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Gabriel RINGLET renoue ici avec cette démarche qui a passionné nombre de ses lecteurs : l'approche de l'Evangile par un autre chemin, ... librairie Albin Michel
Une introduction de l'Evangile grâce à de courtes histoires inspirées du quotidien, comme un fait divers, un film, une rue ou une chanson. L'auteur invite à se questionner ses amitiés, ses inuétudes et ses tendresses
L'INCONSOLEE - Ch. PEDOTTI
Voyage au bout du deuil, là où la vie renait « Demeurer inconsolée ne signifie pas que je reste en larmes, tout au contraire, je reste en vie au sens où je reste vive, aiguisée, pleine d'appétit et de curiosité pour ce qui vient
MGR JOSEPH DORE
BREF RESUME
L’auteur a une légitimité exceptionnelle pour intervenir sur la situation de l’Église. Au titre de sa longue vie de croyant, de sa compétence théologique, de son ministère épiscopal auquel l’a appelé Jean-Paul II. En reprenant les décennies récentes avec son itinéraire personnel, Joseph Doré pose avec franchise un diagnostic complet. Il appelle à ne pas en sous-estimer la gravité et désigne le remède qui s’impose à l’Église. Il détaille concrètement ce que veut dire « penser la foi » et « vivre la charité », y compris au niveau institutionnel. Ce livre d’un maître arrive au moment même où nous sommes tous appelés à réfléchir de Mgr Joseph Doré Salvator, 390 p., 23 €
GUY AURENCHE
BREF RESUME
Après l'arrêt de la mission du Centre pastoral Saint-Merry de Paris, communauté aux avant-postes du rôle de l'Eglise dans les questions sociales, une pétition a réuni 12.000 signatures et 400 témoignages ont été adressés aux organisateurs. Ce livre évoque l'action de ce centre afin de contribuer aux problématiques autour de la synodalité dans la perspective du synode romain de 2023.
SEPT JOURS AU DESERT
Daniel DUIGOU
BREF RESUME
Inspiré par des faits réels et autobiographiques, ce récit-fiction fait se rencontrer une religieuse qui vient de quitter sa communauté et s’interroge sur sa vocation, et son ancien professeur de communication, ex-journaliste devenu prêtre. Le récit avance au fil de leurs lectures bibliques. L’éloge d’un christianisme qui libère. Une figure de prêtre et psychanalyste. Un récit romancé très fluide.
GABRIEL RINGLET
BREF RESUME
Convaincu depuis toujours de l'urgence d'un renouveau prophétique pour le christianisme comme pour toute la société, Gabriel Ringlet a été conforté dans ce sentiment par les bouleversements de la pandémie. D'où ce récit qui ressuscite pour nous la geste du prophète Elie, personnage de roman d'une modernité sidérante. Son histoire est celle de la conversion d'un intégriste : après avoir sauvagement combattu les mécréants au nom de sa vision d'un Dieu de pouvoir et de vengeance, il sera conduit à un retournement total, pour...
A.PHILEMON - Adrien Candiard - librairie du CERF 10€
A travers une courte lettre à Philémon, Paul pose le problème de la liberté chrétienne avec une très grande subtilité. En s’appuyant sur cette lettre si précieuse et pourtant si peu lue, Adrien Ca
N'OUBLIONS PAS TIBHIRINE
15ans avec les martyrs de l'Atlas-CLIC SUR PHOTO
L'AVENIR DES TERRITOIRES RURAUX - des chrétiens s'interrogent
https://twitter.com/ATDQM Marie-Aleth Grard a été élue présidente d'ATD Quart Monde pour succéder à Claire Hédon, nommée Défenseure des droits. Pascal Percq devient vice-président. https://t.co/C75VvEOp0b
La Mission de France ou, en forme longue, la prélature territoriale de la Mission de France ou de Pontigny est une église particulière de l'Église catholique en France. Érigée en 1941, la Mission de France devient une prélature territoriale en 1954. Son siège est l'abbaye de Pontigny. Wikipédia Adresse : 3 Rue de la Pointe du Grand Chemin, 94170 Le Perreux-sur-Marne Téléphone : 01 43 24 95 95 Conférence des évêques : Conférence des évêques de France Création : 15 août 1954 Église : catholique
DES EQUIPES DE LAÏCS, PRÊTRES, DIACRES.
