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18/01/2019

SEMAINE DE PRIERE POUR L'UNITE DES CHRETIENS 18 AU 25 JANVIER 2019

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens -

Notre mission à tous

UNITE DES CHRETIENS.jpg

Du 18 au 25 janvier, les églises et les temples résonneront de ces paroles : « Justice et paix s’embrassent. » Dans un monde en pleine convulsion, ce verset peut sonner comme une utopie. Pourtant, en aucun cas, les chrétiens ne peuvent se résigner. D’abord et pour reprendre les mots du pasteur Tullio Vinay, « L’utopie ce n’est pas l’irréalisable mais ce qui n’est pas encore réalisé » ! Ensuite et surtout, pour nous chrétiens, appelés à être « artisans de paix », la construction d’un monde juste et pacifié n’est pas une option : c’est un appel, une exigence.

Comment imaginer en effet que nous, disciples d’un homme, le Christ, qui n’a cessé de proclamer l’égal amour de Dieu pour tous ses enfants et leur égale dignité, puissions tolérer un monde fondé sur la loi du plus fort qui écrase et oppresse ? Comment imaginer que nous, disciples d’un homme supplicié et condamné à mort à l’issue d’un procès sans justice, nous puissions tolérer l’oppression de ceux qui crient pour un monde plus juste ?

La paix, dans la perspective chrétienne, ne saurait exister sans la justice : le livre du Deutéronome – probablement écrit au 6esiècle av. J.C – préconise la nomination de juges, qui ont une mission divine, au même titre que les prêtres : « Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donne, et ils jugeront le peuple avec justice. »

Mais la quête de la justice ne revient pas aux seuls juges : elle est notre mission à tous. Desmond Tutu, archevêque anglican sud-africain le rappelait par ces mots : « Notre dieu dit : dans la mesure où vous l’avez fait à un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. C’est parce que Dieu a dit cela que notre foi en Dieu commande l’obéissance de tout notre être dans le combat contre l’injustice. Combattre l’injustice (…) est un acte profondément religieux. Peux-tu imaginer le sens que prend l’évangile pour des gens dont la dignité est piétinée quotidiennement, pour ceux qui ont le nez collé à la poussière comme s’ils ne comptaient pour rien ? »

Notre famille humaine
Défendre ces personnes qui ne comptent pour rien : voilà la mission de l’ACAT, organisation chrétienne de défense des droits de l’homme depuis plus de quarante ans. Elle puise son inspiration dans deux textes, l’Évangile et la Déclaration universelle des droits de l’homme, textes qui ont en commun de nous exhorter à protéger les plus vulnérables en affirmant l’interdépendance de tous les hommes de la terre comme appartenant à la même famille humaine¹. Cette famille humaine, c’est celle dont parlait Fayçal, prisonnier au Liban depuis sa cellule, en évoquant les militants de l’ACAT qui le soutenaient :

« Ils ne me connaissent pas, ne sont pas du même pays, ni même de la même religion que moi. Mais ils ont fait de moi un membre de leur famille. J’attends les lettres chaque semaine comme une bouffée d’oxygène ; j’utilise un dictionnaire pour comprendre ce qu’ils disent. Certains m’envoient des photos, de belles cartes postales. Je ne pensais pas qu’il y avait des gens aussi humains sur la terre. Personne ne se soucie de moi autant qu’eux. »

 Unis dans la persévérance
Paix. Justice. Si ces mots ont un sens, nous nous devons de les convertir en des actions concrètes. Devant ces combats qui nous dépassent, comment ne pas baisser les bras ? La réponse tient dans notre confiance en Dieu, source inépuisable d’espérance. Nous pouvons compter sur nos propres forces, mais aussi sur le Seigneur, agissant

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« comme si nous faisions tout et priant comme si Dieu faisait tout », comme le disait une militante acatienne. Ce que nous pouvons faire, nous, ce sont des actes simples : nous informer, alerter, écrire, manifester, sensibiliser…

Mis bout à bout, ils changent la situation de personnes qui n’ont plus d’espoir. Alors que le monde vient de célébrer le 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme qui proclame, comme le fait l’Évangile, la dignité de tout homme, nous lançons un appel : nous tous, chrétiens, mettons toutes nos forces à secourir les plus faibles, à protéger les droits de chacun afin que, partout, « justice et paix s’embrassent » et qu’ensemble, en faisant cela, nous réalisions un chemin d’unité.

