Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2021

QUELQUES NOUVELLES DE CASABLANCA -ARNAUD DE BOISSIEU - PRÊTRE DE LA MISSION DE FRANCE - CASABLANCA , MAROC.

ARNAUD DE BOSSIEUI.GIF

Noël 2020, Casablanca Maroc

 Amies, amis,

 Honneur aux marins : ils ont tenu. Nous le savons : la pandémie qui nous limite et nous confine a grippé de très nombreux rouages de l’économie mondiale. Cependant les marins, eux qui assurent 90 % du transport du commerce mondial, ont continué à travailler, vaille que vaille et coûte que coûte, permettant ainsi à l’économie mondiale de survivre. Bien sûr, ils ne s’y connaissent que trop, en confinement, puisque c’est leur lot habituel, des mois et des mois chaque année. Les marins, ces aguerris du confinement… Poussé-je trop loin le bouchon en suggérant que plus de trois milliards de femmes et d’hommes dans le monde, confinés pendant quelques mois, ont soudain goûté, bien involontairement, à la vie confinée des marins ? Sauf que… sauf que, quand nous étions confinés à domicile, chez nous, les marins, eux, sont confinés, enfermés, bloqués des mois et des mois sur leur lieux de travail, sur leurs bateaux. Au plus fort de la crise, on estime que 400 000 d’entre eux de par le monde, arrivés en fin de contrat, ne pouvaient pas repartir chez eux : frontières fermées, aéroports itou, ils ont été condamnés au travail, bien au-delà de la fin de leur contrat, sans pouvoir quitter leurs navires.

J’ai fait la connaissance de Louwell en novembre 2018 – une époque d’insouciance – quand son navire a fait plusieurs escales à Casablanca. Puis, en mars de cette année, embarqué sur un autre navire de la même compagnie, il est passé à Algésiras, le ...... VOEUX 2021 ARNAUD DE BOISSIEU PRÊTRE DE LA MISSION DE FRANCE A CASABLANCA(MAROC).pdf

CHRETIEN SANS LE SAVOIR

CHRETIENS SANSLE SAVOIR.png

Peut-on considérer une personne qui fait le bien comme un « chrétien anonyme »  ??   L’expression du théologien Karl Rahner ouvre le débat sur la mission de l’Église.

« Hors de l’Église, point de salut », soutenait de sa plume l’évêque saint Cyprien sous l’Empire romain pour ériger la religion chrétienne en vérité exclusive. Au fil des siècles, l’adage s’est largement effacé du discours catholique, tandis que les frontières du monde se sont élargies et que d’autres réalités culturelles sont apparues, jusqu’à ce que l’Église opère finalement une grande réforme et s’ouvre de manière inédite aux autres religions. Nous sommes alors en plein concile Vatican II, pour lequel évêques et experts du monde entier sont rassemblés pour penser la foi catholique du XXIe siècle. Parmi les théologiens du Concile, le prêtre allemand Karl Rahner émet la thèse des « chrétiens anonymes ».

Le jésuite avance que tous les êtres humains menant une vie honnête, vertueuse, font inconsciemment acte de foi. À ses yeux, ils sont donc des « chrétiens qui ne savent pas exactement ce qu’ils sont », et obtiendront le salut. Car l’Église contemporaine se situe sur une périlleuse ligne de crête : comment peut-elle devenir plus universelle, ouverte et tolérante vis-à-vis des autres croyances, et affirmer malgré tout l’importance de l’évangélisation, et la vérité de la parole du Christ ?

Lire ... chrétiens sans le savoir LA CROIX 8 2021.pdf

HUMOUR -IL NEIGE EN HIVER - LE BILLET D'ALAIN REMOND -

aremond.jpg

Débats /billet

Il neige en hiver

Alain Rémond

Les journaux télévisés viennent de découvrir avec stupéfaction un phénomène inouï : il neige en hiver. La neige est ce truc blanc qui tombe sur les champs, sur les routes, sur les autoroutes, sur les villes, sur les villages, partout. C’est insensé. En plus, il s’avère que, sur la neige, les voitures glissent, dérapent, peuvent même faire ce qu’on appelle un tête-à-queue. C’est dingue. Heureusement, l’homme, dans son génie, a su concevoir cette invention qui fait honneur à la civilisation : les chaînes. C’est ce que découvrent, tout excités, pour ne pas dire bouleverser, les envoyés spéciaux qui, du coup, filment avec enthousiasme et dans ses moindres détails cette délicate opération, qui consiste à enrouler la chaîne autour de la roue, pour qu’on comprenne bien la portée de la chose, pendant que la neige continue de tomber, vu qu’apparemment c’est tout ce qu’elle sait faire. Soit, pour un seul journal télévisé, trois révélations pour le prix d’une. Premièrement : il neige en hiver et la neige tombe de haut en bas. Deuxièmement : sur la neige, les voitures peuvent glisser et déraper. Troisièmement : pour ne pas glisser et déraper, il convient de mettre des chaînes autour des roues. C’est tout bonnement stupéfiant. Quelque chose, pourtant, me tracasse. Je me demande si l’année dernière (et peut-être même les années d’avant) la télévision ne nous avait pas déjà raconté tout ça. Mais je dois me tromper. Ça se saurait, tout de même.

