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07/04/2020

DES MESSES, DES MESSES DEVANT PERSONNE, MAIS DES MESSES !

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Publié le 5 avril 2020 par Philippe Clanché, sur http://cathoreve.over-blog.com/

Cet article fait partie du dossier #ÉGLISE CATHOLIQUE Father Ted était une série humoristique britannique, hilarante et joyeusement anticléricale. Dans une île perdue d’Irlande, Ted, curé opportuniste, Dougal, jeune vicaire débile, et un vieux prêtre aussi odieux qu’alcoolique et libidineux vivent des aventures délirantes, avec une gouvernante hystérique.
Dans l’épisode Speed 3, le vicaire crétin se trouve au volant d’un véhicule de laitier piégé avec une bombe ! Il ne peut ralentir son camion sous peine d’explosion. Informé par le poseur de bombe, Ted appelle à l’aide des prêtres voisins. Et l’on voit débarquer, à côté du camion fou, trois prêtres en aube célébrant la messe sur un autel roulant. Sans aucun effet miraculeux. De retour au presbytère, les trois hommes d’Église se relaient devant un tableau noir pour trouver une solution à la crise. Les minutes passent. Une seule réponse s’impose toujours : dire la messe, dire une autre messe. On peut voir cet épisode à l’adresse : www.dailymotion.com/video/xohdmi – sous-titres en français à sélectionner dans le menu de paramétrage en haut à droite.
Pendant la crise que vit notre monde, il semble que l’Église catholique, à l’image de ces Irlandais de comédie, ne sache faire que cela. Les évêques font des pieds et des mains pour retransmettre via la toile « leur » célébration, seuls face à un cameraman. Un prélat a même enjoint ses « amis » sur la page Facebook de diocèse à multiplier les « j’aime » pour pouvoir, comme ses camarades, diffuser une messe en direct sur le réseau social. Dans un communiqué à la veille des Rameaux, l’épiscopat s’est félicité de proposer plus de trois cents cybercélébrations de l’entrée de Jésus à Jérusalem ! Voici qui va grandement aider notre société apeurée.

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20/03/2020

LA GUERRE BLANCHE

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La guerre blanche

Par Christine Pedotti 800px-Christine_Pedotti-100x100.jpg

 


Oui, c’est à une guerre que nous sommes confrontés, le mot n’est aucunement exagéré et, d’ailleurs, le président en a usé pas moins de six fois dans le discours qu’il nous a adressé ce lundi soir.

Une guerre, oui, et très étrange. Blanche, parce que le sang ne coule pas. Les stukas ne descendent pas en piqué sur des cohortes de familles affolées. Les sirènes ne retentissent pas pour que nous nous terrions dans les caves pour échapper aux bombes. L’ennemi est invisible, et c’est peut-être moi ou mon proche qui le porte et le diffuse. Terrible ennemi qui attaque ce à quoi nous tenons par-dessus tout, la proximité, le soutien mutuel. Plus question de se serrer les uns contre les autres pour se rassurer. Seuls les intimes, ceux dont nous avons décidé de partager le même destin sous le même toit – conjoints, enfants, parents – demeurent touchables. Ne plus bouger pour que le virus lui aussi s’immobilise et peut-être s’éteigne faute de trouver de nouvelles proies. C’est le pari qui est fait et qui mobilise des moyens si extravagants : le confinement presque total de la population. Oui, c’est une guerre, et il faut ici dire clairement ce que l’on risque. Le calcul est simple : si la moitié de la population est contaminée et que taux de mortalité est celui de la Corée du Sud, le plus faible que nous connaissions, légèrement inférieur à 1 %, cela fait environ 300 000 décès. C’est beaucoup, et surtout, dans quelles conditions… Qui peut envisager aujourd’hui de voir mourir l’un des siens de détresse respiratoire, dans sa chambre, sans soins ? Alors, trois cent mille des nôtres ? Quel système de santé, quelle nation peut absorber un tel choc ? Ce chiffre, qui est un risque statistique, est effectivement au niveau d’un bilan de guerre. Tout l’enjeu est de faire mentir la projection mathématique d’un développement libre et « naturel » du virus. C’est pourquoi nous entrons dans une mobilisation générale d’autant plus difficile psychologiquement qu’elle consiste, pour l’énorme majorité d’entre nous, à ne rien faire et à attendre chez soi. Dans cette étrange guerre, il nous faut « simplement » avoir la force de l’inaction.
Bon courage à tous et toutes.