1. Le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 va dans le même sens : « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde… »

Source Acat France
©mcr-janvier 2019 

16/01/2019

BEATIFIFICATION DES MARTYRS D'ALGERIE -TEMOIGNAGE DE L'ONCE DE CHRISTIAN DE CHERGE

Je vous envoie un texte écrit par Hubert de Chergé (mon père), en réaction à la Béatification des Martyrs d’Algérie, début décembre 2018, à Oran; 

Parmi lesquels les 7 moines de Tibhirine, dont Christian de Chergé (frère aîné de mon père et mon oncle) était le Prieur… Charles de CHERGE, (oncle de Christian de CHERGE)

Hubert de Chergé 24 décembre 2018

HUBERT DE CHERGE.jpgPhoto HUBERT DE CHERGE

Une béatification pour Aujourd’hui placée sous « le signe d’Oran », celui de la rencontre.
Comment oublier le merveilleux accueil de l’Algérie ?
Comment ne pas être bouleversés par cette célébration du 8 décembre 2018 unissant nos 19 martyrs aux 200000 victimes algériennes de la décennie noire ?
Comment être porteurs de ce message de fraternité sans frontières ?
Ces martyrs sont des témoins d’une Espérance à vivre aujourd’hui.
Le drame traversé par l’Eglise d’Algérie mêlant son sang à un peuple meurtri et qui l’aime a pris des dimensions planétaires.

Le signe d’Oran, ce sont les extraordinaires rencontres vécues au long de ces trois journées entre Oran, Tibhirine et Alger. Témoignages tout simples, du coin de la rue, avec des anonymes qui tous ont eu des proches tués ou disparus, sont heureux de trouver en nous des croyants et qui rêvent d’un monde où ensemble nous puissions être, contre les fondamentalismes à l’origine de tant de violence, des artisans de paix et de justice. Le signe d’Oran, ce sont, parmi d’autres, deux images inoubliables. Celle des mains étroitement liées l’une à l’autre de la sœur de Mgr Claverie et de la mère de Mohamed Bouchiki, qui revivent dans ce lien d’âme à âme, l’amitié de Pierre et Mohamed tués ensemble le 1er août 1996. L’autre image de rêve, c’est aussi celle de Tayeb, le fils de Mohamed, au milieu de la famille de Christian, renouant ainsi une amitié vécue jusqu’au don de sa vie par l'« l’ami parti devant » le 8 novembre 1959 et retrouvé grâce à Fadila Semai. Le signe d’Oran, ce sont ces retrouvailles à Tibhirine entre le Père Jean-Pierre, dernier survivant des moines et les hommes du village. Etreintes longues et lumineuses : « Nous attendions ce jour depuis 20 ans, nous l’avons revu et il nous a revus ! … » Puis, moments comme suspendus : Youssef et Samir conduisant avec tant de respect et de tendresse JeanPierre sur les tombes et s’arrêtant sur chacune pour redonner vie à chaque frère à travers leurs silences habités et leurs quelques mots et anecdotes échangés. Cette béatification extraordinaire, célébrée dans l’émotion et la simplicité, nous a donné à voir un signe plein d’A-venir sur les belles pages à écrire entre la France et l’Algérie, par-delà les drames du passé, dans l’esprit de ces amitiés qui sont allées de part et d’autre jusqu’au don
de leur vie. De même cette béatification inédite en terre d‘islam donne un éclairage saisissant sur l’émulation spirituelle vécue dans le respect mutuel entre l’Eglise d’Algérie et le peuple algérien et sur une relation placée si naturellement dans un esprit de service. Plus globalement, cette béatification de la rencontre donne un message plein d’espoir à tous « les frères en humanité » croyants ou incroyants : quand les murs tombent, les bâtisseurs de paix peuvent construire des ponts.

