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23/02/2019

GRÂCE A DIEU

 Revue Etudes

La rédaction d' Etudes - Article Web

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Grâce à Dieu

Le film de François Ozon, « Grâce à Dieu », annoncé depuis plusieurs semaines, sort aujourd’hui dans les salles, à la veille de l’ouverture à Rome de la rencontre des présidents des conférences épiscopales sur les questions d’abus sexuel. Le projet du réalisateur s’est centré sur la figure des victimes. Comment est-il possible de se reconstruire (ou, simplement, de vivre) après une telle catastrophe ? Le personnage principal est celui d’Alexandre (Melvil Poupaud), représentant typique d’une bonne famille lyonnaise, catholique engagé qui découvre un beau jour que son prédateur, que l’on avait dit écarté de tout contact avec des jeunes, occupe toujours un ministère paroissial, entouré d’enfants de chœur. Il cherche à entrer en relation avec d’autres victimes. Certaines refusent le contact, d’autres l’acceptent avec gratitude. Deux personnages retiennent l’intérêt du réalisateur, François (Denis Ménochet), l’athée plus éruptif, qui sera l’animateur principal de la « Parole libérée », et Emmanuel (Swann Arlaud), plus complexe, l’homme qui reste profondément blessé et peine à se reconstruire. Ce sont donc trois « tableaux » qui se succèdent. Entre les victimes (avec leurs épouses dont le rôle est essentiel, et parfois les parents), les débats sont vifs : question de tempérament, de relation à l’Eglise, à la foi. Le film montre bien les engagements mais aussi les hésitations, les doutes.

On peut regarder le film comme le difficile accès à la parole juste. Il y a les sentiments immédiatement exprimés, les discours officiels et convenus, les formules « spirituelles » qui arrivent à contretemps lorsque la prière semble instrumentalisée. L’accès à la parole ne peut pas faire l’économie de la violence, car il est pénible et douloureux pour tous. En outre, les révélations font mal. On comprend la raison des silences, celui des victimes, celui de l’institution et celui des familles (pourquoi remuer ce passé ?). Pourtant la dissimulation aggrave la souffrance. On comprend le besoin de communiquer publiquement sur cette affaire. C’est aussi la question du pardon qui est soulevée. Il ne va pas de soi et ne doit pas servir d’« instrument » : la parole doit à la fois être dite et reçue. Le vrai pardon vient en son temps.

Par contraste, le monde ecclésiastique paraît plus terne, administratif. Sans doute aurait-il été souhaitable de montrer la complexité aussi de ce côté-là (et la solitude des responsables). Mais, comme le disait Mgr Ribadeau-Dumas dans son audition au Sénat, les responsables étaient « pétrifiés ». C’est l’action opiniâtre d’une multitude d’acteurs (victimes, journalistes, policiers, juges) qui contribua à briser le roc des certitudes.

Le film peut aider à continuer de libérer la parole. Ce ne sera pas sans turbulences (alimentées par une aura de scandale dans le contexte actuel). Mais, comme L’histoire d’un silence d’Isabelle de Gaulmyn (Seuil, 2016), il apporte des éléments qui permettent un vrai débat. Ce n’est pas un documentaire, puisqu’y entre une bonne part de fiction, le regard particulier du réalisateur. Ce sont de « types » qui nous sont présentés. À ce titre, c’est une réflexion sur l’humanité fragile et blessée..

14/02/2019

INTERVENTION DE MICHEL DESBRUYERES, MEMBRE DE LA COMMUNAUTE MISSION DE FRANCE, LORS DU GRAND DEBAT EN PRESENCE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

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Évry-Courcouronnes, le 4 février 2019

Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs

Au début de mon intervention, je voulais vous dire combien nous sommes heureux d’habiter dans nos quartiers.
La diversité des cultures, des origines, des croyances peut-être source de richesses si nous prenons le temps de nous rencontrer.
Richesses des habitants qui font preuve de solidarité, d’attention aux autres , d’engagement, de créativité.
Richesse aussi des intervenants , professionnels ou associatifs qui , avec les habitants , essaient de construire des ponts , de soutenir des initiatives, de permettre de dépasser les préjugés, de régler les conflits, malgré les grandes difficultés sociales rencontrés par beaucoup.
Difficultés mises en avant par les mouvements sociaux actuels, mais aussi par les élus, les corps intermédiaires et le rapport Borloo, d’une grande richesse, et dont nous regrettons qu’il ait été abandonné en grande partie.
Nous regrettons aussi que le gouvernement cherche à réformer la loi fondatrice de la laïcité qui nous permet de vivre ensemble avec nos grandes diversités. Lire la suite ... INTERVENTION DE MICHEL DESBRUYERES, lors du grand débat en présence du Président de la République.pdf

