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31/05/2014

LA MISSION DE FRANCE FÊTE SES 60 ANS

En mission dans le monde du travail  La Mission de France fête demain ses 60 ans.

Prêtres, diacres et laïcs se retrouvent chaque mois en équipe pour relire ensemble ce qu’ils vivent au travail ou dans leurs engagements avec les non-croyants.

Lire l'article de LA CROIX ...LA MISSION DE FRANCE FÊTE SES 60 ANS LA CROIX.pdf

Voir le site de la Mission de France... www.mission-de-france.com

 

20/05/2014

LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE A 60 ANS

60 ans de la Mission de France La Communauté Mission de France rassemble des prêtres, des diacres permanents, et depuis 2002 également des laïcs, pour former des équipes Mission de France aptes à vivre cet élan missionnaire, au service non pas directement des communautés chrétiennes mais à celui des « périphéries existentielles » selon l'expression du Pape François.

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Dans les banlieues, l'espace rural, le monde de l'éducation, de la santé, du travail ou à l'étranger, les membres de la Communauté Mission de France, dans l'intuition des prêtres ouvriers, partagent la vie quotidienne de leurs contemporains, dialoguent avec les non-chrétiens et sont à l'écoute des plus pauvres.

La Communauté Mission de France rassemble des prêtres, des diacres permanents, et depuis 2002 également des laïcs, pour former des équipes Mission de France aptes à vivre cet élan missionnaire, au service non pas directement des communautés chrétiennes mais à celui des « périphéries existentielles » selon l'expression du Pape François.

Après la création en 1941 d'un séminaire pour former à l'action missionnaire des prêtres interdiocésains face à la déchristianisation de la France, et suite à la crise des prêtres ouvriers, le Pape Pie XII donna le 1er août 1954 une constitution apostolique à la Mission de France.

Un rassemblement en l'abbatiale de Pontigny dans l'Yonne, marquera ces 60 ans, le samedi 31 mai 2014
 
.Conférences des évêques de France

 

17/05/2014

PONTIGNY - LES 60 ANS DE LA MISSION DE FRANCE

Pontigny 
Les 60 ans de la Mission de France

MISSION ET LITURGIE

Le samedi 31 mai : Colloque “Liturgie et Mission”
Sur le thème Liturgie et Mission, interventions et ateliers, célébration eucharistique et concert choral

Accueil à 9h45
Matin : Interventions sur les thèmes 
- Le lieu de la mission comme lieu liturgique
- Ora et Labora par le Père Abbé de Citeaux
- Pourquoi est-ce important de célébrer liturgiquement l’engagement avec la Mission de France
Après-midi : Ateliers
- 17h30 célébration eucharistique
- 21h concert donné par 60 choristes de la Communauté Mission de France

Contact : Béatrice Mercier e-Mail : mdf.add@gmail.com 

>> Telecharger le tract 2 (document format .jepg)

LES 60 ANS DE LA MISSION DE FRANCE

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 18 mai 2014 - France

LES 60 ANS DE LA MISSION DE FRANCE 

Dans le cadre des 900 ans de l'abbatiale de Pontigny, "la Mission de France" célèbre les 60 ans de sa constitution apostolique durant une journée intitulée "Un élan missionnaire de 1954 à aujourd'hui".

Fondée en 1941, la Mission de France a, dans l’Eglise catholique en France, un statut de diocèse particulier. Avec à sa tête un évêque, la communauté compte 255 ministres ordonnés et 429 laïcs qui consacrent leur vie au dialogue avec ceux qui ne partagent pas la foi chrétienne, en France comme dans le monde. Ils sont présents dans divers milieux sociaux, notamment auprès des personnes défavorisées.

En 1947, Karol Wojtyla, le futur Jean Paul II, alors jeune prêtre polonais, avait tenu à faire le tour des hauts lieux de l’effervescence missionnaire en France. Il en avait été si impressionné qu’il avait publié, au retour de son voyage, une longue description de cet élan missionnaire, dont il voyait une expression emblématique dans la Mission de France.