Journal LA CROIX 6/01/2021

31/12/2020

VOEUX 2021- MDFBOB

L'équipe du blog MDFBOB vous souhaite une bonne année 2021

 CLIC...voeux equipe cmdf bob.pd

voeux équipe cmdf 2021.GIF

29/12/2020

JEAN-PAUL HAVARD, PRÊTRE ET AGRICULTEUR

Journal de FRANCE 2  - face à l'objectif (clic sur photo)

JP HAVARD.GIFJean-Paul Havard est prêtre de la MISSION DE FRANCE ET AGRICULTEUR

 

25/12/2020

LE MONDE D'AVANT

le monde d avent.jpg

Chers amis, chères amies, lecteurs et lectrices de TC, j’espère que vous me pardonnerez de me laisser aller à une confidence personnelle. Voici un peu plus de dix-huit mois, mon époux, mon doux bien-aimé, a quitté cette vie, qui était aussi celle que nous partagions depuis trente-huit années, en un instant, foudroyé par une mort subite que rien ne laissait présager.

Le surgissement du Covid et de ses confinements s’est comme ajouté puis confondu au temps du deuil en en revêtant les mêmes signes : le retrait du monde, le repli sur soi, la distance sociale, le sentiment lourd et triste que quelque chose de radical s’est produit et que rien ne sera plus jamais comme avant.

Plus jamais… tous ceux et celles qui ont perdu un être cher savent la cruauté acérée de ces deux mots : « plus jamais ». Si je partage avec vous cette expérience personnelle, c’est parce qu’il m’est apparu ces derniers jours que cette pandémie est pour nous tous une expérience de deuil. Certes, pour certains d’entre nous, nous y perdons des proches, mais pour tous, jeunes et vieux, malades ou bien portants, nous traversons un épisode dont nous savons que, lorsque ce sera fini – et cela le sera –, rien ne sera plus jamais comme avant.

Lors du premier confinement, d’abord sidérés par le choc, nous nous sommes pris à rêver, comme dans une forme de déni, à un utopique « monde d’après ». Ensuite est venue la colère et nous avons accusé ceux qui nous gouvernent, ceux qui n’avaient pas prévu, et nous nous sommes aussi révoltés ; contre les masques, contre les règles, contre l’absurde. Nous avons un peu marchandé et nous le faisons encore, en évaluant nos prises de risque pour les fêtes, mais nous sommes aussi saisis par la tristesse et la morosité, et il faut dire que la saison ne nous aide guère. Il nous reste à accepter vraiment que le monde d’avant est derrière nous et à en « faire notre deuil ». C’est ensuite que nous allons pouvoir reconstruire, retrouver la vie et sa fécondité.

Noël raconte cela aussi, une étincelle au cœur de la nuit, l’espérance fragile incarnée dans ce nouveau-né. Du neuf, infiniment petit, et infiniment porteur de promesses. Amis, amies, nous sommes un peuple qui marche dans les ténèbres et nous voyons se lever une toute petite lumière. Chérissons-la, elle deviendra un feu immense. Joyeux Noël !

TC.jpgChristine Pedotti

20/12/2020

VIVRE NÖEL EN MISSION OUVRIERE

Nous nous approchons de la période de Noël et beaucoup se demandent à quoi elle va pouvoir ressembler cette année. Il va falloir continuer à être inventif...pour rester ensemble sans pour autant se voir, pour fêter Noël comme il se doit !
Dans le respect de vos convictions, sans aucune volonté de vous "faire croire", je vous partage le message de Noël 2020 de la Mission Ouvrière.

https://data.over-blog-kiwi.com/1/25/92/11/20201005/ob_788d7d_message-mission-ouvriere-de-noel-

 

19/12/2020

DECES DU PERE HENRI TEISSIER, ARCHEVÊQUE EMERITE D'ALGER

Le Père Henri Teissier, archevêque émérite d’Alger, est décédé le 1er décembre 2020, jour de la fête du bienheureux Charles de Foucauld.

Issu d’une famille établie en Algérie depuis le milieu du 19ème siècle, il est ordonné prêtre pour le diocèse d’Alger en 1955. Au cours de ses différents ministères, il tissera des liens avec les prêtres de la Mission de France qui avaient été accueillis en Algérie par Jean Scotto dès 1949, notamment Honoré Sarda, Joseph Kerlan, etc.

Il est nommé évêque d’Oran le 8 décembre 1972, puis en 1980 archevêque coadjuteur du Cardinal Duval à Alger. Il lui succède comme archevêque d’Alger en 1988.  Il demandera alors au Père Georges Gilson, Prélat de la Mission de France, de renouveler la présence de celle-ci en Algérie. En 2000, à la suite de cet appel, Philippe Dupont, Jean-Marie Lassausse, Jean Toussaint rejoignent les membres de la Mission de France présents depuis longtemps dans le pays : André Aribit, Guy Malmenaide, Claude Renaud et Jean-Marie Varin à Constantine ; Louis Fontugne, Colette Gallais et Dominique Lanquetot à Alger.  