26/01/2019

LES PLUS PAUVRES OUBLIES : ATD QUART MONDE S'INQUIETE DES ANNONCES PRESIDENTIELLES

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ATD QUART MONDE S’INQUIÈTE DES ANNONCES PRÉSIDENTIELLES
En réponse aux mobilisations des gilets jaunes, le Président de la République a annoncé une série de mesures répondant partiellement aux inquiétudes, légitimes, des salariés et retraités modestes. ATD Quart Monde déplore cependant que le Président de la République n’ait fait aucune annonce à destination des plus pauvres dans son allocution du 10 décembre, oubliant de fait ceux qui sont déjà les plus exclus..
Dans le discours tenu par Emmanuel Macron en réponse aux mouvements sociaux qui traversent la France depuis plusieurs semaines, aucune mention n’a été faite des plus pauvres : pas de revalorisation du RSA, rien pour les chômeurs, si ce n’est le risque qu’ils restent sur le bord du chemin à la faveur des annonces faites sur les heures supplémentaires défiscalisées. ATD Quart Monde regrette et condamne cet oubli de celles et ceux pour qui « l’état d’urgence économique et social » dure depuis de longues années.... Lire   LES PLUS PAUVRES OUBLIÉS.pdf 

17/01/2019

GRAND DEBAT NATIONAL, TEMOIGNAGE CHRETIEN

Grand débat national, TC participe

C’est parti ! TC s’associe pleinement au grand débat national, et entend formuler, avec vous, des propositions constructives.

Temoignage Chretien Publié le 

Quatre thèmes sont portés à la réflexion et la créativité des citoyens : Comment mieux accompagner les Français dans leur vie quotidienne pour se loger, se déplacer, se chauffer ? / Comment rendre notre fiscalité plus juste, plus efficace, plus compétitive et plus lisible ? / Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ? / Comment faire évoluer l’organisation de l’État et des services publics pour les rendre plus proches des Français et plus efficaces ?

Sur cette base, Emmanuel Macron suggère une trentaine de questions. Mais, bien sûr, chacun est libre de formuler les siennes.

Nous pensons qu’une telle circonstance ne peut être comptée pour rien. La démocratie est un bien précieux qu’il faut faire vivre avec les moyens et les possibilités, les contraintes et les circonstances qui sont celles de notre temps. Il y a quatre années déjà, Témoignage chrétien, constatant l’épuisement de notre cadre constitutionnel, avait rédigé une proposition de nouvelle Constitution. Le texte en est de nouveau disponible sur notre site et il peut être téléchargé en PDF en cliquant ici. Nous y avions introduit une part assez importante de processus participatif. C’est dire que nous ne nous trompions guère dans l’analyse des symptômes qui minaient la République et notre vie politique. Cette proposition peut servir de cadre à la réflexion institutionnelle.

Sur les autres sujets, nous allons vous proposer plusieurs lettres doubles qui vous permettront d’avoir un état des lieux sur chacune des grandes thématiques.

La première portera sur la fiscalité, et rappellera précisément quels sont les différents types d’impôts, comment ils sont prélevés, sur quelle assiette, et à quoi ils sont attribués.

Ces informations factuelles seront enrichies d’éclairages, d’analyses et de propositions.

Parallèlement, nous allons ouvrir un espace de discussion sur le site, afin de recueillir vos idées et vos suggestions. Vous pouvez aussi participer en nous écrivant directement, par courrier postal (28, rue Raymond Losserand – 75014 Paris) ou électronique (redac@temoignagechretien.fr).

Nous verserons alors au débat public les contributions de nos lecteurs et lectrices selon les modalités qui seront définies par la CNDP.