03/11/2018

"LA VERITE NOUS RENDRA LIBRES "

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La vérité nous rendra libres

 

PEDOTTI.jpgChristine PEDOTTI Photo : Danny Howard

Voilà maintenant un mois que nous avons lancé un appel afin qu’une commission d’enquête parlementaire se penche sur les crimes de pédophilie et leur dissimulation dans l’Église catholique. S’il fallait nous convaincre de la pertinence de notre initiative, il n’est qu’à voir où nous en sommes aujourd’hui. Pour l’épiscopat, il n’est plus possible de prétendre que cette question est ancienne et que « tout est fait ». Non, tout n’est pas fait, et tout reste à faire.

Les Français – et tout particulièrement les catholiques –, interrogés par sondage, ont plébiscité cette commission. Tous les grands médias ont relayé notre demande et le monde politique a pris conscience que cette question le concernait aussi. Nous n’en avons pas tout à fait terminé puisqu’il est encore possible que l’Assemblée nationale s’empare du sujet. En tout cas, l’assemblée des évêques à Lourdes sera observée de très près. Décidera-t-elle de réunir une commission ad hoc ? ...LIRE...La vérité nous rendra libres TC.pdf

28/10/2018

" NOUS CHRETIENS SOCIAUX "

La Croix, Samedi 27 octobre 2018 : « Nous, chrétiens sociaux » 

À la veille des Semaines sociales de France sur l’avenir du christianisme social, quatre catholiques témoignent du lien entre leur foi et leur engagement.

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Père Benoit Blin 35 ans, prêtre de la Mission de France à Marseille

Sans théoriser mon engagement, j’essaie de vivre l’Évangile »

« J’ai été ordonné en juin à ¬Marseille avec la responsabilité de rejoindre et saisir les questions du monde de l’industrie – je travaille dans une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire. Il s’agit aussi d’être présence d’Église auprès de ceux qui n’ont rien à lui demander. Je ne revendique pas vraiment l’expression de christianisme social , même si je me reconnais dans ses implications, car j’ai tendance à me méfier des étiquettes, sources de clivages. C’est peut-être un fait de génération.
Sans théoriser mon engagement, j’essaye de vivre l’Évangile, qui comporte une tonalité sociale de bout en bout, et de vivre ses exigences. Ces derniers mois, ma société a traversé des temps difficiles avec des conflits sociaux. Je m’efforce d’être un facteur d’apaisement et de réconciliation mais aussi une oreille attentive et disponible pour mes collègues. Je ne crie pas sur tous les toits que je suis prêtre mais je les laisse le découvrir sans m’imposer. Je crois chaque jour un peu plus dans ce contact quotidien avec des personnes qui souvent ont une image très déformée de l’Église. L’irruption d’un prêtre dans leur vie change les regards. J’étais attiré par cette confrontation avec ceux qui ne sont pas chrétiens, une rencontre qui enrichit et oblige à parler autrement de la foi. »

Recueilli par Arnaud Bevilacqua

AB.jpg "Si je peux être proche des gens là où je suis… »
Mireille Buron,
54 ans, comédienne à Chaponost (Rhône)

