Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/01/2019

GRAND DEBAT NATIONAL, TEMOIGNAGE CHRETIEN

Grand débat national, TC participe

C’est parti ! TC s’associe pleinement au grand débat national, et entend formuler, avec vous, des propositions constructives.

Temoignage Chretien Publié le 

Quatre thèmes sont portés à la réflexion et la créativité des citoyens : Comment mieux accompagner les Français dans leur vie quotidienne pour se loger, se déplacer, se chauffer ? / Comment rendre notre fiscalité plus juste, plus efficace, plus compétitive et plus lisible ? / Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ? / Comment faire évoluer l’organisation de l’État et des services publics pour les rendre plus proches des Français et plus efficaces ?

Sur cette base, Emmanuel Macron suggère une trentaine de questions. Mais, bien sûr, chacun est libre de formuler les siennes.

Nous pensons qu’une telle circonstance ne peut être comptée pour rien. La démocratie est un bien précieux qu’il faut faire vivre avec les moyens et les possibilités, les contraintes et les circonstances qui sont celles de notre temps. Il y a quatre années déjà, Témoignage chrétien, constatant l’épuisement de notre cadre constitutionnel, avait rédigé une proposition de nouvelle Constitution. Le texte en est de nouveau disponible sur notre site et il peut être téléchargé en PDF en cliquant ici. Nous y avions introduit une part assez importante de processus participatif. C’est dire que nous ne nous trompions guère dans l’analyse des symptômes qui minaient la République et notre vie politique. Cette proposition peut servir de cadre à la réflexion institutionnelle.

Sur les autres sujets, nous allons vous proposer plusieurs lettres doubles qui vous permettront d’avoir un état des lieux sur chacune des grandes thématiques.

La première portera sur la fiscalité, et rappellera précisément quels sont les différents types d’impôts, comment ils sont prélevés, sur quelle assiette, et à quoi ils sont attribués.

Ces informations factuelles seront enrichies d’éclairages, d’analyses et de propositions.

Parallèlement, nous allons ouvrir un espace de discussion sur le site, afin de recueillir vos idées et vos suggestions. Vous pouvez aussi participer en nous écrivant directement, par courrier postal (28, rue Raymond Losserand – 75014 Paris) ou électronique (redac@temoignagechretien.fr).

Nous verserons alors au débat public les contributions de nos lecteurs et lectrices selon les modalités qui seront définies par la CNDP.

TC

15/01/2019

PARTICIPATION : EFFET DE MODE OU REVOLUTION

Logo du site
Par : Aurore Chaillou L'ÉQUIPE DE RÉDACTION 

PROJET PARTICIPATION.JPG

Clic sur photo pour lire l'article ou voir ci-dessous

Participation : effet de mode ou révolution ?

Associer les habitants, les bénéficiaires ou les usagers aux actions qui les concernent : le principe semble acquis pour nombre de collectivités, d’associations, de bailleurs. Mais est-ce au point de partager le pouvoir ? Quelles formes doit prendre la participation pour bousculer l’ordre établi ?

« Participer » pour secouer le pouvoir


« Enfin, nous avions le droit de donner notre avis. Enfin, nous étions des êtres humains à part entière. » Gilberte Brossolette, femme politique et résistante, se remémore ainsi le 29 avril 1945, ce jour où les femmes françaises purent voter pour la première fois. Aujourd’hui, le droit de vote n’est plus synonyme ni de reconnaissance des individus ni de vigueur démocratique. Abstention, vote blanc, méfiance à l’égard des élus, la démocratie représentative est en crise. Comment, alors, réconcilier les citoyens avec la chose publique ? C’est le défi de la démocratie participative. Mais pourquoi « participative » ? La démocratie n’est-elle pas le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln, 1809-1865) ? C’est qu’un gouvernement « par le peuple » et « pour le peuple » n’est jamais acquis. lire ...  https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/participa...

 

27/12/2018

2019 : TENIR, RESISTER, COMBATTRE

TC BOUGIE 2019.JPG

« C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ! » Puissions-nous méditer ce vers d’Edmond Rostand (Chantecler) tandis que s’achève l’année

Publié le 27 décembre 2018, par Temoignage Chretien 

Plus que jamais, il nous faut cultiver l’optimisme, et même l’espérance, tant le monde montre un visage brouillé. L’égoïsme tient le haut du pavé, la puissance s’affirme dans sa brutalité. Poutine, Trump, Erdogan et maintenant Bolsonaro au Brésil font assaut de déclarations viriles. Bachar est toujours là ; Netanyahou aussi, même si des affaires de corruption sont en passe de le rattraper.