TC

15/01/2019

PARTICIPATION : EFFET DE MODE OU REVOLUTION

Logo du site
Par : Aurore Chaillou L'ÉQUIPE DE RÉDACTION 

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Clic sur photo pour lire l'article ou voir ci-dessous

Participation : effet de mode ou révolution ?

Associer les habitants, les bénéficiaires ou les usagers aux actions qui les concernent : le principe semble acquis pour nombre de collectivités, d’associations, de bailleurs. Mais est-ce au point de partager le pouvoir ? Quelles formes doit prendre la participation pour bousculer l’ordre établi ?

« Participer » pour secouer le pouvoir


« Enfin, nous avions le droit de donner notre avis. Enfin, nous étions des êtres humains à part entière. » Gilberte Brossolette, femme politique et résistante, se remémore ainsi le 29 avril 1945, ce jour où les femmes françaises purent voter pour la première fois. Aujourd’hui, le droit de vote n’est plus synonyme ni de reconnaissance des individus ni de vigueur démocratique. Abstention, vote blanc, méfiance à l’égard des élus, la démocratie représentative est en crise. Comment, alors, réconcilier les citoyens avec la chose publique ? C’est le défi de la démocratie participative. Mais pourquoi « participative » ? La démocratie n’est-elle pas le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (Abraham Lincoln, 1809-1865) ? C’est qu’un gouvernement « par le peuple » et « pour le peuple » n’est jamais acquis. lire ...  https://www.revue-projet.com/questions-en-debat/participa...

 

29/10/2018

"LE VATICAN S'EST ENGAGE A PROTEGER LES ENFANTS"

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La Croix, Lundi 29 octobre 2018 Alors que l’Église traverse une crise profonde liée aux scandales d’abus sexuels, « La Croix » a demandé à des personnalités des pistes pour en sortir.

Marie DERAIN Juriste spécialiste des droits de l’enfant (1)

Dans la nuit du 13 mars 2013, un vieil homme en blanc s’avance sur le balcon de la basilique Saint-Pierre. Il nous dit deux choses en apparence banales : « Bonsoir », et « priez pour moi ». Pourtant quelle espérance !

Une révolution en profondeur est engagée, celle de la simplicité, de la proximité, du partage du quotidien des hommes et des femmes de notre temps, de leurs questions et des bruits du monde. Nous sommes alors nombreux à percevoir en François celui qui fera bouger l’Église. En nous demandant de prier pour lui, il renverse l’ordre de la relation, il nous invite à prendre notre part…

Cette rupture vient questionner le positionnement des clercs, la gouvernance de l’Église. Elle appelle à faire plus de place à la collégialité et au dialogue. Là où, dans le monde, émergent les notions de participation, une logique plus synodale et humble est convoquée au cœur du fonctionnement ecclésial.

Cette critique du cléricalisme déstabilise certains prêtres comme certains laïcs. Nous savons pourtant que le positionnement du prêtre peut être tout autre. J’ai connu, comme vice-présidente des Scouts et Guides de France, des aumôniers soucieux de partager les responsabilités de l’annonce de l’Évangile, avec des plus jeunes, avec des femmes. Dans son inspiration ignatienne, la spiritualité scoute se nourrit d’abord de la vie du camp, de la relecture invitant les plus jeunes à trouver les traces de la présence du Christ. Une catéchèse de l’ordinaire en quelque sorte. Le rôle d’accompagnateur de l’aumônier scout est indispensable, s’il accepte la place de révélateur plus que celle de prédicateur.

Ce compagnonnage entre clercs et laïcs est encore plus fort avec la communauté Mission de France. En toute humilité, prêtres et non prêtres partagent en simplicité la mission reçue. Ils cherchent ensemble, y compris sur les chemins ardus de la théologie. En devenant communauté en 2002, la Mission de France a bien compris que la coresponsabilité était le salut, mais il aura encore fallu quinze années pour qu’en 2017, l’assemblée générale décide de confier à une femme un rôle clé dans la gouvernance.