« Cette expression de “christianisme social sonne pour moi comme un pléonasme. Jésus nous parle d’amour : cela nous envoie tout de suite vers les autres ! Pour moi, c’est une évidence, et je ne vois pas comment je pourrais vivre ma foi autrement. J’entends dans ce mot social une attention à l’autre vécue dans le quotidien : être à l’écoute du petit, de celui qui a besoin qu’on lui rende service… Cela ne me paraît pas difficile, et ce n’est pas parce que je suis meilleure qu’une autre : j’ai reçu beaucoup, alors j’ai envie de donner beaucoup. La sainteté, je ne sais pas ce que c’est, mais si je peux être proche des gens là où je suis, j’ai l’impression de vivre ma foi. L’origine chrétienne de mes engagements, notamment écologiques, peut être aRecueilli par Arnaud Bevilacquassez discrète dans un premier temps. Puis, si les gens m’interrogent, je témoigne volontiers de ma foi. Avec mon mari, nous mettons en scène des spectacles qui ont du sens et disent quelque chose de l’homme d’aujourd’hui, en apportant un regard d’espérance (1). Nous avons une responsabilité, et l’envie d’apporter notre pierre à l’édifice. Je crois beaucoup au jeu de dominos. à sa place, une pièce peut impulser quelque chose. »
Recueilli par Mélinée Le Priol
(1) Association culturelle Saint Jean : acsj.fr
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"Agir ensemble et témoigner si possible »

Marc Fayolle
82 ans, membre de l’ACO à Saint-Étienne (Rhône)


« Je suis membre de l’Action catholique ouvrière (ACO) depuis 1962. Très tôt, je me suis engagé dans le syndicalisme. La Jeunesse ouvrière chrétienne puis l’ACO m’ont permis de réfléchir à mon action à la lumière de l’Évangile. Car le Christ, c’est notre moteur. Lorsqu’on scrute l’Évangile, on ne peut que constater que Jésus a toujours été en direction des plus pauvres et s’est fait le défenseur de la justice et du bien commun.
Par l’action syndicale, je me suis tourné vers les autres, pour soutenir les collègues et tendre vers plus de justice dans les entreprises. J’ai connu des moments d’affrontements avec des négociations très dures. Dans ces moments-là, je ne me distinguais pas, j’étais combatif avec les copains. J’essayais ensuite de relire et de donner du sens à mon action. Je côtoyais beaucoup de non-chrétiens. Le moteur de l’action catholique, c’est d’agir ensemble et de témoigner si possible pour faire découvrir ce qui nous anime, sans grand discours mais davantage par l’exemple. L’avenir du christianisme social peut inquiéter alors que les jeunes sont moins nombreux. Il y a quand même de l’espoir, l’ACO réunit toujours des chrétiens convaincus. »
Recueilli par Arnaud Bevilacqua

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« Plus de questionnements, moins de certitudes »
Valentine Rinner
26 ans, étudiante en théologie à Paris

« Le christianisme social, pour moi, c’est avoir une attention particulière pour ceux qui n’ont pas de voix. C’est peut-être parce que moi-même, souvent, je me sens sans voix dans l’Église. Depuis quelques années, j’ai de plus en plus envie de prendre la parole. En tant que femme, laïque, on ne me la donnera pas sérieusement ; alors c’est à moi de la prendre. J’ai ainsi ressenti le besoin de me former. Cela fait deux ans que j’étudie la théologie au Centre Sèvres, à Paris, après avoir quitté mon travail pour l’OCDE sur les questions environnementales. J’ai besoin de comprendre les fondements théologiques de mon engagement dans la société.
Pour moi, l’Église n’a pas un message à brandir, et ne devrait pas se battre pour quelque chose de figé : elle doit avant tout habiter les grands questionnements de notre monde, et accompagner les chrétiens dans leurs propres questionnements. Mais je trouve que c’est trop peu le cas : par exemple, j’avais été choquée, il y a cinq ans, que les catholiques soient attendus à la Manif pour tous comme des petits soldats ! J’ai besoin d’un christianisme qui se confronte vraiment au réel, sans se faire une image de la société telle qu’elle devrait être. Je me reconnais très peu dans ce qui est exprimé médiatiquement par des chrétiens, même si cela change grâce à certains débats ouverts plus récemment par le pape ¬François. »

Recueilli par Mélinée Le Priol 

09/10/2018

TEMOIGNAGE CHRETIEN - NOTRE APPEL

Ces derniers jours, Témoignage chrétien a fait la une de tous les journaux télévisés, radios et quotidiens de France en lançant un appel pour qu’une commission parlementaire soit mise en place afin d’enquêter sur les crimes pédophiles et leur dissimulation dans l’Église catholique en France.

we sign it - Demandons la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les crimes de pédophilie dans l’Église catholique

Nous demandons la création d’une commission d’enquête parlementaire afin  de faire toute la transparence sur les crimes de pédophilie et leur dissimulation dans l’Église catholique.

