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31/10/2022

MANIFESTATION ORGANISEE PAR LE PEUPLE PALESTINIEN DEVANT LE PARLEMENT EUROPEEN - JACQUES GAILLOT

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Devant le Parlement européen
 
A Bruxelles, le samedi 29 octobre, une manifestation était organisée pour le peuple Palestinien. Avec beaucoup de jeunes Palestinien(e)s et Algérien(e)s. Ambiance assurée par les chants et les danses arabes. 
J’ai eu l’honneur de prendre la parole.
 
 Nous sommes ici pour réclamer la justice.
1- Chaque jour des jeunes Palestiniens sont tués ou blessés à vie, par l’armée israélienne. La vie d’un Palestinien compte. Sa dignité n’est ni à prendre ni à vendre.
Nous réclamons la justice
2- Des centaines de Palestiniens dont des enfants, se trouvent en détention administrative dans les prisons militaires israéliennes. Ils sont mis en prison sans inculpation, ni procès.
Nous réclamons la justice.
3- L’implacable blocus de Gaza dure depuis 15 ans !
2 millions de Gazaouis souffrent chaque jour de ce blocus inhumain. 
Nous réclamons la justice.
4- Empêcher les Palestiniens de vivre sur leurs terres, dans leurs maisons, de travailler, d’étudier, de se faire soigner, de circuler librement : c’est illégal.
Nous réclamons la justice 
 
Que cesse l’impunité d’Israël.
Que cesse ses privilèges.
Que vienne le temps des sanctions.
Et que fleurisse enfin la justice !
 
Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
Bruxelles 29/10/2022

27/10/2022

JEAN-MARIE LASSAUSSE,PRÊTRE DE LA MISSION DE FRANCE

22/10/2022

16/10/2022

HOMELIE DE LA MESSE DES 80 ANS DU SEMINAIRE DE LA MISSION DE FRANCE

Messe célébrée en direct de l’église Sainte-Croix d’Ivry-Port à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), à l’occasion des quatre-vingts ans du séminaire de la Mission de France. Construite au début des années 2000, cette église rend hommage à Madeleine Delbrêl, personnalité chrétienne qui a vécu à Ivry de 1904 à 1964 et qui s’est investie auprès des plus pauvres.
 Prédicateur : P. Xavier Debilly, supérieur du séminaire de la Mission de France 
Président : Mgr Hervé Giraud, archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France

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Inquiétude missionnaire et confiance

" Si le Fils de l'Homme revenait maintenant, trouverait-il la foi sur la terre ? "

Voilà deux mille ans que ça dure ! Quoi donc ? Cette inquiétude qui a lancé, à la suite des apôtres, tant de missionnaires sur les routes du monde de tous les temps. Cette même inquiétude missionnaire qui a poussé les évêques français, saisis par la déchristianisation, à créer le séminaire de la Mission de France il y a 80 ans, à Lisieux sous le patronage de sainte Thérèse. Cette même inquiétude qui pousse des jeunes aujourd’hui à vouloir engager leur vie comme prêtres, en partageant la vie de leurs contemporains. Lire la suite

ou clic .... CMDF LE JOUR DU SEIGNEUR 16 10 2022 ININQUIÉTUDE MISSIONNAIRE ET CONFIANCE XAVIER DEBILLY.pdf

12/10/2022

FIN DE VIE - Mgr ULRICH EXORTE LES PARLEMENTAIRES A AIDER A VIVRE

La Croix logo
Fin de vie, Mgr Ulrich exhorte les parlementaires à « aider à vivre »

Reportage Une petite soixantaine d’élus de la République ont assisté, mardi 11 octobre, à la messe de rentrée des parlementaires en la basilique Sainte-Clotilde, à Paris. Une cérémonie présidée par l’archevêque de Paris qui a invité à défendre une « aide à vivre ».
Antoine d’Abbundo, le 12/10/2022 à 06:44
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Il est 18 h 50, ce mardi 11 octobre, quand le grand orgue de la basilique Sainte-Clotilde fait gronder sa voix, pressant les derniers retardataires de rejoindre leurs places réservées face au maître-autel : aux premiers rangs, les élus et les responsables municipaux de Paris ; à gauche, les sénateurs ; à droite, les députés venus en voisins de l’Assemblée nationale. Ils sont une soixantaine ou à peine plus à s’être déplacés pour assister à la traditionnelle « messe d’action de grâce pour les responsables politiques », célébrée cette année en mémoire de saint Jean XXIII, le soir anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II il y a soixante ans.

Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris depuis avril dernier, qui préside pour la première fois la cérémonie de rentrée des parlementaires veut voir en ce jour anniversaire « un signe important ». « Cet événement manifeste le désir et la capacité de dialogue de l’Église au milieu du monde que nous célébrons aujourd’hui », lance-t-il avec enthousiasme dans son message d’accueil de l’assemblée.