 

Jean TOUSSAINT nous dit : « Signe de la confiance d’Henri Teissier, chacun de nous s’est vu confier un lieu symbolique du diocèse : Jean-Marie à Tibherine, Jean à Hussein-Dey. Guillaume Michel les rejoindra en 2008 et sera envoyé au Centre catholique universitaire tenu par les Jésuites. » Des liens fraternels se tissent avec chacun. Henri Teissier les invite parfois à partager les dîners où il convie des personnalités algériennes. « C’est lui  qui dirigeait la conversation mais c’est lui aussi qui servait les plats ». Jean souligne aussi la capacité d’Henri Teissier à écouter les critiques et d’en tenir compte lorsque des désaccords avaient lieu. Lorsque ce dernier, à l’âge de la retraite, passera la main pour la responsabilité du diocèse, ces liens fraternels se renforceront.

Le couloir des moines, office samedi Saint Tibhirine

En 2014, Jean-Marie Lassausse accueille les séminaristes de la Mission de France à Tibherine. Henri Teissier leur prêche  la retraite sur le thème : « Donner sa vie à la suite du Christ comme prêtre, dans le dialogue et la rencontre au pays de l’autre ». Les participants gardent le souvenir de la prière des Laudes du Samedi Saint, commencée dans le couloir des cellules des moines et achevée au soleil levant sur la terrasse du monastère : un temps spirituel fort avec Henri Teissier dans un lieu symbolique.

Avant de rejoindre Lyon en 2018, Henri Tessier  a vécu ses 6 dernières années en Algérie au Centre d’Études diocésain « Les Glycines » à Alger. Guillaume Michel en était alors le directeur.

Avec tous ceux qu’Henri Teissier a rencontrés au cours de son ministère, avec ses amis et sa famille,  nous rendons grâce pour cette vie au service de l’Eglise universelle dans sa rencontre et son dialogue avec le peuple d’Algérie. 

07/12/2020

INTERWIEW DE GUILLAUME ROUDIER, PRÊTRE DE LA MISSION DE FRANCE

Interwiew de Guillaume ROUDIER sur FRANCE 3

Entre deux avec Guillaume Roudier, prêtre missionnaire, 

7 minutes avec un acteur de la vie locale

g roudier.GIF

 (clic sur photo)

25/11/2020

UNE EVACUATION DE PLUS, ET APRES ?

SSDENIS LOGO.GIF

Une évacuation de plus : et après ?Ce matin le camp des migrants, essentiellement des demandeurs d'asile qui se trouvait à la Porte de Paris à Saint-Denis a été évacué. C'est, dans notre pays, une énième évacuation, une de plus ! Nous devrions nous réjouir d'une mise à l'abri de ces personnes, respectueuse de leur dignité. Malheureusement, personne n'est dupe. Au regard des évacuations précédentes nous savons que la plupart d’entre elles, d'ici une semaine ou deux, seront à nouveau à la rue. A quoi bon, dès lors, déployer de tels moyens pour reproduire ailleurs la même situation qui suscitera, à son tour, une nouvelle évacuation ? Il y a là une spirale infernale qui conduit notre société à la désespérance et au mépris de l’homme.
Cette spirale n’est pas inéluctable et le pape François, dans sa dernière encyclique, nous indique d’autres chemins : « Reconnaître chaque être humain comme un frère ou une sœur et chercher une amitié sociale qui intègre tout le monde ne sont pas de simples utopies. Cela exige la décision et la capacité de trouver les voies efficaces qui les rendent réellement possibles. Tout engagement dans ce sens devient un exercice suprême de la charité. En effet, un individu peut aider une personne dans le besoin, mais lorsqu’il s’associe à d’autres pour créer des processus sociaux de fraternité et de justice pour tous, il entre dans le champ de la plus grande charité, la charité politique… » (Fratelli tutti, § 180). Un peu plus loin, le pape François illustre ses propos : « Si quelqu’un aide une personne âgée à traverser une rivière, et c’est de la charité exquise, le dirigeant politique lui construit un pont, et c’est aussi de la charité » (§ 186). A l’heure où notre pays engage des moyens financiers considérables pour soutenir ceux et celles qui souffrent de la pandémie et de ses multiples conséquences comment ne trouverait-il pas, pour peu que nous le voulions réellement - simples citoyens et dirigeants politiques - les ressources nécessaires à l’accueil des migrants ?
Saint-Denis, le 17 novembre 2020.

+ Pascal Delannoy
Evêque de Saint-Denis
et le Service diocésain de la Pastorale des migrants

Message evèque Seine Saint Denis suite expulsion Saint-Denis-2.pdf

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Solidarité migrants Wilson 17 novembre 2020[74062].pdf