Nous le faisons d’abord parce que nous sommes des citoyens et des citoyennes et pour beaucoup d’entre-nous des chrétiens et des chrétiennes. Comme toute organisation religieuse en France, l’Église catholique est régie par l’état de droit ; elle n’échappe pas plus que les autres à la loi républicaine, et ceci d’autant plus qu’elle participe à des missions d’intérêt général et bénéficie à ce titre d’aides publiques ou fiscales. C’est pourquoi elle doit, et ce de façon urgente, rendre des comptes. Elle doit le faire devant la justice, mais aussi devant la représentation nationale, car ce ne sont pas seulement des responsabilités individuelles qui sont en cause, mais aussi, comme l’a clairement indiqué le pape François, tout un système. Ces crimes et leur dissimulation constituent une atteinte grave à l’ordre public. Ce sont des générations entières qui ont fréquenté le catéchisme, les aumôneries, l’enseignement catholique, le scoutisme et les mouvements de jeunesse placés sous l’autorité de l’Église catholique. Le pape François a beau appeler les laïcs, hommes et femmes, à s’engager pour combattre ce fléau, leurs propres demandes, maintes fois répétées, sont restées lettre morte, singulièrement en France. Aujourd’hui, dans notre pays, l’Église catholique se contente de répéter les mots du pape sans prendre d’initiative significative pour rechercher les crimes qui n’auraient pas été dénoncés et surtout leurs causes institutionnelles et structurelles. De fait, nul ne peut être juge et partie ; comment ceux qui ont couvert ces dérives pourraient-ils faire ce travail de vérité ? Ailleurs dans le monde, ce sont des instances indépendantes de l’institution ecclésiale, comme la Commission d’enquête royale en Australie, le grand jury de l’État de Pennsylvanie, ou la Commission Ryan en Irlande, qui ont révélé un système de mensonge organisé au niveau des responsables – c’est-à-dire des évêques. À côté des procédures judiciaires qui permettront de sanctionner les crimes et les délits individuels, du moins quand ils ne sont pas prescrits, seule une commission parlementaire a le pouvoir de faire la lumière sur le passé pour éviter qu’il ne se reproduise, en exigeant la communication des archives diocésaines, en interrogeant les acteurs, et en communiquant à la justice les faits dont celle-ci n’aurait pas eu connaissance. Il nous importe non pas de faire éclater des scandales mais d’en faire cesser un, immense, celui du silence assourdissant de la hiérarchie catholique devant des souffrances qu’elle a, pour l’essentiel, sciemment ignorées ou même cachées pendant trop longtemps. Le retour de la crédibilité est à ce prix.

Témoignage chrétien

Signer cet appel à partir du site ou directement sur la plateforme We Sign It

Lire ... TEMOIGNAGE CHRETIEN Notre appel.pdf

17/09/2018

IES 19 MARTYRS D'ALGERIE SERONT BEATIFIES SAMEDI 8 DECEMBRE

  Les 19 martyrs d’Algérie seront béatifiés samedi 8 décembre

Les 19 martyrs d’Algérie seront béatifiés samedi 8 décembre
Par Anne-Bénédicte Hoffner (avec https ://19martyrs.jimdo.com, le site Internet alimenté par
les familles), le 14/9/2018 à 02h49

La célébration de la béatification des 19 religieux et religieuses assassinés en Algérie dans les années 1990 aura lieu samedi 8 décembre. Voici les portraits de ces enseignants, infirmières, moines ou responsables de bibliothèques, portés par de ...LIRE ...La-Croix-Les-19-martyrs-d-Algerie-seront-beatifies-samedi...

