochain, nous tenterons une large rencontre catholiques-musulmans dans notre département. Des volontaires ont créé un petit groupe de travail pour élaborer ce projet . A suivre donc !!

Père Jean Courtaudière,
délégué diocésain aux relations avec les musulmans

Source : LOGO 2015 ST DENIS PETIT.GIF

 

RENCONTRE PRÊTRES-IMAMS LA CONFIANCE S'INSTALLE - DIOCESE DE SAINT-DENIS

PTETRES IMAMS SSD.jpgComme chaque année, une rencontre prêtres-imams étaient organisées samedi 23 avril au Raincy pour développer les relations entre les communautés catholiques et musulmanes. Le père Jean Courtaudière, délégué diocésain aux relations avec les musulmans, raconte.
Nous étions moins nombreux que l'an passé à la mosquée du Bourget pour vivre notre rencontre annuelle imams/prêtres ; il faut dire qu'on avait tardé à en trouver la date et qu'elle avait été mal choisie en pleine vacances scolaires : les imams ou les responsables de mosquées ont des enfants alors que les prêtres n'ont pas de contrainte familiale pour les vacances !!
Notre rencontre a été marquée par un très bon climat entre nous. Peu à peu, nous nous connaissons mieux et la confiance s'installe, qui permet d'aborder des questions habituellement délicates.
Nous avons fait un tour de table pour écouter les différentes initiatives de rencontres chrétiens-musulmans dans nos villes : à Gagny, les familles se rencontrent avec les enfants ; au Bourget, avec les bouddhistes, ils abordent un thème de partage; tout comme à Aulnay ou à l'Ile-Saint-Denis; à la Courneuve, les communautés se rencontrent à l'initiative du maire ; au Raincy-Clichy, une association interreligieuse intervient dans les écoles privées; à Saint-Denis, c'est même des collégiens d'une école laïque qui ont fait venir des responsables juif, catholique et musulman, après les attentats de 2015 ; à Montreuil, les contacts se prennent ; à Sevran, ces rencontres se font depuis de longues années mais sont un peu en panne ces temps-ci...
Ensuite, nous avons abordé, dans le désordre, des questions venues dans l'échange : comment accueillir un jeune qui veut se convertir (dans les 2 sens) ? comment évoquer les "sujets qui fâchent" ou plus exactement les sujets où il y a une réelle divergence de vue ? La question des couples mixtes... Nous n'avons pas, les uns et les autres, la même approche de ces réalités, mais il semble que nous étions d'accord pour dire qu'il nous faut avancer dans le dialogue sans avoir peur, car nous vivons les uns avec les autres dans nos quartiers et la rencontre est devenue maintenant une réalité de nos communautés respectives. Pour autant, nous avons reconnu que bien des membres de ces communautés, catholiques ou musulmanes, n'y sont pas prêts et certains y restent hostiles, y compris parmi les responsables religieux. Notre rôle est de toujours proposer les chemins réalistes et pratiques de ce dialogue, pour faire tomber les a priori, les clichés, les peurs.
Par sa seule présence extérieure, une journaliste du Parisien qui était parmi nous a provoqué notre groupe à préciser tel ou tel point. Et nous avons pu, avec elle, redire la place incontournable des médias sur toutes ces questions, même si elle a reçu bien des critiques justement sur le travail des journalistes !!
Avant le traditionnel pot de l'amitié qui permet de prolonger les échanges, nous avons pris une décision : l'an prochain, nous tenterons une large rencontre catholiques-musulmans dans notre département. Des volontaires ont créé un petit groupe de travail pour élaborer ce projet . A suivre donc !!
                                         Père Jean Courtaudière,
            Délégué diocésain aux relations avec les musulmans

Source 22 ST DENIS.GIF

MGR AVELINE INVITE LES PIEDS-NOIRS A TEMOIGNER QU'UNE FRATERNITE ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS EST POSSIBLE

CARNOUX.jpg

 

 

 

 

CARNOUX-EN-PROVENCE (13) vient de célébrer les 50 ans de l’église Notre-Dame d’Afrique, une manifestation lors de laquelle Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille est intervenu après qu’une plaque commémorative marquant cet anniversaire ait été dévoilée. Un propos lors duquel il a évoqué les blessures avant, dans un propos fort, d’appeler le peuple Pied-Noir, dont il est, à faire entendre sa voix : « Nous pouvons en effet témoigner qu’est possible une fraternité entre chrétiens et musulmans ». Un discours à méditer. Lire...   Notre. Dame d'Afrique docx.pdf

Lien à la source : destimed.GIF