Je crois fermement qu’il y a quelque chose à transformer du côté du rôle des femmes. Le pape François a appelé l’ensemble des dicastères à intégrer dans leurs réflexions une approche spécifique par le genre : comment aborder tel ou tel sujet de réflexion du point de vue des femmes ? J’y ai participé, en juin 2017, avec le dicastère pour le dialogue interreligieux. De nombreux évêques, d’Asie, du Moyen-Orient relataient les expériences foisonnantes de femmes engagées, actives dans le monde entier, à l’origine d’initiatives d’accueil, de dialogue, dépassant les craintes des différences. Ils les ont laissées faire.

Aujourd’hui, les femmes doivent davantage pouvoir accéder à des fonctions de responsabilités.

Enfin, rappelons-nous que tous les pays du monde sont signataires de la convention des droits de l’enfant. Tous les pays, y compris le Vatican, se sont engagés à protéger les enfants. Une autre condition pour rétablir la confiance consiste à parvenir à mener à son terme une opération de vérité à propos de la pédocriminalité. D’autres pays l’ont fait. L’Église de France ne pourra s’en exonérer. Les agressions sexuelles sur les enfants, en plus d’être des violences physiques, sont à la fois des traumatismes psychologiques, des crimes contre la société et des actes de trahison spirituelle. L’Église, sans équivoque, doit prendre le parti des victimes et participer à leur réparation.

Les connaissances grandissantes des effets à long terme des violences obligent aujourd’hui à ne plus en faire seulement une affaire de spécialistes. Chacun doit participer à créer des environnements bienveillants, sans violence à l’égard des enfants, des jeunes. Cela passe par la formation au repérage des abus sexuels et à leurs effets sur le développement des enfants. Cela passe par un accompagnement sérieux de la dimension psychoaffective dans la formation des prêtres, et tout au long de leur ministère.

Le Christ a toujours défendu le plus faible et le plus vulnérable. Il a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants. » Il témoignait ainsi de l’inversion de l’échelle de valeurs : le plus petit d’entre nous est le plus sacré au regard du message évangélique. Il n’est pas possible, au risque de mettre en péril l’Église, institution et peuple de Dieu, qu’un des membres de la communauté en dévoie le message en s’attaquant au plus faible. Tout acte d’atteinte sexuelle est une violence. L’Église doit le reconnaître sans ambiguïté. Le chemin est encore long, mais prenons notre part dès aujourd’hui. Restons en tenue de service… Tenons notre lampe allumée.

(1)repères

Engagée dans la protection de l’enfance   MD.jpg
Née en 1969 en Saône-et-Loire, Marie DERAIN découvre le scoutisme en 1986.

Elle s’engage en 2002 avec la communauté Mission de France.

Cinq ans plus tard, elle devient vice-­présidente des Scouts et Guides de France.

Après des études de droit, elle est entrée en 1997 à la protection judiciaire de la jeunesse (ministère de la justice). En 2011, elle devient défenseure des enfants, adjointe de Dominique Baudis alors défenseur des droits. Elle est aujourd’hui chargée d’animer un conseil d’orientation des politiques publiques en matière de protection de l’enfance.

09/10/2018

TEMOIGNAGE CHRETIEN - NOTRE APPEL

Ces derniers jours, Témoignage chrétien a fait la une de tous les journaux télévisés, radios et quotidiens de France en lançant un appel pour qu’une commission parlementaire soit mise en place afin d’enquêter sur les crimes pédophiles et leur dissimulation dans l’Église catholique en France.

we sign it - Demandons la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les crimes de pédophilie dans l’Église catholique

Nous demandons la création d’une commission d’enquête parlementaire afin  de faire toute la transparence sur les crimes de pédophilie et leur dissimulation dans l’Église catholique.