Après la crise des prêtres ouvriers et dans les tensions d’un monde en guerre froide,le pape Pie XII donna à la Mission de France une constitution apostolique, le 1er août 1954, avec un statut singulier de "prélature territoriale" circonscrit à la commune de Pontigny dans l’Yonne comme territoire symbolique et son abbatiale cistercienne comme cathédrale. (source : .CEF.) 

13/05/2014

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI n° 366 MAI 2014

 Editorial

Mai 2014

Regarder l'arbre pour trouver son chemin, sa vocation

Quand on veut parler d’amour en étant sérieux, on bute à chaque fois sur un mystère. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? On peut bien se débattre comme un lion sûr de lui-même, la question reste toujours ouverte.

Quand on cherche où donner sa vie pour en faire un truc qui ait la pêche, c’est un peu déstabilisant.

Les bûcherons disent qu’un arbre tombe toujours du côté où il penche. Pour trouver sa place, il faudrait alors juste savoir de quel côté l’arbre penche. Même là ce n’est pas simple : ça se joue souvent au millimètre. Tourner autour de l’arbre tranquillement, en prenant le temps, en prenant du recul, en regardant avec d’autres... comme une manière de regarder à distance de quel côté l’arbre penche.

Quand l’Evangile dit “viens et vois », il ne dit pas “vois et viens”. A un moment que chacun connait au fond de lui-même, il faut se rapprocher, venir, faire un pas... pour mieux voir. C’est parfois lent, parfois rapide. A partir de là, trouver sa place, c’est trouver son chemin car on n’en finit pas de venir et de voir...

Trouver sa place c’est bien Le grand défi. Avons-nous une place définie, celle qu’il ne faut pas rater ? Pas sûr. C’est pourtant une question fréquente chez des jeunes.

Le 27 avril dernier, Julie lors de ses voeux au Carmel de Mazille nous le rappelait avec son sourire rayonnant. Les mariages qui se profilent en ce printemps disent la même chose : trouver sa place, c’est vivre une rencontre qui orientera toute sa vie.

Il y a besoin de toutes les branches et de toutes les feuilles pour faire l’arbre : de toutes les professions, de tous les choix de vie, de toutes les allures. Avec les couples, les religieuses et les religieux, les célibataires, il y a aussi besoin de prêtres pour dire que le monde est extraordinaire, qu’il est aimé de Dieu et que l’amour est à portée de vie, à hauteur d’hommes.

Prêtre, pourquoi pas ? On n’en parle pas tant que ça mine de rien. La question est banale et s’adresse à beaucoup. La réponse est sérieuse : il est ici aussi question d’amour, il est aussi ici question de don de sa vie.

Frédéric OZANNE
Prêtre accompagnateur du service des vocations de la Mission de France.

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17/04/2014

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI n° 365 AVRIL 2014

Editorial Avril 2014 


La voix est aussi une voie

 



A sept ans, Augustin ne parle toujours pas. Il est autiste et la voie de communication avec son entourage semble tristement close. Pourtant il prend plaisir à reprendre les couplets que lui chante sa marraine. Il est même très précis dans la mélodie et les paroles.

Avec le printemps, les oiseaux de nos jardins redonnent de la voix. En cette fin d’après midi, un merle chante à gorge déployée. Il s’en donne à coeur joie pour descendre et monter la gamme sur tous les tons. « Détrompe-toi » me rétorque un collègue, son chant n’est pas des plus pacifiques, il défend son territoire.

Des amis congolais m’invitent à la chorale qu’ils ont constituée pour surmonter la peine des nouvelles tragiques parvenues de leur province du Kivu. « Nous africains, nous avons besoin de chanter pour ne pas nous effondrer. »

Rock ou grégorien, opéra ou gospel, rap ou litanie, le chant est une éruption intérieure jaillie de l’aspiration profonde des peuples et des individus. Chanter est loin d’être une activité futile. Plus que l’émotion libérée par les cordes vocales, le chant est l’expression d’une jouissance ou d’une rage d’exister. Des choeurs de bourgade aux formations réputées, des tribunes sportives ou militantes aux choeurs monastiques, le plaisir de chanter ensemble est un phénomène universel.