Les hommes et les femmes de la Communauté Mission de France sont laïcs, prêtres, diacres ou religieux. Célibataires ou en famille, ils mènent la vie de tout le monde, entre travail, famille, engagements en Eglise ou dans les associations et collectifs. C’est au quotidien qu’ils vivent la mission, en fidélité à ce que le Christ nous révèle de l’homme et de Dieu. Souvent, ils ont choisi de se tenir dans les lieux de fractures, là où s’effacent les repères, là où s’en construisent de nouveaux : • ils habitent dans les cités ou dans le monde rural • ils sont enseignants ou informaticiens ; médecins ou infirmières ; marins ou conducteurs d’engins de chantier… • ils militent dans les associations, les organisations syndicales… • ils vivent à l’étranger, ouvrant la communauté à d’autres cultures. Participer à la Communauté Mission de France engage : • à une vie de prière personnelle, habitée par le souci de la mission • à une vie d'équipe comme lieu de partage de convivialité et de prière commune • à prendre part à la réflexion collective de la communauté • à contribuer financièrement à la vie de la communauté.
CMDF, QUI SOMMES-NOUS?
La Mission de France ou, en forme longue, la prélature territoriale de la Mission de France ou de Pontigny est une église particulière de l'Église catholique en France. Érigée en 1941, la Mission de France devient une prélature territoriale en 1954. Son siège est l'abbaye de Pontigny. Wikipédia Adresse : 3 Rue de la Pointe du Grand Chemin, 94170 Le Perreux-sur-Marne Téléphone : 01 43 24 95 95 Conférence des évêques : Conférence des évêques de France Création : 15 août 1954 Église : catholique
TWEETS de MGR Hervé GIRAUD, prélat de la Mission De France
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les équipes d'ile de France
ABBATIALE DE PONTIGNY Diocèse de la Mission de France
L’Eglise catholique qui est en France se découvre blessée et humiliée. Elle n’a pas su voir et entendre ce qui se passait.
Le rapport sur les abus sexuels a provoqué la stupeur et la honte.
Que des dizaines et des dizaines de milliers de mineurs aient été abusés sexuellement par des prêtres, nous laisse sans voix!
Des victimes ont pris la parole, une parole qui a du prix et du poids. Une parole qui a été entendue. D’autres victimes continueront de se faire entendre. Grâce à elles, plus rien ne sera comme avant.
Après le pardon de l’Eglise institution, l’indemnisation des victimes, les modifications du droit canonique…, il restera le plus difficile à réaliser: l’égalité des droits entre hommes et femmes. Nous allons nous heurter à la domination masculine qui structure l’Eglise dans son histoire et sa culture.
Il s’agit que les femmes aient un droit d’accès à toutes les instances de l’Eglise et participent pleinement aux décisions.
Que les femmes puissent accéder aux ministères ordonnés.
Que l’obligation du célibat ecclésiastique soit supprimée pour ouvrir la possibilité d’ordonner des hommes ou des femmes, marié(e)s ou non.
L’Eglise catholique qui est en France a eu le courage de créer une commission indépendante pour faire la vérité.
Aura-t-elle ce même courage pour mettre en œuvre, avec l’ensemble des baptisés, le suivi de cette commission ? Fera-t-elle confiance à la parole de Jésus ?