03/09/2018

LES SOUTIENS AU PAPE FRANCOIS SE MULTIPLIENT DANS L'EGLISE

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Les soutiens au Pape François se multiplient dans l'Église
Alors que les scandales d'abus sexuels et la lettre de l'ancien nonce apostolique aux Etats-Unis attaquant le Pape François sont toujours beaucoup commentés dans les médias et sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités de l'Église ont tenu à réaffirmer leur confiance et leur loyauté envers le Saint-Père.
Alors que la publication de la lettre de l’ancien nonce aux États-Unis Mgr Carlo Maria Viganò, a semé beaucoup de confusion dans l’Église et suscité de nombreuses attaques contre le Pape François, les soutiens se multiplient en faveur du Souverain Pontife. Parmi eux, la Comece, la Commission des Épiscopats de l'Union européenne, dont le président Mgr Jean-Claude Hollerich dénonce les « graves attaques menées contre l’Église et la personne du Saint Père ».

« La Comece réaffirme son soutien, sa fidélité et sa confiance au Pape François », peut-on lire dans un communiqué de presse publié le 31 août, signé par l'archevêque de Luxembourg.
La commission condamne également « les tentatives visant à diviser l’Église du Christ et appelle toutes les personnes de bonne volonté à œuvrer, dans la foi, au développement d’un monde de justice, de vérité et de paix. »

Alors que de :(CLIC... nombreux évêques, ont par ailleurs réaffirmé leur soutien à l’évêque de Rome, une autre voix s’est élevée: celle du cardinal Gérald Cyprien Lacroix. L’archevêque de Québec était à Dublin pour la rencontre mondiale des familles le week-end dernier et a pu saluer le Saint-Père à l’issue de la messe finale.

Sur sa page Facebook, le cardinal Lacroix redit sa profonde communion avec le Pape en ces heures de tempête qui touche l’Église. « J’ai pleinement confiance dans le leadership du Pape Francois, écrit-il, j’apprécie grandement le renouveau auquel il nous invite afin de devenir une communauté de croyants et de croyantes toujours plus fidèle à l’Évangile de Jésus-Christ. Je l’ai assuré de notre prière et de notre soutien. »

25/06/2018

CONSEIL OECUMENIQUE DES EGLISES A GENEVE

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LE MESSAGE DU PAPE AU CONSEIL OEUCUMENIQUE DES EGLISES

Marquant, à Genève, les 70 ans du Conseil oecuménique des Églises, le Pape a rappelé que le but de l’unité des
chrétiens demeure ve vivre l'évagile et l’évangélisation. En se rendant hier à Genève avec le seul objectif de visiter le Conseil oecuménique des Églises à l’occasion de ses 70 ans, le Pape entendait bien faire de l’unité des chrétiens le seul sujet de ce voyage éclair d’une petite dizaine d’heures en terre helvétique.Et, à son habitude, le Pape argentin, en vieil habitué du dialogue, a exposé une vision de l’oecuménisme faite tout autant d’ouverture que d’exigence. Car, s’il a souligné le « courage » de ceux qui ont su « inverser le cours de cette histoire qui nous avait portés à nous méfier les uns des autres (…),favorisant la spirale diabolique des cloisonnements continuels », il a surtout appelé ses interlocuteurs des autres Églises à ne pas oublier le but premier de l’oecuménisme : l’évangélisation. Lire la suite de l'article ... INFO CATHO -LE MESSAGE DU PAPE AU COE.pdf

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Frère Aloïs :  « Le pape est venu rappeler que notre but est l’unité visible »
Invité à l’occasion du 70e anniversaire de la fondation du Conseil Œcuménique des Églises (COE), le pape François a rendu visite, jeudi 21 juin, à l’institution genevoise. Le point de vue de Frère Alois, prieur de la communauté de Taizé (Saône-et-Loire) sur cette visite. ..  Lire la suite 

En savoir plus ... La-Croix-Rencontre-oecumenique-de-Geneve-l-integralite-du...