25/02/2020

JEAN VANIER OU DEUX POIDS DEUX MESURES

TC.GIF    La déflagration qui frappe le petit monde catholique depuis la révélation par l’Arche internationale des abus commis par le fondateur Jean Vanier produit d’étranges réactions.

Publié le 

Ah, comme on voudrait lui pardonner au motif que chacun a une part d’ombre : d’une certaine façon le personnage n’en serait que plus romanesque et notre désir de héros serait intact. Bizarrement, ce raisonnement semble moins approprié lorsqu’il s’agit de Marcial Maciel, fondateur des Légionnaires du Christ. Là, beaucoup s’étonnent que la Légion n’ait pas été purement et simplement dissoute.

C’est que Jean Vanier, non seulement est notre Mère Teresa, mais il fait notre admiration pour son attention fraternelle et bienveillante à l’égard des handicapés mentaux, dont peu d’entre nous seraient capables. En l’admirant, nous exprimons notre mauvaise conscience et son dévouement en quelque sorte nous rachète…

Sauf que voilà que l’homme est dévoilé : menteur et abuseur. Menteur car il savait très exactement depuis 1952, comme le révèle rapport de l’Arche, qui était Thomas Philippe, son directeur spirituel.

La sanction du Saint-Office qui tombe en 1956 vise non seulement Thomas Philippe, mais aussi tous ceux qui, à l’époque faisaient partie de la communauté de l’Eau vive, et en tout premier lieu, Jean Vanier à qui Thomas Philippe avait remis les rênes. La condamnation du Saint-Office est grave, non parce qu’il y a abus sur des femmes, mais parce que ces abus sont commis au nom d’une doctrine spirituelle à caractère sexuel qui fait de l’union sexuelle une image de l’union mystique de Jésus et de Marie. L’Eau vive est considérée alors comme une sorte de secte d’initiés à cette doctrine. La monition du Saint-Office est claire. Déposition pour Thomas Philippe qui ne peut plus exercer aucun ministère de prêtre – sanction qui n’a jamais été levée – et dispersion pour les membres qui ont interdiction de reformer leur groupe. Quant à Jean Vanier, qui semble-t-il était tout prêt d’être ordonné prêtre, il est précisé que pour ce faire, il devra aller se former sérieusement plusieurs années dans un séminaire.

Et pourtant, le petit groupe se reforme : Jean Vanier n’a jamais laissé tomber Thomas Philippe, et c’est ensemble qu’ils fondent une nouvelle communauté, ce sera l’Arche de Trosly. Nous sommes en 1963-1964, et visiblement, manque de suivi ou oubli, les autorités catholiques, tant les dominicains que Rome ne semblent pas se rendre compte de ce qui se passe. On notera en passant que c’est la même doctrine spirituelle pourrie que l’autre frère Philippe, Marie-Dominique, exporte chez les fils et filles de Saint Jean, lesquels ont reconnu le caractère pervers de leur fondateur et le fait que ses pratiques avaient essaimé dans la communauté.

Les frères Philippe ont donc des disciples, des affidés… et Jean Vanier est l’un d’eux depuis l’origine. C’est cela l’horrible vérité dévoilée par le rapport de l’Arche.

Jean Vanier ne se cachait pas du lien profond qui l’unissait à Thomas Philippe : il déclarait par exemple : « La théologie du père Thomas m’a donné des principes solides et forts. Je n’en ai jamais vraiment cherché ailleurs. Si des gens trouvent que je suis très libre dans ma vie intellectuelle, même dans une interprétation de l’évangile de Saint-Jean et dans le développement d’une anthropologie qui colle à la réalité humaine et spirituelle, c’est bien parce que je suis pétri de la pensée et de la méthode du père Thomas ».

Les responsables actuels de l’Arche font tout ce qu’ils peuvent pour tenter de sauver l’organisation. Ils ont choisi la vérité dans ce qu’elle a de plus nue et de plus terrible. Nous pouvons les en remercier et espérer que leur détermination ne fléchira pas.