1/ Intervention de Sœur Véronique Margron Présidente de la Conférence des Religieux et Religieuses de France (CORREF), au sujet du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans …
2/ Intervention de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort Président de la Conférence des Évêques de France (CEF), au sujet du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), …
C’est un théologien de premier plan qui s’est éteint à l’âge de 92 ans, à l’aube du mercredi 22 septembre. N’ayant pas peur de se confronter aux sujets épineux, Bernard Sesboüé avait l’art de rendre accessibles les questions les plus exigeantes. Un travail patient qui n’empêchait pas les prises de position fermes et argumentées dans les débats de société aussi bien qu’au sein de l’institution ecclésiale.
Homme attentionné et modeste, généreux et discret, il refusait toute mise en avant : « D’accord pour parler d’un sujet, pas de moi », concédait-il à son éditeur Marc Leboucher qui a publié plusieurs ouvrages du théologien jésuite, dont un livre d’entretien. « Il était originaire du Perche et avait ce sens terrien qui l’a conduit à mener aussi bien des recherches pointues qu’à engager des polémiques intelligentes », poursuit Marc Leboucher.
Un itinéraire jésuite
Né à La Suze (Sarthe) en juillet 1929, Bernard Sesboüé était entré au noviciat de Laval en 1948, après sa scolarité au collège jésuite du Mans, puis une licence de Lettres classiques à la Sorbonne. Après ses années de philosophie et de théologie à Chantilly (1952-1961) et son ordination sacerdotale (1960), il fait son « Troisième an » (année de discernement spirituel dans la Compagnie de Jésus) à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), puis part à Rome où il soutient une thèse de doctorat sur Basile de Césarée.
Dès son retour en France, et pendant dix ans (1964-1974), il enseigna la patristique et la dogmatique à la Faculté de théologie jésuite de Lyon-Fourvière. Héritier d’Henri de Lubac tout aussi bien que de François Varillon ou Jean Daniélou, il trouvait les mots pour faire face à l’athéisme contemporain : « Dieu est celui qui nous reconnaît, qui s’intéresse à nous, s’approche de nous et veut nous communiquer sa propre vie », insistait-il.
Mais le théologien, qui passait volontiers ses vacances dans les Alpes, ne restait pas perché dans les hauteurs de la pensée. Un après-midi par semaine, il confessait les fidèles de passage à l’église Saint-Ignace à Paris, et accompagnait de nombreuses personnes. « Pour garder les pieds sur terre », confiait-il.
Lui qui n’a jamais oublié la brûlure de la foi, quand il citait un autre jésuite, le père de Grandmaison (1868-1927) : « Tous les travaux des spécialistes ne valent que pour nous donner accès à la source : arrivé près d’elle, que celui qui a soif s’agenouille, et qu’il boive. » Et Michel Fédou, autre théologien jésuite de renom, souligne encore : « Il avait une foi discrète, pudique et robuste qui transparaissait dans ses enseignements et ses ouvrages ».
Confrontations
Travailleur infatigable, il n’est guère de questions théologiques auxquelles ce jésuite passionné ne se soit pas frotté depuis plus d’un demi-siècle d’enseignement, de recherche et de publication. Les titres de ses livres en témoignent, qu’il s’agisse de L’autorité dans l’Église ou encore la formule Hors de l’Église point de salut. Des recherches qu’il avait à cœur de partager : « Pédagogue, il était très fraternel, toujours disponible, confie François Euvé, jésuite et rédacteur en chef de la revue Études. Très proche des étudiants, c’était un pilier de la formation dans la Compagnie. »
Soucieux du rejet du christianisme par l’Occident, Bernard Sesboüé n’hésitait pas à se lancer dans des ouvrages plus polémiques, afin de répondre, par exemple à Gérard Mordillat ou Frédéric Lenoir (Christ, Seigneur et Fils de Dieu, DDB, 2010), ou dénonçant encore les « insinuations mensongères » de Dan Brown et de son Da Vinci Code : « Il y a là quelque chose de très grave : les bons catholiques ignorent tout des origines du christianisme et de la manière dont la foi s’est répandue ».
