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11/04/2020

MEDITATION POUR LA SEMAINE SAINTE ET PÂQUES 2020

MEDITATION

corenwinder.GIFFrancis CORENWINDER, prêtre de la MISSION DE FRANCE

Simplement une question pour méditer sur le récit de la Passion qui nous est proposé en ce Vendredi Saint.

Quand nous disons que Jésus est mort pour nos péchés, qu’est-ce que ça veut dire ?

Le plus souvent, quand on parle de péchés on pense d’abord à nos péchés individuels : mes imperfections, mes faiblesses, mes fautes, mes manques d’amour… Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas cela qui vient en premier dans la bible quand elle parle de péché !

Dans la bible, le péché c’est toujours d’abord l’injustice et la violence à l’égard de la veuve, de l’orphelin et de l’étranger, c’est-à-dire de ceux qui en ce temps là étaient les laissés pour compte de la société : la veuve laissée sans ressources ; l’orphelin sans famille, l’étranger exploité. C’est cela que la bible appelle le péché : l’injustice et la violence faites aux plus fragiles, aux plus pauvres de la société.

C’est cela qui blesse le cœur de Dieu. De même qu’un père ou une mère de famille ne peut pas supporter que l’un de ses enfants soient maltraité, de même Dieu ne supporte pas le sort injuste fait aux plus faibles d’entre nous car il est le Père de tous.

Lire ... VENDREDI SAINT.pdf

03/04/2020

COVID 19- AUMÔNIERS DE PRISONS - INTERDITS D'ACCES MAIS PAS INACTIFS

PENHOUET.GIF CLIC sur la photo pour lire le texte...

Message du Père Jean François PENOUHËT, prêtre de la Mission de France,Aumônier National des prisons.

18/03/2020

A LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE - COVID 19

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Le Perreux, le 18 mars 2020.

« Rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien. » Tite 3,1

À la Communauté Mission de France

La pandémie du Coranovirus (COVID-19) conduit aujourd’hui à la prise de mesures qui s’appliquent à l’ensemble du territoire national mais aussi à de nombreux pays. Nous accueillons ces prescriptions en chrétiens, citoyens responsables. Nous vivons en société et devons donc contribuer à la protection de la santé publique, à la protection de notre prochain, par un surcroit d’esprit civique et dans la sérénité. Des directives ont été données par le Président de la République et par le premier ministre concernant la fermeture des établissements scolaires, les visites dans les Ehpad, l’incitation au télétravail, la réduction des déplacements, les gestes sanitaires à adopter, le soutien aux hôpitaux, le personnel soignant, le chômage partiel, les entreprises etc. Nous sommes en grande majorité astreints à rester chez nous et à ne pas voyager pour contenir la propagation du virus. En tout « nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît » (Rm 15,1). Nous ne savons pas comment la pandémie va évoluer. Il convient d’observer les recommandations avec la plus grande responsabilité. Chacun saura discerner dans la foi, l’espérance et la charité afin d’agir avec civisme et fraternité. Cette situation ne manque pas de bouleverser notre vie personnelle, familiale, sociale ou ecclésiale. Nous avons été contraints d’annuler les Pâques à l’Aube. De nombreuses réunions (rencontres des diacres, région Est, activités du séminaire et de l’Ecole pour la Mission …) ne peuvent pas se tenir ou obligent à recourir à d’autres modes de communication. Nous sommes amenés à nous interroger sur les actes essentiels de notre vie de foi. La prière est aussi une manière d’entrer dans une logique de gratuité et d’attention aux autres. Le simple signe de croix accompagnant cette invocation traditionnelle : « Dieu, viens à mon aide, Seigneur à notre secours » peut précéder le « Notre-Père ». Nous vivons tous avec un sentiment de plus grande vulnérabilité et c’est probablement l’occasion de réfléchir sur nos fragilités mais aussi sur la grâce que Dieu donne : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse » (2 Co 12,9). C’est aussi l’occasion de réfléchir à notre finitude. La mort, qui est un passage, est aussi une compagne non voulue, intime au point de n’être pas seulement un terme mais un risque permanent… et surtout un appel à vivre et à faire vivre. Continuons donc notre carême et notre route vers Pâques. L’amour de Dieu passe par notre intelligence créatrice car il ne s’agit pas seulement de respecter les consignes de lutte contre l’épidémie, mais de nous entraider par de belles initiatives. Sachons trouver les gestes d’attention fraternels adaptés en particulier pour les plus vulnérables, au plus proche comme au plus loin. Portons dans notre prière les malades, les chercheurs, les soignants, les responsables sociaux, politiques et économiques et toutes celles et ceux qui sont au service de notre vie commune. Que Dieu nous bénisse et nous garde.