Fin de vie
Cette volonté de dialogue, les évêques de France n’ont cessé de la manifester, malgré leurs inquiétudes, depuis que le président Macron a décidé de lancer un grand débat national sur la fin de vie, préalable à une possible évolution de loi légalisant une « aide à mourir ». Depuis, les représentants de l’épiscopat ont saisi toutes les occasions pour alerter les autorités politiques et l’opinion publique sur le risque de « rupture majeure » qu’ouvrirait ce projet tel qu’il est envisagé par le Conseil consultatif national d’éthique dans son avis 139 publié le 13 septembre.

« Sans toujours être bien entendus tant l’Église est perçue comme un épouvantail et sa parole démonétisée, ressentie comme réactionnaire par une grande partie de la population mais aussi du personnel politique », se désole le père Marc Lambret, directeur du service pastoral d’études politiques. Ce qui n’est pas une raison pour désespérer. « Même si les digues de la raison semblent emportées par la vague d’affects et d’émotions qui verrouille le débat, même si nous sommes minoritaires, nous ne pouvons pas renoncer à défendre notre humanité », plaide-t-il.

Aide à mourir
C’est ce à quoi s’est employé, ce soir-là, Mgr Ulrich dans une homélie aussi courte que dense, appelant les élus de tous bords à endosser leurs responsabilités « de bergers du troupeau », dans une référence biblique. « Dans le débat qui s’annonce sur la fin de vie, nous devons nous souvenir que l’appel à une plus grande fraternité est un appel à aider à vivre (…). Demandons à tous, chrétiens ou non, de ne pas faire en sorte que pour les malades ou les vieux, l’aide à mourir ne soit pas la seule issue. Faisons entendre la voix de ceux qui accompagnent, apaisent et permettent d’espérer de nouveau au moment de partir (…). Non pas pour s’engager dans un combat idéologique, mais comme une prière. Parce que le Seigneur nous appelle à cela. »

Après l’envoi, sur le parvis, les réactions des quelques élus interrogés par La Croix montrent que le message a été reçu par la petite assemblée. « S’il s’agit de légaliser l’euthanasie comme l’avait proposé Olivier Falorni en avril 2021, ma position est connue : je suis résolument contre. Mais ils n’iront pas, du moins je l’espère, jusqu’à cette extrémité », veut croire Marc Le Fur, député LR des Côtes-d’Armor.

Faible développement des soins palliatifs
Son collègue Vincent Bru, élu MoDem des Pyrénées-Atlantiques, se déclare prêt à un débat qu’il juge nécessaire. « Beaucoup de mes administrés m’ont dit qu’il fallait faire quelque chose car il y a encore trop de souffrances non prises en compte à cause d’un trop faible développement des soins palliatifs en France. J’entends ce cri légitime, mais je reste attaché à la vie, au sens de la vie. Il nous faudra trouver le chemin étroit pour avancer. Puis chacun votera selon sa conscience », explique-t-il.

Laure Lavalette, élue RN du Var, veut rester optimiste. « Marine Le Pen s’est toujours prononcée contre l’euthanasie, mais sur un sujet aussi sensible et intime, je pense qu’il n’y aura pas de consigne de vote. Pour ma part, je suis persuadée que la loi aura l’avantage de remettre les soins palliatifs au milieu du village. Or, aujourd’hui encore, 30 % des départements n’en ont pas. Les gens veulent mourir sans souffrir. Il faut les accompagner vers cela. »

Mais ces prises de position sont à relativiser. « Les élus qui restent attachés à la défense de la vie, par leur foi ou leurs convictions philosophiques, restent une minorité, rappelle le père Marc Lambret. Ce que je constate dans la classe politique, c’est une lente érosion du sens des responsabilités au profit de prises de position qui consistent à conduire le peuple là où il veut aller. De ce point de vue, on n’est pas loin de la démagogie. »

À lire aussiFin de vie : « Une fraternité de mort cohabiterait avec une fraternité de vie ? »

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11/10/2022

EN 2022, LA MISSION DE FRANCE CELEBRE LES 80 ANS DE SON SEMINAIRE !

Le Jour du Seigneur consacrera une émission spéciale sur le thème du synode sur la synodalité. Alors que les conférences épiscopales remettent depuis peu leurs synthèses nationales, l’issue de ce synode reste inconnue. Pour en discuter, David Milliat recevra sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire au synode des évêques et Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions. La messe sera célébrée en direct de l’église Sainte-Croix d’Ivry-Port à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
11h00 Messe

Célébrée en direct de l’église Sainte-Croix d’Ivry-Port à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)
La messe sera célébrée à l’occasion des quatre-vingts ans du séminaire de la Mission de France. Construite au début des années 2000, cette église rend hommage à Madeleine Delbrêl, personnalité chrétienne qui a vécu à Ivry de 1904 à 1964 et qui s’est investie auprès des plus pauvres.
 
Prédicateur : P. Xavier Debilly, supérieur du séminaire de la Mission de France 
Président : Mgr Hervé Giraud, archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France 

En 2022, la Mission de France célèbre les 80 ans de son Séminaire !

