08/01/2021
CHRETIEN SANS LE SAVOIR
Peut-on considérer une personne qui fait le bien comme un « chrétien anonyme » ?? L’expression du théologien Karl Rahner ouvre le débat sur la mission de l’Église.
« Hors de l’Église, point de salut », soutenait de sa plume l’évêque saint Cyprien sous l’Empire romain pour ériger la religion chrétienne en vérité exclusive. Au fil des siècles, l’adage s’est largement effacé du discours catholique, tandis que les frontières du monde se sont élargies et que d’autres réalités culturelles sont apparues, jusqu’à ce que l’Église opère finalement une grande réforme et s’ouvre de manière inédite aux autres religions. Nous sommes alors en plein concile Vatican II, pour lequel évêques et experts du monde entier sont rassemblés pour penser la foi catholique du XXIe siècle. Parmi les théologiens du Concile, le prêtre allemand Karl Rahner émet la thèse des « chrétiens anonymes ».
Le jésuite avance que tous les êtres humains menant une vie honnête, vertueuse, font inconsciemment acte de foi. À ses yeux, ils sont donc des « chrétiens qui ne savent pas exactement ce qu’ils sont », et obtiendront le salut. Car l’Église contemporaine se situe sur une périlleuse ligne de crête : comment peut-elle devenir plus universelle, ouverte et tolérante vis-à-vis des autres croyances, et affirmer malgré tout l’importance de l’évangélisation, et la vérité de la parole du Christ ?
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25/12/2020
LE MONDE D'AVANT
Chers amis, chères amies, lecteurs et lectrices de TC, j’espère que vous me pardonnerez de me laisser aller à une confidence personnelle. Voici un peu plus de dix-huit mois, mon époux, mon doux bien-aimé, a quitté cette vie, qui était aussi celle que nous partagions depuis trente-huit années, en un instant, foudroyé par une mort subite que rien ne laissait présager.
Le surgissement du Covid et de ses confinements s’est comme ajouté puis confondu au temps du deuil en en revêtant les mêmes signes : le retrait du monde, le repli sur soi, la distance sociale, le sentiment lourd et triste que quelque chose de radical s’est produit et que rien ne sera plus jamais comme avant.
Plus jamais… tous ceux et celles qui ont perdu un être cher savent la cruauté acérée de ces deux mots : « plus jamais ». Si je partage avec vous cette expérience personnelle, c’est parce qu’il m’est apparu ces derniers jours que cette pandémie est pour nous tous une expérience de deuil. Certes, pour certains d’entre nous, nous y perdons des proches, mais pour tous, jeunes et vieux, malades ou bien portants, nous traversons un épisode dont nous savons que, lorsque ce sera fini – et cela le sera –, rien ne sera plus jamais comme avant.
Lors du premier confinement, d’abord sidérés par le choc, nous nous sommes pris à rêver, comme dans une forme de déni, à un utopique « monde d’après ». Ensuite est venue la colère et nous avons accusé ceux qui nous gouvernent, ceux qui n’avaient pas prévu, et nous nous sommes aussi révoltés ; contre les masques, contre les règles, contre l’absurde. Nous avons un peu marchandé et nous le faisons encore, en évaluant nos prises de risque pour les fêtes, mais nous sommes aussi saisis par la tristesse et la morosité, et il faut dire que la saison ne nous aide guère. Il nous reste à accepter vraiment que le monde d’avant est derrière nous et à en « faire notre deuil ». C’est ensuite que nous allons pouvoir reconstruire, retrouver la vie et sa fécondité.
Noël raconte cela aussi, une étincelle au cœur de la nuit, l’espérance fragile incarnée dans ce nouveau-né. Du neuf, infiniment petit, et infiniment porteur de promesses. Amis, amies, nous sommes un peuple qui marche dans les ténèbres et nous voyons se lever une toute petite lumière. Chérissons-la, elle deviendra un feu immense. Joyeux Noël !