Fraternellement,

+ Hervé GIRAUD et l’équipe épiscopale

Communiqué Cté MdF CORONAVIRUS.pdf

Organisation pratique de la Mission de France pour la période de confinement :

• Le personnel salarié est en situation de télétravail. Henri Védrine et Anne Soncarrieu restent joignables par téléphone ou courriel autant que de besoin. • L’attention aux aînés de la Communauté Mission de France et notamment aux personnes seules est mise en place par le Bureau des aînés en invitant chacun à être attentif à ceux qui sont à proximité. • Toutes les réunions programmées pour, au moins, les quinze prochains jours ne pourront se faire que par skype ou conférence téléphonique (en utilisant par exemple le site gratuit : https://www.ovh.com/cgi-bin/telephony/webconf.pl). Les réunions de l’équipe épiscopale se feront par conférence téléphonique. • Les réunions qui sont prévues en région, à partir du mois d’avril, devront être confirmées en fonction de l’évolution de la situation. • Plusieurs sites ou chaînes télévisées proposent des retransmissions de célébrations ou des temps spirituels, en particulier le Jour du Seigneur où Frédéric Ozanne a assuré l’homélie de la messe du 15 mars 2020. Vous pouvez la retrouver sur le site www.france.tv/france-2/messe/1304589messe.html

22/12/2019

EDITO - LE METIER DE GUETTEUR - Bruno REGIS - prêtre de la Mission de France


Je viens de passer quelques heures en classe d’école primaire.

On a parlé avec eux de l’attente et de l’espérance. « J’espère une vie jolie » a dit une petite de CP. Des CM1 eux ont répondu « J’espère un monde sans pollution » « j’espère un monde en paix ».

Dans quelques jours des hommes et des femmes vont entrer en grève. Quoi qu’on en pense, je crois qu’ils n’exprimeront pas seulement un refus ou de la colère, mais aussi des attentes, des espérances.

Avec le changement climatique certains nous annoncent l’effondrement du monde ou tout au moins de de la civilisation industrielle.

L’avenir est chargé de peurs et d’espérances.

Nous entrons en Avent, c’est le temps de l’attente, non pas de l’attente passive, celle qui attend de voir ce qu’il va se passer. « Attendre n’est pas une parenthèse c’est un choix de vivre qui entre à pied dans l’avenir (…) Celui qui attend ne sait pas ce qui l’attend sinon il aurait rendez-vous. Celui qui attend est un veilleur. Il espère. Il refuse de ne plus espérer. C’est un subversif. Le désespoir ne peut rien contre lui. Il espère justement parce qu’il n’a plus d’espoir. Ceux qui se contentent d’attendre des trains, des métros ou des autobus ne savent pas ce que c’est que d’attendre. Ils n’éprouvent que l’impatience. Ils n’attendent pas. Ils s’énervent. Il reste à apprendre le métier de "guetteur" (Jean Debruynne)

Pour vivre l’attente et faire vivre l’espérance il vaut la peine de se croiser, de se rencontrer, de chanter ensemble pour écouter sa musique intérieure. A Ivry, ou à Noël dans le métro, ou en apprenant à lire la Bible ensemble, quelques occasions d’apprendre le métier de guetteur.

Bruno Régis, Prêtre de la Mission de France, délégué épiscopal du Pôle jeunes,

brunoregis@missiondefrance.fr

https://twitter.com/polejeunes_mdf

 

07/11/2019

L'AMAZONIE UN ENJEU POUR LA PLANETE

SERGE BAQUE.jpgL'Amazonie, un enjeu pour la planète et pour l'Eglise

Serge Baqué, prêtre de la Mission de France, vit en Guyane. L’essentiel de son ministère s’exerce en lien étroit avec les populations amérindiennes et bushinenguées. Il revient sur les enjeux du synode pour l’Amazonie, qui s'est tenu à Rome du 6 au 27 octobre. >>> Lire l'article

 

17/10/2019

LA MISE EN VENTE DE L'ABBAYE DE PONTIGNY INQUIETE LES ASSOCIATIONS LOCALES

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La menace plane depuis 2006. Le président de la région Bourgogne Franche-Comté de l’époque, François Patriat, avait estimé qu’il n’avait pas les moyens de mener à bien la mise en valeur du domaine de l’abbaye de Pontigny (Yonne), acquis en 2003 sous le mandat de son prédécesseur, Jean-Pierre Soisson.