Depuis 1942, près de 500 prêtres ont été formés par cette institution créée sous l’impulsion de l’Assemblée des Cardinaux et Archevêques.

Pour fêter cet anniversaire, la Mission de France a choisi d’imaginer plusieurs propositions inédites au cours de cette année, dont un « événement spécial 80 ans » dont il est enfin temps de vous parler !

Une journée spéciale « 80 ans  » à Ivry le 16 octobre
Pour célébrer cet anniversaire, la Mission de France organise un rassemblement ouvert à tous à Ivry-sur-Seine le 16 octobre 2022, 80 ans après la première rentrée du Séminaire qui a eu lieu le 5 octobre 1942 à Lisieux.

Passage d'un texte de Mgr Hervé GIRAUD, Résultat de recherche d'images pour "photo hervé giraud"Prélat de la Mission de France, Archevêque de SENS-AUXERRE

Depuis 2002, des diacres et des laïcs, hommes et femmes, sont associés à cet élan. Ils s’engagent « avec la Mission de France dans des équipes de la Communauté Mission de France ». Ces équipes de mission sont au service des diocèses pour aller vers les « périphéries existentielles » : monde populaire ou rural, monde des migrants ou de la recherche. Leur présence en Algérie, au Maroc, ou en Asie élargit sa conscience pour un regard plus catholique. Tous ont un triple objectif : « travailler à la justesse de l’attitude chrétienne, vivre l’Église aux lieux de la rencontre et du dialogue, interpréter la foi chrétienne pour aujourd’hui. »

A ce jour, la Prélature compte 116 prêtres et 17 diacres et la Communauté Mission de France regroupe 90 équipes dans 55 diocèses. Loin de tout repli identitaire, des équipes de mission portent ensemble cette présence d’Evangile avec la conscience que l’Esprit travaille bien au-delà des frontières et que d’autres peuvent révéler le mystère de Dieu.

Par sa culture participative, elle ouvre des voies nouvelles, y compris institutionnelles, comme le montre la récente nomination d’une déléguée générale au côté du vicaire général. La Mission de France a évolué et évoluera encore. Elle est une Église-laboratoire dans une société plus « liquide » marquée par les transformations écologiques et numériques. En ce sens, elle obéit au réel, elle obéit au Christ « Chemin, Vérité et Vie ».

+ Hervé GIRAUD
Prélat de la Mission de France
Archevêque de Sens & Auxerre

06/10/2022

SPORT:LE STADE MORAL

Photo : Kremlin.ru, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons

Photo : Kremlin.ruCC BY 4.0, via Wikimedia Commons

Les stades sont-ils nos nouvelles cathédrales et le sport une nouvelle religion ? La question se pose face à l’émoi que provoquent tout à coup la tenue du Mondial de football au Qatar ou l’attribution, au premier abord totalement surréaliste, de l’organisation des Jeux asiatiques d’hiver de 2029 à l’Arabie saoudite. Oui, vous avez bien lu, des jeux d’hiver, avec de la neige et de la glace. Les organisateurs précisent que la température descend sous zéro en hiver et que le complexe sportif sera écologiquement respectueux. On découvre cependant que cette station géante sera ouverte toute l’année… et surtout que, si sa situation géographique l’expose un peu au froid, en revanche la neige, elle, sera totalement artificielle.

Si on revient au foot et au Qatar, la question est celle de l’acceptabilité morale d’un événement qui a demandé la construction d’infrastructures, stades et hôtels, par une main-d’œuvre de migrants mal payée, à peu près sans protection sociale ou juridique. Les chiffres sont sujets à discussion mais le nombre de morts liés aux conditions de vie et de travail est de plusieurs milliers. Plus d’une dizaine de grandes villes françaises semblent le découvrir et, se drapant dans une tardive vertu, décident de ne pas installer de lieux munis d’écrans géants pour accueillir les fans, ceci afin de montrer leur réprobation. On a envie de dire qu’il est un peu tard, et que le geste n’est pas coûteux. Les matchs auront lieu du 20 novembre au 18 décembre et le climat chez nous ne sera guère propice aux rassemblements de plein air.

On peut aussi rappeler que le précédent Mondial, qui a vu la victoire de la France – Cocorico ! –, s’est tenu dans la Russie de Poutine en 2018, laquelle avait déjà envahi la Crimée et une partie du Donbass sous couvert de milices séparatistes, ce qu’en bons tartuffes nous n’avons pas voulu voir.

Alors, morale ou pas morale ? Quel rapport instaurer entre les compétitions sportives, la défense des droits humains, la vigueur de la démocratie ou le respect de l’environnement ? Et les salaires des footballeurs ? Est-ce un sujet ?

Si on pense que le sport mondialisé peut faciliter la communion entre les peuples et la paix entre les nations, il va falloir répondre à ces questions.

Christine Pedotti