24/06/2018

LA GIFLE, LE PRÊTRE ET LA FRANCE

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Ouverture des journaux de la radio de ce samedi matin, une page dans le Parisien, et évidemment, l’affaire reprise par tous les sites Internet y compris d’ailleurs celui de La Croix. Objet de ce scandale, une gifle. Mais pas n’importe quelle gifle. Une gifle d’un vieux bonhomme de prêtre de 89 ans à un petit bonhomme d’enfant de deux ans et des poussières… Une gifle, en lieu et place du baptême… Au fond, ce n’est pas la gifle, mais la vidéo qui a provoqué tout cela. Elle a été vue par des millions d’internautes, et a suscité une indignation d’ampleur nationale.

Voilà où nous en sommes : des centaines de migrants dérivent sans port dans la Méditerranée, des familles tentent de retrouver leurs enfants entre Mexique et États-Unis, une bombe explose en Éthiopie, les Turcs sont à la veille d’un scrutin important, et enfin, selon le ministère des affaires sociales, deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents… Mais non, manifestement, pour nos médias et compatriotes, l’important est ailleurs : cette gifle d’un prêtre à un bambin, qui, à regarder cette fameuse vidéo, a dû d’ailleurs l’oublier dans les trois minutes qui ont suivi. Lire... LA GIFLE, LE PRETRE ET LA FRANCE.pdf

Pour aller plus loin :
L'article dans La Croix
La réflexion du P.Grosjean

19/06/2018

QUAND UN EVÊQUE DIALOGUE AVEC UNE FIGURE DE LA FRANCE INSOUMISE

L’échange entre l’évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, et le député La France insoumise François Ruffin donne lieu à un livre dense et étonnant (1).

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(1) Paix intérieure et paix sociale, éd. Temps présent, 56 p., 5 €

La conférence, tenue le 2 avril, avait surpris paroissiens et militants, venus nombreux écouter les deux hommes. La retranscription écrite de cette rencontre entre Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, et François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, vient de paraître.

Un débat entre deux hommes publics, « l’un au service de l’Église, l’autre de la République », organisé par le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC), dans le cadre du Printemps de la paix, prélude au Festival international de la paix qui aura lieu à Besançon en août.

« l’Église et la gauche ont des choses à se dire »
Réunir un évêque et un député de la gauche radicale, tous deux figures connues d’un territoire en difficulté, peut en effet surprendre. Une surprise cependant assumée par les organisateurs. Ainsi, selon Adrien Louandre, animateur du débat, il s’agissait justement de « montrer que l’Église et la gauche ont des choses à se dire ».

Hugues Pinel, permanent MRJC du département, en explique l’objectif : « Ouvrir un dialogue et susciter le questionnement. » Le résultat de l’ouvrage est à la hauteur de l’attente, peut-être parce que les deux débatteurs prennent soin de ne pas aborder frontalement leurs divergences.

En effet, si leurs vues diffèrent sur les sujets économiques et sociaux, leurs approches sont largement complémentaires. Les combats politiques que le député évoque rappellent ainsi l’engagement pour la préservation de la vie et la dignité de l’homme qu’introduit l’évêque. Un combat mené donc en commun, quoique différemment, dans un territoire marqué par le chômage et la pauvreté.

Contre la « résignation »
Surtout, la rencontre met en lumière ce qui anime les deux hommes. Ils parlent ainsi de leur rapport au spirituel et à la foi, une face méconnue et surprenante du député, un bel éclairage de l’évêque. Un point commun est alors vite trouvé : la lutte contre la « résignation » et le « règne de la léthargie ».

Corentin Cnudde

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