En revanche, pour Jean Vanier, force est de dire que c’est depuis sa jeunesse qu’il avait souscrit à la doctrine mystico-spirituelle perverse de son maître, qu’il n’a cessé de la soutenir et qu’il l’a fait en toute connaissance de cause et en toute désobéissance aux décisions de l’Église catholique.

En conséquence, évitons pour notre part les gloses spirituelles et émotionnelles.

Christine Pedotti

09/02/2020

FOI ET ENGAGEMENT EN POLITIQUE- JEAN-MARC EYCHEYNE, EVÊQUE DE PAMIERS, COUSERANS ET MIREPOIUX

La foi et la politique.

Retrouver tous les articles du “blog de l’évêque”.

Alors que nous approchons d’échéances importantes au regard de la politique locale, dans un pays fortement marqué par la séparation des églises et de l’état, nous pourrions nous demander si des gens étant considérés comme des croyants peuvent s’engager en politique.


« Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu … Mais mon royaume n’est pas d’ici. 
» (Jn 18, 36)

Les chrétiens, alors qu’ils ont leur regard tourné vers « un royaume qui n’est pas de ce monde », seraient-ils de ceux qui renonceraient à̀ s’engager dans un effort de transformation de la société ? Non, nous croyons au contraire que la foi peut être un moteur puissant de changement social. L’Esprit de l’Évangile nous pousse à ne pas nous satisfaire de l’état du monde, et particulièrement de tout ce qui blesse l’être humain (Image de Dieu) et son environnement (Création). Comment pourrait alors se traduire cet engagement ? On peut distinguer deux grands domaines :

1 – L’éducation : Le monde se transforme à mesure que les personnes individuelles modifient leurs attitudes et deviennent plus respectueuses de la création, des autres créatures humaines, de la justice et de l’équité. Transformer le monde signifie alors s’investir dans un effort sur soi, et sur ceux qui se trouvent dans notre zone d’influence éducative. Le Pape François, dans cette encyclique sociale importante qu’est Laudato Sii, nous indique que « tout changement à besoin d’un chemin éducatif » (n°5).

2 – La politique : Tout en accordant une grande place à l’engagement éducatif, nous ne devons pas déserter le champ politique, car l’organisation sociale peut favoriser, comme elle peut entraver, le développement humain intégral visé par l’éducation déployée. L’enseignement social de l’Église parlera parfois, selon l’expression de Jean- Paul II, de « structure de péché » pouvant caractériser certains modes d’organisation du vivre ensemble. C’est donc véritablement un devoir pour les chrétiens de s’engager non seulement dans une conversion individuelle, mais aussi dans un effort de modification de l’organisation de la société. Avec d’autres traditions religieuses les disciples de Jésus se sont nourris de ces paroles du prophète Isaïe :

 « Ne savez-vous pas quel est le jeûne qui me plaît ? Oracle du Seigneur Yahvé : Rompre les chaînes injustes, délier les liens du joug ; renvoyer libre les opprimés, briser tous les jougs ; partager ton pain avec l’affamé, héberger les pauvres sans abri, vêtir celui que tu vois nu et ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair. Alors ta lumière poindra comme l’aurore… » (Is 58, 6-8)

La conception que nous avons de l’homme, de sa place dans la société et dans l’environnement, devrait parfois nous conduire à prendre position au regard du respect de la nature, de la protection de la vie, de l’aménagement du territoire, d’une juste redistribution des richesses, de la participation de tous au bien commun, de l’accueil des plus fragiles, etc. Il ne s’agit pas nécessairement de s’engager dans des choix de politiques politiciennes ou partisanes, mais de faire droit “au politique” au sens où l’entendait Václav Havel, ou encore le Pape Pie XI qui le définissait comme étant : « Le champ le plus vaste de la charité ».

Alors, oui, nous nous réjouissons de ce que les membres des communautés chrétiennes s’intéressent à la politique et s’engagent en politique. À la condition, bien évidemment, que les projets qu’ils veulent mettre en avant, et que le « style » de leur engagement, corresponde à la vision de l’homme portée par l’Évangile du Christ.

Et si nous lisions ou relisions la lettre du Pape François, Laudato Si, en cette période d’agitation sociale et d’élections municipales… C’est la grande encyclique sociale du début du XXIème siècle !

+ Jean-Marc Eychenne – Évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix

06/01/2020

2020 : UNE BELLE ANNEE ? MGR JACQUES GAILLOT

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2020 : une belle année ?