Nous le faisons d’abord parce que nous sommes des citoyens et des citoyennes et pour beaucoup d’entre-nous des chrétiens et des chrétiennes. Comme toute organisation religieuse en France, l’Église catholique est régie par l’état de droit ; elle n’échappe pas plus que les autres à la loi républicaine, et ceci d’autant plus qu’elle participe à des missions d’intérêt général et bénéficie à ce titre d’aides publiques ou fiscales. C’est pourquoi elle doit, et ce de façon urgente, rendre des comptes. Elle doit le faire devant la justice, mais aussi devant la représentation nationale, car ce ne sont pas seulement des responsabilités individuelles qui sont en cause, mais aussi, comme l’a clairement indiqué le pape François, tout un système. Ces crimes et leur dissimulation constituent une atteinte grave à l’ordre public. Ce sont des générations entières qui ont fréquenté le catéchisme, les aumôneries, l’enseignement catholique, le scoutisme et les mouvements de jeunesse placés sous l’autorité de l’Église catholique. Le pape François a beau appeler les laïcs, hommes et femmes, à s’engager pour combattre ce fléau, leurs propres demandes, maintes fois répétées, sont restées lettre morte, singulièrement en France. Aujourd’hui, dans notre pays, l’Église catholique se contente de répéter les mots du pape sans prendre d’initiative significative pour rechercher les crimes qui n’auraient pas été dénoncés et surtout leurs causes institutionnelles et structurelles. De fait, nul ne peut être juge et partie ; comment ceux qui ont couvert ces dérives pourraient-ils faire ce travail de vérité ? Ailleurs dans le monde, ce sont des instances indépendantes de l’institution ecclésiale, comme la Commission d’enquête royale en Australie, le grand jury de l’État de Pennsylvanie, ou la Commission Ryan en Irlande, qui ont révélé un système de mensonge organisé au niveau des responsables – c’est-à-dire des évêques. À côté des procédures judiciaires qui permettront de sanctionner les crimes et les délits individuels, du moins quand ils ne sont pas prescrits, seule une commission parlementaire a le pouvoir de faire la lumière sur le passé pour éviter qu’il ne se reproduise, en exigeant la communication des archives diocésaines, en interrogeant les acteurs, et en communiquant à la justice les faits dont celle-ci n’aurait pas eu connaissance. Il nous importe non pas de faire éclater des scandales mais d’en faire cesser un, immense, celui du silence assourdissant de la hiérarchie catholique devant des souffrances qu’elle a, pour l’essentiel, sciemment ignorées ou même cachées pendant trop longtemps. Le retour de la crédibilité est à ce prix.

Témoignage chrétien

Signer cet appel à partir du site ou directement sur la plateforme We Sign It

Lire ... TEMOIGNAGE CHRETIEN Notre appel.pdf

03/09/2018

LES SOUTIENS AU PAPE FRANCOIS SE MULTIPLIENT DANS L'EGLISE

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Les soutiens au Pape François se multiplient dans l'Église
Alors que les scandales d'abus sexuels et la lettre de l'ancien nonce apostolique aux Etats-Unis attaquant le Pape François sont toujours beaucoup commentés dans les médias et sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités de l'Église ont tenu à réaffirmer leur confiance et leur loyauté envers le Saint-Père.
Alors que la publication de la lettre de l’ancien nonce aux États-Unis Mgr Carlo Maria Viganò, a semé beaucoup de confusion dans l’Église et suscité de nombreuses attaques contre le Pape François, les soutiens se multiplient en faveur du Souverain Pontife. Parmi eux, la Comece, la Commission des Épiscopats de l'Union européenne, dont le président Mgr Jean-Claude Hollerich dénonce les « graves attaques menées contre l’Église et la personne du Saint Père ».

« La Comece réaffirme son soutien, sa fidélité et sa confiance au Pape François », peut-on lire dans un communiqué de presse publié le 31 août, signé par l'archevêque de Luxembourg.
La commission condamne également « les tentatives visant à diviser l’Église du Christ et appelle toutes les personnes de bonne volonté à œuvrer, dans la foi, au développement d’un monde de justice, de vérité et de paix. »

Alors que de :(CLIC... nombreux évêques, ont par ailleurs réaffirmé leur soutien à l’évêque de Rome, une autre voix s’est élevée: celle du cardinal Gérald Cyprien Lacroix. L’archevêque de Québec était à Dublin pour la rencontre mondiale des familles le week-end dernier et a pu saluer le Saint-Père à l’issue de la messe finale.