Cette vivacité d’esprit, il l’aiguisa aussi à l’égard de l’institution elle-même, notamment vis-à-vis des ministères confiés aux laïcs, invitant l’Église à plus d’audace, ce qui n’a pas toujours été très apprécié de l’épiscopat. « Ce n’était pas de la provocation, précise encore Michel Fédou, mais une fidélité profonde à ce qu’il pensait, il portait une grande attention à ce dont l’Église a besoin aujourd’hui. »
« Écrire un livre de théologie, c’est casser des œufs pour faire une omelette », confiait le père Sesboüé avec cet humour qu’il cultivait notamment en communauté. C’était la liberté du théologien et du chrétien qui l’animait, invitant, par exemple, à une catéchèse qui engage un discours critique et qui n’en reste pas « à une catéchèse pour enfants auxquels on dit ce qu’il faut croire ».
Une parole vive, qu’il délivrait avec une humilité qui était aussi l’une des qualités de ce théologien souriant, vigilant et confiant : « L’Église ne sera jamais à la hauteur du Christ, il faut le reconnaître. La tâche redoutable de l’Église est d’être suffisamment transparente et fidèle pour pouvoir être le témoin toujours crédible du Christ. »
(1) Les funérailles du père Bernard Sesboüé seront célébrées lundi 27 septembre à Lille. Une célébration en mémoire du défunt aura lieu à l’église Saint-Ignace, à Paris, dans les prochains jours.
LA CROIX, Christophe Henning, avec Claire Lesegretain
Les islamistes font peser une menace en France, idéologique et parfois terroriste. Les musulmans, non. C’est tout l’enjeu du projet de loi « confortant le respect des principes de la République », en discussion à l’Assemblée nationale, de ne pas confondre les uns et les autres. Leur référentiel est largement commun, mais aussi pluriel et dissonant: c’est l’islam, au sens d’une religion pétrie d’histoire et de traditions, traversée de courants rivaux qui se sont développés à partir d’un socle originel magnifié. Transmis dans le cocon des familles ou redécouvert sur Internet, ce patrimoine permet à de nombreux musulmans de vivre leur foi et de se forger une identité, parfois en décalage avec la société environnante. L’articulation des fondements cultuels et culturels de l’islam avec la laïcité est un des grands enjeux de la décennie qui vient. Le processus est difficile et incertain. En témoigne le refus de certaines fédérations d’adopter la charte des principes pour l’islam de France élaborée ce mois de janvier par le Conseil français du culte musulman. Une évolution est toutefois perceptible, grâce à un effort de réinterprétation de savoirs et de remise en cause de doctrines qui paraissaient immuables. Grâce aussi à l’énergie de penseurs, hommes et femmes, qui désirent que leur foi les aide à vivre pleinement ici et maintenant. C’est de cette dynamique que La Croix va rendre compte pendant deux semaines. En analysant ce qui, dans la tradition musulmane et dans l’histoire, complique l’insertion de l’islam dans la société française et la coexistence entre musulmans et non-musulmans. Et en faisant ressortir des pistes théologiques qui s’inventent aujourd’hui pour une pratique plus libre et apaisée. Notre journal, inscrit dans le christianisme, souhaite ainsi contribuer à un débat décrispé et tempéré. Jean-Christophe Ploquin
Lire le hors série du journal LA CROIX : L'ISLAM POURQUOI C'EST COMPLIQUE ... LACROIX_islam.pdf
Pendant de longs siècles, la santé était une bénédiction – un vœu que l’on formait, un bien pour lequel on priait – et la maladie une fatalité. Les progrès extraordinaires de la médecine ont totalement transformé cette vision. Ces progrès, associés à l’extrême enrichissement des sociétés contemporaines occidentales, on permis de mutualiser le risque de la maladie et d’assurer à tous et toutes un soin efficace et, qui plus est, équitable. Ce privilège dont nous jouissions un peu sans le savoir est d’ailleurs devenu un objectif pour l’ensemble de la population humaine.