J'ai toujours pensé que les meilleures années étaient devant moi. La vie n'est-elle pas une aventure ? Une aventure qui n'est pas écrite d'avance ?

Pour 2020, trois souhaits m'habitent :

- L'ouverture : aux autres, à tous les autres, aux différentes cultures, aux religions, aux peuples de la Terre. En commençant par ceux que le monde délaisse. Devenir un citoyen du monde, sans frontières.
Il est passionnant d'être en marche, en recherche, en éveil.
Mais je redoute les gens rigides, sectaires, qui possèdent la vérité !

- La lutte : Elle fait partie de la vie.Lutter pour défendre les droits bafoués : ceux qui n'ont pas où dormir, où manger, ou travailler. Les droits bafoués des peuples opprimés et humiliés. Comment peut-on être heureux si les autres ne le sont pas ?
Nous ne sommes pas faits pour vivre soumis.
Mais la lutte appelle la fête. Quand la vie est dure, on a besoin de se réjouir. Quand on lutte ensemble on gagne souvent.

- Avoir un coeur qui aime :
Lula, ancien président du Brésil, déclarait :
"Je sors de prison ( un an et demi)
sans haine dans le coeur.
A 74 ans, il n'y a de place
que pour l'amour dans mon coeur. "

Libérons notre coeur de la vengeance, du ressentiment, de la haine car il est urgent d'aimer.

"La seule chose que nous apprend la mort,
C'est qu'il est urgent d'aimer"
( Éric Emmanuel Schmitt dans son livre : l'Evangile selon Pilate.)

Belle année 2020 : Quand on aime, il ne fait jamais nuit.

Jacques GAILLOT, Evêque de Partenia 

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16/12/2019

VIDEO - INTERVIEW D'ALBERT ROUET

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UNE BOURGEOISIE CATHOLIQUE VA TENIR LES RENES DE L’ÉGLISE. ELLE REVE D’UNE RESTAURATION, COMME CELLE QUE SES AÏEUX ONT REUSSIE AU XIXE S. Publié le 29 juillet 2019 par Michel Durand  (1)

Denis Chautard, prêtre de la Mission de France, retraité de l’Éducation Nationale a communiqué sur son blogue, un article de Patrick Nathan, publié dans Témoignage Chrétien. Je m’accorde tellement avec cet entretien que je le dépose en ce lieu.

Puis, j’ai trouvé une vidéo où Albert Rouet s’explique sur son engagement pastoral qui mérite bien d’être regardée. Voir en fin de page.
« Pour une Eglise plus humaine » Ancienne figure atypique de l’épiscopat, Albert Rouet n’a pas renoncé à faire résonner sa petite musique. À 83 ans, l’archevêque émérite de Poitiers, conférencier et animateur de retraite demandé, ne risque pas l’oisiveté. Une bourgeoisie catholique va tenir les rênes et veiller au grain. Elle rêve d’une restauration, comme celle que ses aïeux ont réussie au XIXe siècle

Lire ... UNE BOURGEOISIE CATHOLIQUE VA TENIR LES RENES DE L.pdf

Des membres du doyenné du Grand Angoulême ont interviewé Mgr Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers, sur l'expérience de la mise en place des communautés locales dans ce diocèse lors de son épiscopat. Eglise catholique en Charente,  le 7 avr. 2019

Voir la vidéo .... : https://youtu.be/Y1U2LFfi1Ls 

(À propos) 1)

Je suis prêtre (Prado) de l'Eglise catholique. Après avoir été au travail comme serveur de restaurant (mi-temps) et en paroisse, je fus nommé en aumônerie étudiante. Puis curé de paroisse et au service de la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs où j'ai enseigné l'iconographie chrétienne. Maintenant, retraité de ces charges. Actif dans la biennale d'art sacré actuel avec Résurgence(s) BASA. Attentif à l'accueil des migrants avec les cercles de silence (CDS). Voir le profil de Michel Durand sur le portail Michel DURAND

12/11/2019

PRÊTRES MARIES, "ON N'EST PAS EN AMAZONIE ICI"

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 le 21/10/2019 15:00

 Prêtres mariés, « on n’est pas en Amazonie ici »

 Arnaud JOIN-LAMBERT, professeur de théologie à l’Université catholique de Louvain.