Disserter sur le chant pourrait paraître plus léger que les sujets traités habituellement dans ces colonnes. La chorale se présente comme la métaphore d’une société idéale où chaque voix singulière trouverait sa place dans un ensemble harmonieux. Elle se veut un lieu d’échange sans compétition, de complicité sans hégémonie, de gratification acquise par ce mélange si rarement possible d’effort et de plaisir.

Puisque nous filons la métaphore, glissons vers les résultats électoraux où trop de voix manquent à l’appel pour ne pas relayer ce lourd silence. Résignées ou déroutées, tant de voix aimeraient trouver un chemin pour apporter leur note dans le concert général.

Donner de la voix est aussi une voie.
Arnaud FAVART,  Vicaire général de la Mission de France.

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10/03/2014

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI n° 364 MARS 2014

Editorial                    Mars 2014


Filles et Garçons

 

 

Sur les frontons des groupes scolaires bâtis à la fin du 19ème siècle sont gravées deux inscriptions qui ne laissent place à aucune équivoque. Les filles et les garçons ne rentraient pas par la même porte. Aux unes et aux autres étaient dévolus des rôles familiaux et sociaux bien distincts.

Avec une certaine malice, l’ancien chauffeur de bus scolaire que je suis regarde se mélanger ces traces visibles de l’histoire et les craintes parfois irrationnelles suscitées par les études sur le genre. Les représentations filles-garçons sont-elles devenues à ce point brouillées qu’elles justifient l’inquiétude ? La mixité et la coéducation étaient au coeur des questions des années soixante. Les inégalités et les rapports de pouvoir entre hommes et femmes sont au coeur des études sur le genre, qu’il convient de ne pas confondre avec la théorie du genre.

Par la voie des réseaux sociaux, des familles ont été invitées à retirer leurs enfants un jour par semaine. Désinformations et manipulations sont les deux mamelles de la peur. On sait combien les stéréotypes ont la vie dure, et combien ils ont justifié un pouvoir, des principes, et des comportements inacceptables. La République nourrit l’ambition de combattre les discriminations en vue d’une plus juste parité homme et femme dans la société.

Dix ans après la loi de juin 2000 sur la parité, la représentativité des femmes dans les conseils municipaux n’est pas loin du compte. Mais le nombre de femmes élues maires dans l’ensemble des communes de plus de 3500 habitants (13,9 % en 2008) reste très faible. Et seulement 9,6 % de femmes pour les autres.

Et l’Eglise ? Le pape François appelle les pasteurs et les théologiens à faire face à ce grand défi, celui de mieux prendre en compte la responsabilité des femmes là où se prennent des décisions importantes de l’Eglise. Plus qu’un défi, c’est une attente juste et fondée.

La coresponsabilité est au coeur des deux prochaines Universités d’été de la Communauté Mission de France. Elles conduiront à mieux signifier ce que nous, prêtres, diacres et laïcs, hommes et femmes, portons solidairement dans la diversité des engagements.
Arnaud FAVART

Vicaire général de la Mission de France.

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11/02/2014

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI n° 363 FEVRIER 2014

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  Editorial - Février 2014

Communauté de destin

Une banale histoire culinaire aura alimenté la rage médiatique de ce début d’année : La reprise douteuse du salut nazi inversé auquel s’ajoute une sorte de bras d’honneur. Geste antisystème appelé ‘quenelle’ par son ‘génial’ inventeur... Antisémite aussi car il faut bien désigner un bouc émissaire à tous nos malheurs !

Fallait-il demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné ? Non, car c’est une arme à double tranchant qui attente à la liberté, même lorsque celle-ci est si mal utilisée.

Fallait-il laisser faire ? Pas plus ! Certaines paroles ne peuvent être ignorées. C’est le rôle de l’Etat d’y veiller.

Cette affaire aura fonctionné comme un instantané de notre société, photographie de communautarismes ayant en commun le rejet du ‘système’ : jeunes de quartiers, cathos revanchards, extrémistes de tous bords... Ils partagent le souhait de renverser ce ‘système’ dont ils se sentent exclus, et le désir de reconnaissance par la nation dont ils chantent volontiers l’hymne.