Sur sa page Facebook, le cardinal Lacroix redit sa profonde communion avec le Pape en ces heures de tempête qui touche l’Église. « J’ai pleinement confiance dans le leadership du Pape Francois, écrit-il, j’apprécie grandement le renouveau auquel il nous invite afin de devenir une communauté de croyants et de croyantes toujours plus fidèle à l’Évangile de Jésus-Christ. Je l’ai assuré de notre prière et de notre soutien. »

25/06/2018

CONSEIL OECUMENIQUE DES EGLISES A GENEVE

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LE MESSAGE DU PAPE AU CONSEIL OEUCUMENIQUE DES EGLISES

Marquant, à Genève, les 70 ans du Conseil oecuménique des Églises, le Pape a rappelé que le but de l’unité des
chrétiens demeure ve vivre l'évagile et l’évangélisation. En se rendant hier à Genève avec le seul objectif de visiter le Conseil oecuménique des Églises à l’occasion de ses 70 ans, le Pape entendait bien faire de l’unité des chrétiens le seul sujet de ce voyage éclair d’une petite dizaine d’heures en terre helvétique.Et, à son habitude, le Pape argentin, en vieil habitué du dialogue, a exposé une vision de l’oecuménisme faite tout autant d’ouverture que d’exigence. Car, s’il a souligné le « courage » de ceux qui ont su « inverser le cours de cette histoire qui nous avait portés à nous méfier les uns des autres (…),favorisant la spirale diabolique des cloisonnements continuels », il a surtout appelé ses interlocuteurs des autres Églises à ne pas oublier le but premier de l’oecuménisme : l’évangélisation. Lire la suite de l'article ... INFO CATHO -LE MESSAGE DU PAPE AU COE.pdf

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Frère Aloïs :  « Le pape est venu rappeler que notre but est l’unité visible »
Invité à l’occasion du 70e anniversaire de la fondation du Conseil Œcuménique des Églises (COE), le pape François a rendu visite, jeudi 21 juin, à l’institution genevoise. Le point de vue de Frère Alois, prieur de la communauté de Taizé (Saône-et-Loire) sur cette visite. ..  Lire la suite 

En savoir plus ... La-Croix-Rencontre-oecumenique-de-Geneve-l-integralite-du...

20/06/2018

20 JUIN : JOURNEE MONDIALE DU REFUGIE

Des déplacements de populations sans précédent

Des réfugiés kurdes syriens se rendent en Turquie en provenance de Syrie, près de la ville de Kobani. Photo HCR/I. Prickett

Selon le rapport annuel de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, les guerres, les violences et la persécution ont propulsé les déplacements forcés dans le monde vers un nouveau record, avec 68,5 millions de personnes déracinées en 2017, soit une toutes les deux secondes, soit environ la population de la Thaïlande.

Le terme « réfugié » fait référence à toute personne qui, « craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tells événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner », d'après l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les réfugiés qui ont fui leurs pays pour échapper au conflit et à la persécution représentent 25,4 millions sur les 68,5 millions de personnes déracinées, soit un accroissement de 2,9 millions par rapport à 2016 et aussi la plus forte augmentation jamais enregistrée par le HCR pour une seule année. Parallèlement, le nombre de demandeurs d’asile qui étaient toujours en attente de l’obtention du statut de réfugié au 31 décembre 2017, a augmenté d’environ 300 000 pour atteindre 3,1 millions. Les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays sont au nombre de 40 millions, soit un peu moins que les 40,3 millions de déplacés internes en 2016.et les pays en développement sont les plus affectés.

Un appel à la solidarité
Dans un monde où chaque jour la violence force des milliers de familles à fuir leur foyer pour survivre, c'est le moment pour la communauté internationale de se montrer solidaire avec les réfugiés.

#Avec Les Réfugiés
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a donc lancé en juin 2016, la pétition # Avec Les Réfugiés afin d'envoyer un message clair aux gouvernements afin qu'ils coopèrent pour améliorer les conditions de vie des réfugiés.

La pétition demande aux gouvernements d’assurer que :

- chaque enfant réfugié soit scolarisé;
- chaque famille réfugiée puisse vivre en lieu sûr;
- chaque réfugié puisse travailler ou acquérir de nouvelles compétences afin de contribuer à sa communauté.

En cette Journée mondiale des réfugiés, nous rendons hommage à la force, au courage et à la persévérance de millions de réfugiés. C'est aussi l'occasion pour le grand public de montrer son soutien aux familles déracinées.

Signer la pétition!
Affiche promotionnelle de la pétition #AvecLesRéfugiés
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Lien : 20 JUIN JOURNEE MONDIALE DU REFUGIE

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