Dans la vieille Europe, les démocraties chancellent, y compris là où elles semblaient le mieux assurées. Au Royaume-Uni, le Brexit divise toujours autant, jusqu’à ses partisans. La Belgique vient encore de perdre son gouvernement, et nul ne peut dire quand elle en aura un nouveau. En Allemagne, Angela Merkel, qui a annoncé son départ, gouverne prudemment de peur de faire vaciller la fragile coalition qui la soutient. Au sud, si l’Espagne montre une certaine stabilité malgré un gouvernement franchement minoritaire, l’Italie, elle, se vautre avec une sorte de joie mauvaise dans le populisme de Salvini et consorts. Et ne parlons pas de la Pologne ou de la Hongrie, où les droits fondamentaux sont foulés aux pieds par des leaders droitiers et populistes. Quant à la France, une violente fièvre jaune y ébranle non seulement le gouvernement mais aussi le monde politique et syndical.

Au cœur de ce déferlement d’égoïsmes nationaux, la COP24 s’achève sur un échec et le monde fonce dans le mur du réchauffement climatique dans une indifférence quasiment générale. 2019 s’annonce et tout peut aller vers le pire, il semble même que ce soit la pente naturelle des choses.

C’est là qu’il faut « croire à la lumière ». C’est dans ces moments de l’histoire que parfois des hommes et des femmes se lèvent et s’opposent à un cours des évènements qui paraissait irrésistible. C’est le moment d’engager les bons combats en gardant la tête froide. Pour la démocratie, d’abord, en nous opposant à tous les dérapages démagogiques. Pour l’Europe ensuite, qui est la bonne dimension pour influencer le cours de l’histoire. La France peut peser en Europe, et l’Europe peut peser dans le monde. En 2019, TC fera entendre cette voix. Elle est certes petite, mais, avec vous, nous comptons bien la faire résonner haut et fort.

TC 

03/11/2018

"LA VERITE NOUS RENDRA LIBRES "

TC FRATERNITE.JPG

La vérité nous rendra libres

 

PEDOTTI.jpgChristine PEDOTTI Photo : Danny Howard

Voilà maintenant un mois que nous avons lancé un appel afin qu’une commission d’enquête parlementaire se penche sur les crimes de pédophilie et leur dissimulation dans l’Église catholique. S’il fallait nous convaincre de la pertinence de notre initiative, il n’est qu’à voir où nous en sommes aujourd’hui. Pour l’épiscopat, il n’est plus possible de prétendre que cette question est ancienne et que « tout est fait ». Non, tout n’est pas fait, et tout reste à faire.

Les Français – et tout particulièrement les catholiques –, interrogés par sondage, ont plébiscité cette commission. Tous les grands médias ont relayé notre demande et le monde politique a pris conscience que cette question le concernait aussi. Nous n’en avons pas tout à fait terminé puisqu’il est encore possible que l’Assemblée nationale s’empare du sujet. En tout cas, l’assemblée des évêques à Lourdes sera observée de très près. Décidera-t-elle de réunir une commission ad hoc ? ...LIRE...La vérité nous rendra libres TC.pdf

25/06/2018

CONSEIL OECUMENIQUE DES EGLISES A GENEVE

OECUMENISME.JPG

LE MESSAGE DU PAPE AU CONSEIL OEUCUMENIQUE DES EGLISES

Marquant, à Genève, les 70 ans du Conseil oecuménique des Églises, le Pape a rappelé que le but de l’unité des
chrétiens demeure ve vivre l'évagile et l’évangélisation. En se rendant hier à Genève avec le seul objectif de visiter le Conseil oecuménique des Églises à l’occasion de ses 70 ans, le Pape entendait bien faire de l’unité des chrétiens le seul sujet de ce voyage éclair d’une petite dizaine d’heures en terre helvétique.Et, à son habitude, le Pape argentin, en vieil habitué du dialogue, a exposé une vision de l’oecuménisme faite tout autant d’ouverture que d’exigence. Car, s’il a souligné le « courage » de ceux qui ont su « inverser le cours de cette histoire qui nous avait portés à nous méfier les uns des autres (…),favorisant la spirale diabolique des cloisonnements continuels », il a surtout appelé ses interlocuteurs des autres Églises à ne pas oublier le but premier de l’oecuménisme : l’évangélisation. Lire la suite de l'article ... INFO CATHO -LE MESSAGE DU PAPE AU COE.pdf

FRERE ALÏS.jpg

 

Frère Aloïs :  « Le pape est venu rappeler que notre but est l’unité visible »
Invité à l’occasion du 70e anniversaire de la fondation du Conseil Œcuménique des Églises (COE), le pape François a rendu visite, jeudi 21 juin, à l’institution genevoise. Le point de vue de Frère Alois, prieur de la communauté de Taizé (Saône-et-Loire) sur cette visite. ..  Lire la suite 

En savoir plus ... La-Croix-Rencontre-oecumenique-de-Geneve-l-integralite-du...