La pandémie a mis en lumière ce radical changement par rapport à la longue histoire humaine. Désormais, la santé est un bien commun et collectif. Certes l’éternité n’est pas promise, sauf par quelques utopistes, mais assurer au plus grand nombre une longue vie en bonne santé est devenu une obligation de l’État moderne, au même titre que la sécurité des biens et des personnes par le biais de la justice et de la police. La santé n’est plus un bien individuel soumis aux aléas de la nature et de la malchance mais un objet public. On parle d’ailleurs de « santé publique ».
Sans que nous ne nous en rendions véritablement compte, la santé est entrée dans le domaine régalien. Assurer la santé de tous est devenu le devoir de la puissance publique et les contraintes lourdes des confinements successifs ont bien eu pour but de « préserver le système de santé », c’est-à-dire de permettre à ce système de continuer à ouvrir à tous et toutes l’accès aux soins, pour le Covid mais aussi et surtout pour toutes les autres maladies.
Dès lors, la vaccination ne peut strictement plus appartenir au domaine du choix individuel. La santé, en ce qu’elle est devenue un bien collectif, n’est plus du ressort de l’exercice de la liberté individuelle. Elle entre dans le champ politique et son contrôle est celui de la démocratie. L’État a donc le droit d’imposer la vaccination afin de garantir la sécurité de tous et toutes, et nous avons le devoir de l’accepter comme nous nous soumettons à la loi et consentons à l’impôt. Cette règle peut souffrir quelques exceptions, les situations particulières et, peut-être, l’objection de conscience.
Demeure, à l’heure où ces lignes sont écrites, le jugement d’opportunité : quel est le choix le plus rapidement efficace, la contrainte ou l’art de la conviction ?
Dimanche 4 juillet, l'Atelier Israël-Palestine du GAIC a organisé une rencontre sous forme de tables rondes dans la salle de conférences de la Grande Mosquée de Massy pour apporter des éléments de réponse à cette question: après les bombardements israéliens de mai 2021, comment manifester sa solidarité avec Gaza?
Dans la troisième de ces tables rondes, des représentants du CCFD-Terre solidaire et du Secours Islamique France ont donné des exemples concrets de leur action pour aider Gaza à se relever de ses ruines et l'ensemble des Palestiniens à ne pas courber l'échine sous le joug israélien. En diffusant ces informations, le GAIC entend s'associer modestement aux efforts de ces deux associations et les remercier pour leur fidèle et généreux partenariat.
Intervention sur l'action du CCFD-Terre solidaire auprès des Palestiniens
Exprimer sa solidarité c’est prendre position lorsque les circonstances l’imposent
Par trois fois et sous des formes différentes, le CCFD s'est ainsi manifesté:
1. le CCFD-Terre Solidaire a Soutenu « l’Appel à l’action pour mettre fin aux expulsions de familles palestiniennes à Jérusalem-Est » lancé par les Associations CIDSE -Ensemble pour une justice mondiale[1] – et Alliance ACT [2]- c’était le 12/05/2021
2. Mme Manuèle Derolez, déléguée générale du CCFD, a publié dans La Croix du 19 mai un article « Il faut mettre fin à l’occupation illégale de la Palestine ».
Il faut mettre fin à l’occupation illégale de la Palestine »
3. Le CCFD-Terre Soildaire a publié sur son site le 20 mai dernier un document pédagogique intitulé: "Comprendre la colonisation à Jérusalem en 3 minutes":
Une nouvelle fois, c'est de Jérusalem qu'est parti l'embrasement et la révolte des Palestiniens. Connue pour abriter les lieux saints des trois monothéismes, les Palestiniens y sont soumis à un...