Christine Pedotti
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20/12/2020
VIVRE NÖEL EN MISSION OUVRIERE
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19/12/2020
DECES DU PERE HENRI TEISSIER, ARCHEVÊQUE EMERITE D'ALGER
Le Père Henri Teissier, archevêque émérite d’Alger, est décédé le 1er décembre 2020, jour de la fête du bienheureux Charles de Foucauld.
Issu d’une famille établie en Algérie depuis le milieu du 19ème siècle, il est ordonné prêtre pour le diocèse d’Alger en 1955. Au cours de ses différents ministères, il tissera des liens avec les prêtres de la Mission de France qui avaient été accueillis en Algérie par Jean Scotto dès 1949, notamment Honoré Sarda, Joseph Kerlan, etc.
Il est nommé évêque d’Oran le 8 décembre 1972, puis en 1980 archevêque coadjuteur du Cardinal Duval à Alger. Il lui succède comme archevêque d’Alger en 1988. Il demandera alors au Père Georges Gilson, Prélat de la Mission de France, de renouveler la présence de celle-ci en Algérie. En 2000, à la suite de cet appel, Philippe Dupont, Jean-Marie Lassausse, Jean Toussaint rejoignent les membres de la Mission de France présents depuis longtemps dans le pays : André Aribit, Guy Malmenaide, Claude Renaud et Jean-Marie Varin à Constantine ; Louis Fontugne, Colette Gallais et Dominique Lanquetot à Alger.
Jean TOUSSAINT nous dit : « Signe de la confiance d’Henri Teissier, chacun de nous s’est vu confier un lieu symbolique du diocèse : Jean-Marie à Tibherine, Jean à Hussein-Dey. Guillaume Michel les rejoindra en 2008 et sera envoyé au Centre catholique universitaire tenu par les Jésuites. » Des liens fraternels se tissent avec chacun. Henri Teissier les invite parfois à partager les dîners où il convie des personnalités algériennes. « C’est lui qui dirigeait la conversation mais c’est lui aussi qui servait les plats ». Jean souligne aussi la capacité d’Henri Teissier à écouter les critiques et d’en tenir compte lorsque des désaccords avaient lieu. Lorsque ce dernier, à l’âge de la retraite, passera la main pour la responsabilité du diocèse, ces liens fraternels se renforceront.
En 2014, Jean-Marie Lassausse accueille les séminaristes de la Mission de France à Tibherine. Henri Teissier leur prêche la retraite sur le thème : « Donner sa vie à la suite du Christ comme prêtre, dans le dialogue et la rencontre au pays de l’autre ». Les participants gardent le souvenir de la prière des Laudes du Samedi Saint, commencée dans le couloir des cellules des moines et achevée au soleil levant sur la terrasse du monastère : un temps spirituel fort avec Henri Teissier dans un lieu symbolique.
Avant de rejoindre Lyon en 2018, Henri Tessier a vécu ses 6 dernières années en Algérie au Centre d’Études diocésain « Les Glycines » à Alger. Guillaume Michel en était alors le directeur.
Avec tous ceux qu’Henri Teissier a rencontrés au cours de son ministère, avec ses amis et sa famille, nous rendons grâce pour cette vie au service de l’Eglise universelle dans sa rencontre et son dialogue avec le peuple d’Algérie.
17:22 Publié dans COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE:publications..., FOI, RELIGION, SPIRITUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2020
UNE EVACUATION DE PLUS, ET APRES ?
Une évacuation de plus : et après ?Ce matin le camp des migrants, essentiellement des demandeurs d'asile qui se trouvait à la Porte de Paris à Saint-Denis a été évacué. C'est, dans notre pays, une énième évacuation, une de plus ! Nous devrions nous réjouir d'une mise à l'abri de ces personnes, respectueuse de leur dignité. Malheureusement, personne n'est dupe. Au regard des évacuations précédentes nous savons que la plupart d’entre elles, d'ici une semaine ou deux, seront à nouveau à la rue. A quoi bon, dès lors, déployer de tels moyens pour reproduire ailleurs la même situation qui suscitera, à son tour, une nouvelle évacuation ? Il y a là une spirale infernale qui conduit notre société à la désespérance et au mépris de l’homme.