Selon lui, les prêtres venus d’ailleurs ne suffisent pas, il souhaite la venue de « prêtres de proximité » pour renforcer la mission. 

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 « Cette phrase résume des propos d’évêques et de prêtres à propos de l’ordination d’hommes mariés, que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Bref : ‟on n’a pas besoin de prêtres mariés chez nous”. C’est trop vite négliger le fait que tout le système sacramentel ouest européen ne continue à fonctionner que grâce aux plus de 10 000 prêtres venus d’ailleurs. Venant principalement d’Afrique, d’Europe de l’Est et d’Inde, leur présence masque le besoin crucial de prêtres autochtones ouest européens. En 2018 les prêtres en France sont entre 4 000 et 5 000 de moins de 75 ans, et 2000 prêtres venus d’ailleurs (1).

Synode sur l’Amazonie, l’ordination d’hommes mariés s’impose dans les débats

Lire ... La Croix Prêtres mariés.pdf

30/10/2019

LE CARDINAL, L'AMERINDIEN ET MADAME LE CURE

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Alors, c’est fait ? Le curé va se marier ? Sa femme deviendra prêtresse ? Le « synode des médias » peut bien poser de telles questions, le synode de l’Amazonie avait d’autres préoccupations. La voix des peuples amérindiens y a résonné, avec ses souffrances culturelles, sociales ou environnementales et son espérance. Le pape a écouté ces témoins magnifiques. Il a donné à leur parole une portée universelle. Et l’Église latine n’a pas cherché à fourguer aux catholiques d’Amazonie les surplus de la verroterie idéologique occidentale. Non, monsieur le curé amérindien ne va pas se marier demain avec madame la chamane ! Pas plus que son confrère d’Amélie-les-Bains ou de Roanne.

Lire ... Le cardinal, l'amérindien et madame le curé - LA VIE -.pdf

 

28/10/2019

MGR ALBERT ROUET PLAIDE POUR UN NOUVEAU VISAGE DE L'EGLISE

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Plaidant pour un mode de vie plus sobre face à la mondialisation, dans la ligne de l’encyclique Laudato si’ du pape François, Mgr Albert Rouet, 83 ans, était l’une des têtes d’affiche du 11ème Forum «Fribourg Eglise dans le monde». Le colloque s’est tenu à l’Université de Fribourg les 10 et 11 octobre 2019 sur le thème de la mission aujourd’hui.

Qui de mieux, pour stimuler les débats, que l’archevêque émérite de Poitiers (1994-2011) ? Il fut, durant son épiscopat dans cette région du Centre-Ouest de la France, un promoteur audacieux du renouveau de son diocèse. Il a appelé les laïcs à partager les responsabilités – tout simplement en raison de leur baptême – dans un diocèse souffrant, comme partout en France, du manque de prêtres. «Combien reste-t-il en France de prêtres de moins de 70 ans au service de la mission de l’Eglise ?», demande-t-il d’emblée. LIRE ..MGR  ALBERT ROUET PLAIDE POUR UN NOUVEAU VISAGE DE L'EGLISE.pdf

 

24/10/2019

SOUS LE VOILE LA LAÏCITE

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Sous le voile de la laïcité

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Il aura suffi qu’un obscur élu bourguignon RN agresse une femme voilée dans une assemblée pour que la guerre du voile reprenne de plus belle, sur fond d’attentat à la préfecture de police de Paris.

Publié le 24 octobre 2019

par Daniel Lenoir

Sur le voile, tout a été dit ainsi que son contraire… et les deux sont vrais : oui, le voile révèle une volonté d’inférioriser la femme ; mais, oui aussi, son port, librement revendiqué par 99 % de celles qui le portent*, est l’expression de leur liberté religieuse garantie par la laïcité.

Sur la laïcité, on a tout dit et son contraire… et les deux sont vrais : oui, la laïcité garantit le droit de croire – ou de ne pas croire – et de l’exprimer, y compris dans l’espace public, y compris dans sa tenue vestimentaire – sauf en cas de trouble à l’ordre public, comme avec le voile intégral – ; mais, oui aussi, elle impose la neutralité à ceux qui participent au service public, et donc l’absence de ports de signes religieux, et donc du voile, dans l’exercice de leur fonction.

Lire... Sous le voile de la laïcité TC.pdf