La seule réponse à nos questions est l’ouverture d’un chemin (Maurice Bellet)
Publié le par Garrigues et Sentiers
Dans une chronique publiée par l’hebdomadaire Réforme intitulée Maurice Bellet nous manque, Jean-Claude Guillebaud nous dit à quel point la pensée de ce prêtre philosophe, théologien et psychanalyste mort en 2018 à l’âge de 94 ans peut nous éclairer dans la phase de mutation qui s’impose aux sociétés et donc aux Églises. Il en souligne l’axe fondamental : l’Évangile est Parole avant d’être écriture : « Gardons ici en tête la première phrase de l’Évangile de Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » L’Évangile n’est pas un livre qui aurait été interprété une fois pour toutes. Ce n’est pas un « savoir » intellectuel ni une « érudition » intimidante. Il est vivant, comme toute expérience humaine. Il revit d’une manière différente à chaque lecture. Comme toute parole, il n’a jamais le même grain, le même accent. Depuis deux mille ans, cette parole rebelle défie la mise en cage. Nul ne peut la prendre en otage ou la couler dans le bronze. Elle n’est pas faite pour être enrégimentée. Elle reste magnifiquement subversive » (1).
Évoquant le conflit entre « intégrisme » et « modernisme » qui traverse les Églises, Maurice Bellet écrit :« En vérité, ce conflit chrétien s’inscrit dans un conflit plus vaste où la modernité se déchire : entre esprit doctrinaire et relativisme. C’est-à-dire entre deux prétentions : à un savoir établi, qui juge de tout, à une position supérieure qui… juge de tout. Rien d’étonnant à ce que ces deux attitudes aient des traits communs ! (…) Apparaît alors que le motif profond de l’intégrisme, du fondamentalisme, des toutes les convictions religieuses apparemment sans fissure, c’est, fondamentalement, l’angoisse. L’angoisse de la perte, la perte de l’absolu, du ce-qui-ne-peut-manquer, du point d’appui qui ne glisse pas. Cette angoisse est chez les humains extrêmement profonde, même lorsqu’elle est dissimulée dans des attitudes en apparence contraires – et c’est justement le cas du relativisme religieux. L’intégrisme est dans l’angoisse de perdre la Vérité ; son ennemi est dans l’angoisse de perdre la Réalité, le « monde contemporain », l’ensemble de relations qui fait qu’on est dans ce réel partagé, qui nous éloigne des délires et des enfermements. La violente surdité des intégristes est bien connue. Mais il y a une intolérance des contestataires et des esprits « libérés » qui n’est pas médiocre non plus ; je crains les contestataires au pouvoir (…). » À l’heure où tout un chacun est invité à penser « le monde d’après la pandémie », ce propos me paraît important à méditer par tout « réformateur », bien au-delà des Églises chrétiennes.
Maurice Bellet dénonce le danger, pour les Églises et plus généralement pour toute institution, de s’enfermer dans ce qu’il appelle des « textes inertes » : « C’est une parole qui n’écoute pas. (…) Le discours se tient par lui-même ; aucun retour de critique ou d’expérience ne saurait vraiment le troubler ; il sait les réponses avant les questions. Son modèle naïf est le catéchisme. Mais on peut argumenter dans l’érudition et l’abstraction en gardant la même structure ». Ne nous y trompons pas. Cette inertie est moins dans le texte que dans la relation de chacun à la parole : « Où est-il, ce texte inerte ? Là où se manifeste son inertie. C’est pourquoi il faut se garder de classer ici les bons et les mauvais ! Ce qui est en cause est la relation à la parole et elle dépend, de façon décisive, de qui entend. La Bible peut être un texte inerte. Inversement, des textes assez misérablement conformistes peuvent éveiller des âmes à la vie mystique » (2). Pour Maurice Bellet, l’essentiel est de rester à l’écoute des paroles premières et fondatrices.
Cela signifie que la seule réponse à nos questions est la poursuite d’une quête : « Nos questions seront d’emblée celles qui se posent aux humains pour la part que nous pouvons entendre. Et nos réponses ? Pas de réponse. Pas de celles en tout cas qui font mourir la question (…) La question, si, elle est forte, n’est pas autre chose que l’être humain aux prises avec lui-même et tout ce qui l’entoure et tout ce qui, en lui, lui donne de subsister. La question devient quête ; à la place de la solution, le chemin est l’œuvre toujours inaccomplie » (3)
La présence autour de moi de proches et d’amis qui pensent et vivent paisiblement leur existence sans référence à Dieu continue de m’interroger depuis de longues années : pourquoi continué-je personnellement à croire en Dieu ?