Cette spirale n’est pas inéluctable et le pape François, dans sa dernière encyclique, nous indique d’autres chemins : « Reconnaître chaque être humain comme un frère ou une sœur et chercher une amitié sociale qui intègre tout le monde ne sont pas de simples utopies. Cela exige la décision et la capacité de trouver les voies efficaces qui les rendent réellement possibles. Tout engagement dans ce sens devient un exercice suprême de la charité. En effet, un individu peut aider une personne dans le besoin, mais lorsqu’il s’associe à d’autres pour créer des processus sociaux de fraternité et de justice pour tous, il entre dans le champ de la plus grande charité, la charité politique… » (Fratelli tutti, § 180). Un peu plus loin, le pape François illustre ses propos : « Si quelqu’un aide une personne âgée à traverser une rivière, et c’est de la charité exquise, le dirigeant politique lui construit un pont, et c’est aussi de la charité » (§ 186). A l’heure où notre pays engage des moyens financiers considérables pour soutenir ceux et celles qui souffrent de la pandémie et de ses multiples conséquences comment ne trouverait-il pas, pour peu que nous le voulions réellement - simples citoyens et dirigeants politiques - les ressources nécessaires à l’accueil des migrants ?
Saint-Denis, le 17 novembre 2020.
+ Pascal Delannoy
Evêque de Saint-Denis
et le Service diocésain de la Pastorale des migrants
Message evèque Seine Saint Denis suite expulsion Saint-Denis-2.pdf
COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Solidarité migrants Wilson 17 novembre 2020[74062].pdf
20/11/2020
"CE PEUPLE M'HONORE DES LEVRES, MAIS SON COEUR EST LOIN DE MOI"
Publié le par
« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »
Ces mots que le prophète Isaïe prête à Dieu s’élevant contre les fausses dévotions du peuple sont mis par l’Évangile de Matthieu dans la bouche de Jésus lors d’un débat avec les pharisiens, que, sans ménagement, il traite d’hypocrites. Ce sont ces mêmes mots qui viennent à l’esprit à propos des mascarades de piété qui se sont déroulées sur les parvis de quelques églises des grandes métropoles françaises.
Que réclament ces dévots à genoux ? « La messe », scandent-ils. « Rendez-nous la messe ! » Ils s’adressent ainsi au gouvernement et réclament pour les lieux de culte une exception au confinement. La requête conjointe de l’épiscopat français et de quelques officines traditionalistes ou carrément intégristes a, rappelons-le, été repoussée par le Conseil d’État samedi 7 novembre.
Dès la semaine dernière, on se demandait ce que les évêques français allaient faire dans cette galère, acoquinés avec des factions aux objectifs plus politiques que spirituels. On avait d’ailleurs noté que le pape François recommandait pour sa part de se soumettre aux règles édictées par les autorités sanitaires pour le bien de tous. Mais, de toute évidence, pour ces catholiques-là, qui se prétendent pourtant observants, l’obéissance au pape est en option. Quand l’évêque de Rome en appelle à la générosité et à l’hospitalité à l’égard des plus fragiles, et en particulier des migrants, ou à la solidarité pour le bien et la santé de tous, ceux-là reprennent leur liberté et interprètent l’Évangile à leur sauce.