24/06/2018

LA GIFLE, LE PRÊTRE ET LA FRANCE

UNE FOI PAR SEMAINE.JPG

Ouverture des journaux de la radio de ce samedi matin, une page dans le Parisien, et évidemment, l’affaire reprise par tous les sites Internet y compris d’ailleurs celui de La Croix. Objet de ce scandale, une gifle. Mais pas n’importe quelle gifle. Une gifle d’un vieux bonhomme de prêtre de 89 ans à un petit bonhomme d’enfant de deux ans et des poussières… Une gifle, en lieu et place du baptême… Au fond, ce n’est pas la gifle, mais la vidéo qui a provoqué tout cela. Elle a été vue par des millions d’internautes, et a suscité une indignation d’ampleur nationale.

Voilà où nous en sommes : des centaines de migrants dérivent sans port dans la Méditerranée, des familles tentent de retrouver leurs enfants entre Mexique et États-Unis, une bombe explose en Éthiopie, les Turcs sont à la veille d’un scrutin important, et enfin, selon le ministère des affaires sociales, deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents… Mais non, manifestement, pour nos médias et compatriotes, l’important est ailleurs : cette gifle d’un prêtre à un bambin, qui, à regarder cette fameuse vidéo, a dû d’ailleurs l’oublier dans les trois minutes qui ont suivi. Lire... LA GIFLE, LE PRETRE ET LA FRANCE.pdf

Pour aller plus loin :
L'article dans La Croix
La réflexion du P.Grosjean

19/06/2018

QUAND UN EVÊQUE DIALOGUE AVEC UNE FIGURE DE LA FRANCE INSOUMISE

L’échange entre l’évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, et le député La France insoumise François Ruffin donne lieu à un livre dense et étonnant (1).

PAIX INTERIEURE.JPG

(1) Paix intérieure et paix sociale, éd. Temps présent, 56 p., 5 €

La conférence, tenue le 2 avril, avait surpris paroissiens et militants, venus nombreux écouter les deux hommes. La retranscription écrite de cette rencontre entre Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, et François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, vient de paraître.

Un débat entre deux hommes publics, « l’un au service de l’Église, l’autre de la République », organisé par le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC), dans le cadre du Printemps de la paix, prélude au Festival international de la paix qui aura lieu à Besançon en août.

« l’Église et la gauche ont des choses à se dire »
Réunir un évêque et un député de la gauche radicale, tous deux figures connues d’un territoire en difficulté, peut en effet surprendre. Une surprise cependant assumée par les organisateurs. Ainsi, selon Adrien Louandre, animateur du débat, il s’agissait justement de « montrer que l’Église et la gauche ont des choses à se dire ».

Hugues Pinel, permanent MRJC du département, en explique l’objectif : « Ouvrir un dialogue et susciter le questionnement. » Le résultat de l’ouvrage est à la hauteur de l’attente, peut-être parce que les deux débatteurs prennent soin de ne pas aborder frontalement leurs divergences.

En effet, si leurs vues diffèrent sur les sujets économiques et sociaux, leurs approches sont largement complémentaires. Les combats politiques que le député évoque rappellent ainsi l’engagement pour la préservation de la vie et la dignité de l’homme qu’introduit l’évêque. Un combat mené donc en commun, quoique différemment, dans un territoire marqué par le chômage et la pauvreté.

Contre la « résignation »
Surtout, la rencontre met en lumière ce qui anime les deux hommes. Ils parlent ainsi de leur rapport au spirituel et à la foi, une face méconnue et surprenante du député, un bel éclairage de l’évêque. Un point commun est alors vite trouvé : la lutte contre la « résignation » et le « règne de la léthargie ».

Corentin Cnudde

Lire ... La-Croix-Quand-un-eveque-dialogue-avec-une-figure-de-la-F...