Avec certains d’entre eux, j’ai partagé autrefois des convictions chrétiennes, puis ils s’en sont lentement éloignés et ils ont tiré définitivement l’échelle. Qu’est-ce qui nous différencie ? Nous avons le souci identique de ne pas mener une vie de somnambule, d’automate et de girouette....LIRE LA SUITE
Une des conséquences majeures de la pandémie due au Covid est d’avoir replacée la question de la mort aussi bien dans l’univers de l’expertise médicale que dans celui de la politique. Dans une passionnante conversation publiée par le magazine La Croix-l'Hebdo, Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, explique comment la question de la mort était évacuée dans les pratiques médicales. Elle dit son « choc », lors des stages à l’hôpital dans le cadre de ses études de médecine, sur la façon dont les patients mouraient : « Il y avait beaucoup de pratiques d’euthanasie non dites, et on laissait les étudiants ou les aides-soignants auprès des malades en fin de vie. Le milieu médical montrait un total désintéressement pour la mort (…) Pour beaucoup de services hospitaliers en France, l’épidémie a donné l’occasion de rencontres rudes avec la mort. D’autant plus que la mort n’était pas seulement, comme en soins palliatifs, celle des autres. Elle pouvait atteindre les soignants ». Pour elle : « Apprivoiser la mort prend sans doute toute une vie » (1).
C’est l’expérience fondamentale d’un recentrage spirituel pour ce prêtre lillois parti pour de longs mois au monastère Clerlande en Belgique. Retrouver Jésus et sa Parole, la saveur de l’Évangile. Retrouver la foi simple et sans fioritures, la vie... En quelques pages de toute beauté, nous prenons la mesure du bonheur de croire, d’aimer, et d’être là... Magnifique.
Raphaël Buyse, vicaire épiscopal pendant quinze ans au diocèse de Lille, a connu l’obscurité de la foi, le silence de Dieu. Il s’est retiré au couvent bénédictin de Clerlande, et au terme d’un an de méditation s’est ouvert devant lui un chemin inattendu. Il nous livre son témoignage dans un petit livre, « Autrement, Dieu », qui commence très fort : « Dieu n’est plus ma première pensée, oserais-je dire qu’il ne m’intéresse plus. »
Dans la méditation de l’Évangile, Raphaël est touché par l’humanité de Jésus et ceci transfigure sa foi. « Je ne cherche plus Dieu en lui-même, mais j’ai l’impression qu’on peut entr’apercevoir quelque chose de Lui dans les hommes, dans la profondeur d’une relation avec d’autres (…) Dans la fragilité et la grandeur du quotidien se cache une profondeur d’éternité. Une Vie se révèle dans l’ordinaire des jours. » Son témoignage est très inspiré de la pensée de Madeleine Delbrêl, grande mystique des années 1950. Dans son rôle d’assistante sociale en milieu très populaire de la région parisienne, très proche des prêtres ouvriers engagés dans son secteur, elle aussi a su exprimer sa foi « dans l’ordinaire des jours. »
Raphaël Buyse, libéré de tout dogmatisme, est touché par le mystère de Jésus. Il est sa lumière et il en vit. Ce vécu est passionnant, car beaucoup de prêtres ou de communautés qui ont exprimé des réserves quant au dogmatisme ou même à la discipline de notre Église l’ont quittée ou en ont été écartés. Raphaël, malgré son « Autrement, Dieu », est resté prêtre. Il s’est vu renouveler par son évêque la mission auprès des Communautés du Parvis dont il était à l’origine. L’esprit d’ouverture d’un évêque, le courage et la foi de Raphaël Buyse, manifestent qu’il est possible de vivre sa foi autrement en Église.