Ainsi, les évêques – pas tous, heureusement – veulent pouvoir rouvrir la boutique. Craignent-ils de perdre le marché, de ne pas voir revenir les clients, s’inquiètent-ils de la chute du chiffre d’affaires ? Quant aux manifestants, ils veulent leur dose de religion hebdomadaire, leur part de « Jésus ». Mais la messe n’est pas une fabrique de « Jésus ». Elle est la célébration de ce que nous avons vécu – fort médiocrement souvent – et que nous unissons à la vie et à l’offrande du Christ. Si nous n’apportons rien, il n’y a rien à célébrer. La messe n’est pas un acte magique qui fabrique un sacré dont nous pourrions nous repaître. La fraternité vécue précède la célébration. À ceux et celles qui manifestent nous demandons : « Qu’as-tu fait de ton frère ? »
Christine Pedotti
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05/11/2020
VOUS N'AUREZ PAS LA GUERRE
Publié le 5 novembre 2020
par Christine PEDOTTI
Il y a cinq ans, le 13 novembre 2015, après les crimes terroristes du Stade de France, des terrasses et du Bataclan qui firent 130 victimes et plus de 400 blessés, Antoine Leiris, dont l’épouse avait été tuée ce soir-là, écrivait un texte bouleversant intitulé Vous n’aurez pas ma haine. Aujourd’hui, après le meurtre de Samuel Paty et ceux de trois personnes dans la basilique Notre-Dame de Nice, nous devons avec le même courage, la même fermeté d’âme, dire : « Vous n’aurez pas la guerre. »
Il nous faut le dire à ceux qui nous attaquent et espèrent que nous allons nous jeter dans la bataille et rendre coup pour coup. Ceux-là veulent le chaos. Ils imaginent que, si nous perdons notre sang-froid et notre raison, si nous mettons dans le même sac du soupçon tous les musulmans, alors ceux-ci, en France et au-delà, tomberont dans leurs bras. Alors l’islamisme ne sera plus une menace minoritaire n’ayant pour arme que la terreur, mais une véritable puissance politique.
Mais, ce refus de la guerre, nous devons aussi et surtout l’opposer à tous ceux et celles qui, face à l’épouvante réelle que suscitent ces actes, trouvent un intérêt politique à faire monter les enchères. Depuis quelques décennies, nous vivons dans des sociétés paisibles. Les jeunes hommes ne meurent plus au combat, et nous vivons de plus en plus vieux et en bien meilleure santé. Même le terrible coronavirus ne fera guère bouger le curseur de l’espérance de vie.
Nos États sont protecteurs, providents même, et nous assurent la sécurité. Ces drames violents, théâtraux, nous font vaciller car ils atteignent ce qui nous est le plus précieux.
Mais, justement, il s’agit de défendre la paix, de défendre le droit et la justice contre ces crimes, et nous n’y réussirons pas en bradant follement le droit, la justice et la démocratie. Si nous le faisions, non seulement nous n’aurions pas la paix, mais nous y perdrions aussi l’honneur.
Le sang-froid et la raison sont nos seules armes et elles sont de celles qui ne tuent pas. Elles sont souveraines contre tous les délires extrémistes, toutes les chimères radicales ; celles des fous de dieu comme celles des fous de l’ordre. À tous nous disons : « Vous n’aurez pas la guerre. »
Christine Pedotti
Photo : Maya-Anaïs Y. (CC BY 2.0)
18:35 Publié dans AUTREMENT DIT : Opinions, ..., FOI, RELIGION, SPIRITUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2020
COMMUNIQUE DU GROUPE IMANS-PRÊTRES DE MARSEILLE, SUITE AUX ATTENTATS DE NICE
COMMUNIQUE
Suite aux assassinats à la Basilique de Nice, notre groupe Imams/prêtres de Marseille prend de nouveau la parole ensemble, souhaitant que ce texte soit lu dans les églises et les mosquées que nous fréquentons ce w-e qui précède le confinement.
Ce sont des mots dits en semble qui appellent des actes à poser ensemble.
Bien cordialement,
Christophe Roucou
Message du groupe imams et prêtres après les attentats de Nice.
Nous Imams et Prêtres à Marseille (1),
apprenons avec stupéfaction, horreur et profonde affliction, le lâche attentat commis contre trois de nos compatriotes par un criminel qui s'est encore revendiqué de la religion musulmane.