Or, la vente a finalement été interrompue in extremis par l’association des Amis de Pontigny qui aurait révélé, selon son actuelle présidente Micheline Durand, des soupçons de blanchiment d’argent pesant sur l’acheteur potentiel qui voulait y ouvrir un hôtel de luxe.

Lire ... LA MISE EN VENTE DE L'ABBAYE DE PONTIGNY INQUIETE LES ASSOCIATIONS LOCALES ... LA CROIX 17 10 2019.pdf

 

05/09/2019

A LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE ET AUX AMIS EN LIEN

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C’est avec tristesse que nous avons appris le décès du Cardinal Etchegaray survenu le 4 septembre 2019.

Cette nouvelle affecte particulièrement ceux qui ont été ordonnés par lui, qui ont travaillé avec lui et qui ont continué à entretenir des liens affectueux et privilégiés avec lui.

Celui que nous appelions affectueusement « Le Ché » a été Prélat de la Mission de France de 1975 à 1982. Il fut l’artisan, à Lourdes (avec le comité épiscopal de l’époque) d’un débat qui avait abouti aux orientations données à la Mission de France par la Conférences des évêques en 1980 (LAC n° 85). Elles restent pertinentes aujourd’hui, à l’heure du chantier canonique de la Prélature et du lien organique qui doit demeurer avec la conférence des évêques.

Roger Etchegaray a toujours gardé avec la Mission de France des liens affectueux et chaleureux mais aussi « familiaux », avec un frère, Jean, qui était prêtre de la Mission de France, sur le Plateaux de Millevaches en Limousin.

Depuis Rome il se tenait informé de la vie de la Mission de France et ne manquait jamais de manifester son soutien spirituel aux initiatives et aux projets en France et à l’international notamment au moment de la création de la Communauté Mission de France. A l’occasion de Pentecôte 90 il nous partageait avec enthousiasme la conviction que « C’est le beau temps pour la Mission ! » mais aimait aussi rappeler que « l’on n’a jamais fini d’apprendre à être missionnaire ! ».

En 2014 lorsque l’équipe épiscopale s’était rendu à Rome, malgré la fatigue du grand âge son soutien enthousiaste à la Mission de France demeurait inébranlable. Il nous avait dit : « La Mission ça vaut le coup. Tenez bon ! »

Nous nous associons à tous ceux qui rendent grâce pour la vie de ce fidèle et grand serviteur de l’Eglise. Avec sa joie contagieuse, il a su manifester, par sa vie, comme il le disait lui-même « la sollicitude du Christ pour la justice, la paix, le développement intégral et solidaire de tous les hommes et de tous les peuples » (LAC n° 144).

Ses obsèques auront lieu lundi 9 septembre 2019 à 10h30 en la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne.

En attendant la notice biographique plus complète.

Henri Védrine

Vicaire général

31/08/2019

COMMENT VIVRE SA FOI EN ILE DE FRANCE

PARCOURS THEOLOGIQUE DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE

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Un parcours théologique pour mieux comprendre et engager la mission de l’Église dans notre société en mutation.

L’objectif de ce Parcours Fondamental est de permettre à chaque participant de prendre le recul nécessaire pour mieux saisir les enjeux de la mission de l’Église aujourd’hui et ainsi de mieux y prendre sa part.

Pour ce faire, une méthode est mise en place dans les premiers rendez-vous et un détour est proposé. Il vise à identifier comment, à des moments clés de l’histoire, l’Église a su réinterpréter le mystère chrétien pour le penser et en rendre compte dans une nouveauté culturelle, philosophique, géographique… C’est le travail de la première année.

Clic sur photo pour plus de détails et éventuelle inscription

L'ONDE ETAIT TRANSPARENTE AINSI QU'AUX PLUS BEAUX JOURS - ARNAUD FAVART - VICAIRE GENERAL MISSION DE FRANCE

favart.JPGIN VITRO VERITAS

« L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours. »

En un vers champêtre, La Fontaine nous campe l’environnement paisible et insouciant du héron au long bec emmanché d’un long cou. Le héron aperçoit visiblement carpes et brochets, mais la vérité de son estomac n’est pas en phase avec le menu de l’instant. La surface de l’eau hésite entre transparence sous-marine et effet de miroir.

Quand je regarde, je me regarde aussi.