Le pavé parisien aura aussi été troublé par des manifestants hurlant des slogans d’un autre âge. Certains affichaient le geste de la ‘quenelle’... Ils répondaient à l’appel d’un collectif appelé ‘jour de colère’. La colère ne peut, ne doit pas être un slogan mobilisateur car elle joue de la souffrance et des passions !

Il est indispensable de comprendre les mécanismes qui génèrent cette révolte, pour mieux les combattre dans l’échange et la confrontation des idées. C’est un engagement qui concerne chacun

J’ai assisté à la projection d’un documentaire réalisé par le Service des relations avec l’Islam. Parmi de nombreux témoignages, un imam et un prêtre de la région lyonnaise, assis côte à côte, témoignaient de l’importance du dialogue entre leurs religions respectives. L’un des deux a dit ceci : “Nous partageons tous une communauté de destin. Nous sommes engagés ensemble dans le service du lien social.”

Il n’y a pas d’autre voie : celle qui prône le dialogue passionné, respectueux et sans colère.

Patrick SALAÜN
Prêtre ouvrier cuisinier
Accompagnateur du Service Jeunes de la CMdF.

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18/01/2014

"CHRETIENS ET MUSULMANS LES VOIES DU DIALOGUE"

SRI.jpgLe Service national pour les relations avec l’islam est heureux de vous inviter à la présentation du film réalisé par Stéphane ROUCOU-DAVID 

Chrétiens et musulmans les voies du dialogue »

Lundi 27 janvier 2014 à 19 h

 Maison de la Conférence des Evêques de France

58 avenue de Breteuil 75007

 (le film dure 30mn)

Service national pour les Relations avec l'Islam, SRI Conférence des évêques de France 71 rue de Grenelle, F-75007 PARIS tél. 01 42 22 03 23 ; Fax 01 42 84 30 41  E-mail sri@le-sri.com

06/01/2014

LETTRE D'INFORMATION DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - LDI N° 362 - JANVIER 2014

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Janvier 2014 


1914-2014,
un siècle pour conduire d’autres batailles

Quatorze-dix-huit, trois chiffres qui font date et des millions de morts de part et d’autre de la Marne. C’était l’orée d’un siècle qui vit émerger tant de progrès et fit couler tant de larmes.

Il ne reste aujourd’hui aucun poilu survivant à ce cauchemar saignant les familles, les villages, l’Europe et une partie du monde. La mondialisation a commencé par une guerre.

Le monde rural ne s’est jamais remis de pareille hémorragie. Chaque commune en a dressé la mémoire comme une douleur levée vers le ciel. Sur les places, quatre obus délimitent un périmètre sacré où sont gravés sur la pierre les noms de jeunes hommes morts au champ d’horreur.

L’une d’elle, sise sur le plateau de Millevaches balayé par la pluie, n’a ni coq montrant ses ergots, ni soldats en armes. Un enfant est vêtu de la blouse scolaire, et brandit le poing. Sur la stèle on lit : « Maudit soit la guerre ! »

Il fallut resservir le terrible couvert de la violence une deuxième fois pour que cinquante ans plus tard sonne l’heure de la réconciliation franco-allemande. Il fallut l’exaspération des peuples pour dire non à la guerre, et le courage politique d’hommes exemplaires pour se décider à la paix.

Dans leur lignée Nelson Mandela, vainqueur de la bataille contre l’apartheid, nous manque déjà.

Le millésime 14 donnera lieu à de nombreuses commémorations et publications. Le temps a-t-il fait son oeuvre pour convaincre enfin de la primauté de la coopération pacifique sur toute autre prétention ?

Rien n’est moins sûr, d’autant que l’indifférence et l’assurance d’être dans son bon droit, la convoitise excessive des biens et le pillage des ressources minières, les réseaux mafieux et le commerce des armes ne cessent de générer les profits les plus propices à alimenter les guerres.

Les conflits se sont éloignés de l’Europe, mais sont toujours âpres au Proche-Orient et dans nombre de pays d’Afrique. Et combien de latino-américains vivent dans l’insécurité sous la pression banalisée des armes ?

Faisons voeux de mener le seul combat qui vaille, celui de la paix.

Arnaud Favart,
Vicaire général de la Mission de France

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