11/06/2018

FEMMES PRÊTRES : REPETER UN ARGUMENT ERRONE N'EN FAIT PAS UNE REALITE

TEMOIGNAGE CHRETIEN.JPG

 

 

Christine Pedotti 11 Juin 2018
Ordination des femmes REPORTAGE

FEMMES PRETRES.jpgIl doit encore y avoir quelques marais aux abords du Vatican. Et gageons qu’ils sont peuplés de mouches qui piquent. Ce détail peu connu explique sans doute la tribune publiée le 30 mai par le futur cardinal Ladaria, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Mgr Ladaria, donc, a considéré qu’il y avait urgence à rappeler que la lettre apostolique Ordinatio sacerdotalis, due à Jean-Paul II en 1994 – laquelle confirmait Inter insigniores, déclaration publiée par Paul VI en 1976 – était bien toujours d’actualité. Il a même précisé qu’elle l’était « pour toujours », ainsi que le pontife polonais l’avait énoncé.

Lire... Femmes prêtres.pdf

30/05/2018

RENIEMENTS EN COULISSE

sureau.JPG

L’Écriture parle de ces signes des temps que nous sommes appelés à discerner. L’exercice n’est pas facile. Des événements le plus souvent dérisoires dissimulent le lent mouvement des grandes plaques tectoniques sur lesquelles notre civilisation repose. Il y a un peu plus de dix ans, par exemple, l’affaire de la « rétention de sûreté ».
Nous assistons en ce moment à deux évolutions de même nature. La première relève, en apparence du moins, d’une simple question d’organisation. Dans les salles correctionnelles du nouveau palais de justice aux Batignolles, les prévenus sont placés dans des cages en plexiglas à l’épreuve des balles. Ces cages les séparent de leurs avocats comme de leurs juges. Il faut bien voir ce que cela signifie. D’une part, que personne n’est plus présumé innocent, puisque dès sa comparution même, et avant qu’aucun jugement ait été porté sur lui, l’homme est considéré comme menaçant, dangereux, et doit être isolé comme il le serait dans une cellule. D’autre part, qu’il ressemble moins à un homme qu’à un animal dangereux, justiciable du zoo, de la fosse aux ours. Enfin, qu’il n’a plus droit à un procès équitable, puisque, contrairement à toutes les règles, son avocat ne peut plus communiquer librement avec lui. Cette nouvelle disposition des salles d’audience est d’autant plus intéressante que tous les praticiens savent que s’il y a bien un moment où le criminel ou le délinquant ne sont pas dangereux, c’est au moment du procès lui-même, quand ils s’efforcent d’offrir leur meilleur visage à ceux qui vont les juger. LIRE ... La-Croix-Reniements-en-coulisse.pdf

27/05/2018

LETTRE A UN AMI ISRAËLIEN

 Bruno FRAPPAT le 18 mai 2018 à 13h54

LETTRE A UN AMI.JPG

Des Palestiniens de Gaza protestant contre l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem,
le 14 mai, à la frontière avec Israël. / SPENCER PLATT/Getty Images/AFP

Mon cher David,
Je me permets de vous écrire aujourd’hui car je ne peux pas retenir les sentiments que m’inspire votre pays que j’ai tant aimé et que je vois défiguré par l’action de ses dirigeants eux-mêmes. Pendant que je tiens la plume un voile de sang recouvre ma vue. Je vois des dizaines de corps répandus sur la Terre sainte, Gaza cernée par la soldatesque et imbibée de la haine de ses habitants pour leurs voisins des « colonies » implantées à deux jets de pierre de leurs misérables maisons que des bulldozers viennent parfois réduire en tas de gravats.
Vous venez de célébrer entre vous (et l’absurde Donald Trump !) le soixante-dixième anniversaire de la fondation d’Israël, trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’illustra, si l’on peut dire, la tragédie de la Shoah. Nous aurions dû participer à la liesse et aux festivités du souvenir de cette fondation. Nous l’aurions fait en souvenir de l’admiration et de l’enthousiasme qui furent les nôtres, il y a trois quarts de siècle, quand nos magazines regorgeaient de reportages édifiants sur les kibboutznik héroïques en shorts et battle-dress. Ils construisaient une forme de socialisme à visage humain, pour consoler l’humanité de ce qu’elle venait de faire à vos familles, à vos vieux, à vos enfants et parfois à vous-même Lire ... La-Croix-Lettre-a-un-ami-israelien.pdf

Source LA CROIX 21/22.05.2018