L’écran est omniprésent dans l’ordinaire des jours, que ce soit dans le travail, les relations, les déplacements ou le débat public. Pour autant, est-il crédible que l’onde digitale soit transparente de vérité comme aux plus beaux jours ? De chaque côté de la vitre, émetteurs et récepteurs, informateurs et informés peuvent-ils prétendre à des échanges transparents ?

Autant la limpidité est nécessaire, autant l’exigence de pureté est suspecte. L’histoire a montré combien cette requête recelait bien des vices cachés.

Lors d’une conférence sur le rapport entre justice et vérité des faits, un journaliste a glissé subtilement sur les liens entre la presse et les intérêts économiques de quelques groupes bien en vue. Même s’il n’est passionné que par le ballon ovale, le lecteur du quotidien L’EQUIPE sait qu’il achètera le tiers de ses pages sur les vicissitudes du PSG, dont l’intérêt sportif est bien médiocre en regard des investissements financiers du Qatar. Quelle justesse d’information attend le lecteur d’un magazine people ? Gageons qu’il attend plus probablement une mise en scène de l’information, une mise en récit de sa dramaturgie, qu’un travail de recul et de hiérarchisation qu’il n’est pas d’emblée venu chercher.

La place prise par les réseaux sociaux nous révèle tout à la fois la déconstruction du contrat social et sa recomposition dans des figures moins verticales, moins hiérarchiques et quelque peu liquides. Nos sociétés n’ont plus confiance les théories tombées du ciel, dans les systèmes descendants et dépendants. Elles préfèrent des propositions ondulantes, adaptables au gré du vent de l’histoire. Reconnaissons combien nous sommes démunis et manipulables face à la surenchère d’informations pléthoriques saturant notre écoute. Dès lors, les pratiques collaboratives sont la meilleure voie pour assumer le risque de perception non-transparente de la vérité. Des pratiques collaboratives capables de mettre au centre la parole des pauvres et la justice envers les plus vulnérables.

 Arnaud Favart

Vicaire général de la Mission de France

 

20/06/2019

DE MARIE-MADELEINE A PHILEMON - ARNAUD FAVART vicaire général Mission de France

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De Marie-Madeleine à Philémon

Adrien Candiard a reçu le prix de la liberté intérieure, décerné par Le Jour du Seigneur. Qu’a donc fait ce dominicain pour mériter une telle distinction ? Il a écrit un livre sur Philémon. De toutes les lettres de Paul, c’est la plus courte mais aussi la plus personnelle. Elle nous plonge dans la fraîcheur des temps apostoliques d’une maisonnée d’Eglise de Phrygie. Des chrétiens se rassemblent, prient, partagent joie et consolation, communient dans la foi, accomplissent le bien pour la cause du Christ. Ça fleure bon la vie d’équipe, la cellule fraternelle d’Eglise.
Paul écrit de sa prison. L’estime qu’il porte à Philémon et à l’Eglise qui se rassemble dans sa maison est manifeste. Les femmes et hommes qu’il cite sont reconnus comme coopérateurs de la cause du Christ et de l’Evangile. Le compagnonnage de captivité ne laisse pas indifférents les codétenus. Esclave en fuite, précisément de Philémon, Onésime embrasse la foi. Avec toute l’autorité et l’impétuosité dont il est coutumier, on attendrait que Paul se prononce sur la libération des esclaves, qu’il ordonne à son ami Philémon d’affranchir Onésime et lui enjoigne de pardonner. Nous ne lisons rien de tout cela.
« Aussi bien que j’aie en Christ toute liberté de prescrire ton devoir, c’est au nom de l’amour que je t’adresse une requête. » Aucun propos surplombant ni moralisant. Ce n’est même pas au nom du Christ qu’il lui fait cette requête, mais au nom de l’amour. Paul, l’ancien pharisien, a appris à ne pas forcer la conscience. Il sait à quel asservissement peut conduire la sacralisation de la loi. Instruit par l’expérience de sa détention et par le Christ, Paul renvoie Philémon à sa liberté : « Reçois-le comme un frère ! »
Lors de l’assemblée générale 2017, nous avions entendu avec Marie Madeleine « Va trouver mes frères ». Pressés de vivre la foi chrétienne dans le monde tel qu’il va, entendons avec Philémon l’appel à recevoir l’autre comme frère ou comme soeur, quelles que soient son histoire, sa condition, ses opinions, et ce dans l’exercice même de notre liberté.

Arnaud Favart, Vicaire Général