Nous nous recueillons humblement devant ces âmes recueillies, sauvagement fauchées par l'obscurantisme, l'ignorance et le nihilisme.
Ces meurtres commis à la Basilique Notre Dame de Nice le jeudi 29 octobre nous sidèrent et nous attristent profondément. Avec l'ensemble de la communauté nationale, nous les réprouvons et nous les condamnons.
Nos pensées les plus fraternelles vont d'abord aux victimes de ces attentats, à leurs familles et à leurs proches endeuillés. Nous sommes aussi de cœur avec les chrétiens de Nice et tous les catholiques de notre pays bouleversés par ces attentats commis dans une église, lieu voulu et dédié pour la prière et la paix.
Cette escalade meurtrière nous horrifie et nous ne pouvons que nous inquiéter devant ce climat morbide et extrêmement anxiogène qui est en train de s'installer dans notre société et éroder dangereusement notre vivre-ensemble.
La crise sanitaire nous épuise déjà et puise dans nos dernières réserves; et au moment où l'on s'attendait à une lueur d'espoir en des jours meilleurs voilà que le crime de trop vient nous secouer très fortement et douloureusement.
Cependant notre confiance et notre espérance en Notre Dieu, Bonté, Miséricorde et Amour sont infiniment grandes. Nous avons la conviction que la volonté de faire société ensemble l'emportera sur toutes les sirènes de la division et du chaos.
Nous faisons nôtres les paroles du Pape François et du Grand Imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayyeb, dans le document sur la Fraternité humaine, signé en février 2019 : « La foi amène le croyant à voir dans l’autre un frère à soutenir et à aimer. … nous déclarons – fermement – que les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. ».
Face à la violence et au terrorisme qui semblent se répéter, nous décidons résolument de ne céder ni à la peur, ni à la division, ni à la haine. Nous nous engageons avec tant d'hommes et de femmes de bonne volonté, croyants, agnostiques ou athées, à bâtir un vivre ensemble.
Nous voulons continuer à avancer les uns avec les autres, unis dans la fraternité, dans le respect et dans la foi en Dieu.
Marseille, le 30 octobre 2020
Signataires :
Messieurs Azzedine Aïnouche, Farid Bourouba, Salim Bouzred, Haroun Derbal, Nassurdine Haïdari, Mustapha Kaf, Mohsen Ngazou, Abdessalem Souiki, Madame Saïda Driouiche.
Pères Thierry Alfano, Jean-Louis Barrain, Philippe Barrucand, Martin Durin, Jean Lahondès, Jean-Pol Lejeune, Laurent Notareschi, Christophe Roucou, sœur Christine Pousset.
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(1) Ce groupe constitué d'imams et de prêtres à Marseille, auxquels s'ajoutent une croyante musulmane et une religieuse catholique, existe depuis 10 ans, organise des rencontres régulières, dans l'estime et l'amitié, pour échanger et approfondir ensemble autour de la foi, partager les questionnements et les réflexions sur les croyances, sur des questions actuelles de société, sur ce qui promeut le vivre-ensemble, dans la diversité et le respect des différences.
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UN PATRIMOINE CHRETIEN EN TERRE ROUGE
En 1933, Madeleine Delbrêl et ses compagnes font le choix de s’installer à Ivry-sur-Seine, banlieue ouvrière et bastion du parti communiste. Leur maison, toute juste réhabilitée, est un lieu original de passage, qui se joue des étiquettes religieuses ou politiques.
19:00 Publié dans COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE:publications..., FOI, RELIGION, SPIRITUALITE | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2020
LE GROUPE IMAMS PRÊTRES DE MARSEILLE
Une initiative à faire connaître.. là où nous vivons, pourquoi ne pas nous rencontrer ?
Message du groupe imams prêtres de Marseille à la suite de l’assassinat de Samuel Paty